mercredi 16 juin 2010

L’ombre propice !

Le pas de deux de madame BOUTIN, la pitrerie de Mr de RAINCOURT, Ministre qui ne sait plus exactement ce qu’il touche comme retraite sont pitoyables !

Cela illustre a titre incident, l’ardente obligation qu’il y a a encourager et a protéger les « LANCEURS D’ALERTES », car seuls des coups de projecteurs forts sont de nature à faire sortir de « l’ombre propice » des petits arrangements entre amis.

Cela posé notre propos est ailleurs, et le numéro de madame AUBRY qui utilise le « CARE », comme car de sa démagogie, nous incite à proposer ce qui suit, car la problématique retraite en cache une autre plus lourde !

Une société qui se targue de proposer l’un des modèles sociaux les plus aboutis se trouve bien dépourvue quand l’âge s’accentue !

En effet outre un ratio de dépendance, bien nommé (rapport entre actifs et inactifs) qui se dégrade fortement, l’allongement spectaculaire de la vie crée la cinquième branche, ou risque : la dépendance, que nous appellerons simplement : une ardente obligation.

Cette ardente obligation pour une société qui veut continuer à se regarder dans une glace et qui ne connaît pas, les modalités japonaises de « LA BALLADE DE NAYARAMA » doit conduire à de l’imagination.

Il est effectivement impossible de voir financer la dépendance par la seule solidarité publique, sauf pour les plus démunis, après lecture de tous les revenus et patrimoines et par mise en œuvre de seuils progressifs contributifs.

Dés lors il faut trouver, une solution innovante qui conforterait les solidarités intergénérationnelles en répondant au défi de la dépendance, en le liant a celui de la croissance et de la moralisation du capitalisme.

Nous avons œuvré il y a plus de 20 ans à la promotion des premières retraites individuelles par capitalisation indexées, par le biais d’unités de compte, sur un patrimoine (pierre et forêt).

Ce produit baptisé ASSURIMMO, porté et conçu par la CNP, a été souscrit a titre individuel, mais est également entré, dans les entreprises, dans des montages en sur- salaires proposés pour fidéliser des cadres ou hommes clés.

S’agissant du financement de la dépendance, il y a moyen de réactualiser se concept, en révisant simplement les paramètres d’indexation, pour dégager une meilleure sécurité à moyen et long terme.

A l’heure ou l’on fait de la Caisse des Dépôts et Consignations un fonds souverain à la française, voilà une mission trouvée.

Le citoyen est invité a participer à la constitution de ce fonds national, géré par la CDC, mais piloté stratégiquement par un « tiers de confiance » (type haute autorité dédiée).Ce fonds s’investi d’une part , dans des entreprises ou le capital vertueux, accepte de voir cantonner sa rémunération, quelle que soit la performance et d’autre part dans l’aide à la création d’entreprises dans des secteurs porteurs éco-compatibles.

Les performances dégagées, viennent rémunérer l’épargne dépendance confiée, disponible pour une sortie exclusivement en rentes ou prestations.

En effet si ce type de montage est assorti de facilités fiscales, il doit être exclusif de toute notion de capital décès. La dépendance concerne le vivant et uniquement lui et ses aidants naturels. Dans un domaine aussi sensible que celui-là, avec des coûts exponentiels aussi surs, la notion de fonds perdus paraît pouvoir être acceptée.

Ce sera également le moyen de financer, la répartition et évitera de creuser encore les inégalités, à la seule aune du patrimoine et de la réussite matérielle.

Richard HASSELMANN

7 commentaires:

  1. Il suffit de vous titiller un peu pour vous voir réagir et faire des propositions fortes, merci.

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  2. Bonsoir,
    Belle idée car "tomber" en dépendance est une pure loterie, comme tous les problèmes de santé d'ailleurs. Effectivement, le mode de fonctionnement réservé aux "vivants" est original et séduisant. On peut y reconnaître la main du spécialiste confirmé qu'est ce cher Richard. Ce sont des initiatives "pratiques comme celle-là qui peuvent améliorer le sort du plus grand nombre, sans doute mieux que les proclamations de solidarité et les lois qui les accompagnent. Merci et à bientôt peut-être. Jacques Brillot

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  3. Bonsoir,
    Remarque plus générale. Il est difficile de savoir pourquoi une démarche aussi "juste", novatrice et courageuse que celle de LIBR'ACTEURS est restée assez confidentielle.
    Problème de visibilité qui ne peut s'acquérir qu'avec des moyens "tapageurs" auxquels nous ne sommes pas toujours prêts à nous soumettre.
    Une distribution de tracts émanant de M. Dupont-Aignan (orthographe incertaine) au pied d'un escalier mécanique de la gare Saint-Lazare m'a fait penser à LIBR'ACTEURS. En fait, c'est quand même le financement d'au moins une centaine de milliers de documents de documents qui pose problème, alors que ces temps d'Internet et de "liens" laisseraient penser que la voie numérique devrait suffire pour se faire lire, donc entendre.
    Pourtant, je crois que c'est la "chanson" qui a pu donner des idées de "non cumul" à une dame bien connue au coeur d'un parti bien établi mais quand même conservateur.
    De même que pour mon message précédent, veuillez excuser l'abus d'entre guillemets. Bien à vous qui me lirez peut-être. Jacques Brillot

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  4. Pourquoi avez vous enlevé votre message ,Richard ?
    Il me semble en avoir lu un hier ou avant hier .
    C'était moi qui avait un peu secoué Lib'Acteurs ,j'ai oublié mon pseudo mais c'était involontaire .
    Au point de vue technique ,votre blog est très bien fait ,quand il n'y a pas votre ritournelle horripilante et que je n'ai pas coupé le son .
    Peut être pourrais je vous donner une piste ?
    Souvenez vous du succès de C.Medicis à ses débuts .Les interventions étaient nombreuses ,percutantes et assez courtes .Me comprendrez vous ?

    Marie-Minerve .

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  5. @MARIE MINERVE,
    je ne vois pas quel mesage a été enlevé.
    En confidence, ce site est l'oeuvre de notre WEBMASTER, qui gére en toute liberté et avec toute notre confiance.
    Je lui laisse le soin de voir, ce à quoi vous faites allusion.
    S'agissant de C MEDICIS, vous me mettez l'eau à la bouche.Nous sommes preneurs de conseils, d'autant que, et vous l'avez compris LIB'ACTEURS est à la croisée des chemins.Nous avons de plus en plus de liens et de sollicitations, il va nous falloir décider de la suite.

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  6. Je constate que vous avez publié le même article sur le site de TERRE DEMOCRATE. Sans doute voulez vous juger de l'endroit le plus visible.
    Vous auriez tort de laisser LIBR'ACTEURS qui a une histoire et une légitimité.Sur TERRE DEMOCRATE, vous êtes un des rares a écrire et a proposer sur un site bien compliqué, pour un objectif simple.

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  7. Le projet de réforme gouvernementale s'inscrit dans une certaine continuité pour fragiliser la génération des actifs. Le temps ont changé depuis l'après-seconde guerre mondiale et la période bénie dont les jeunes retraités d'aujourd'hui ont bénéficié. Les équilibres du système de retraite ne sont plus pertinent, c'est l'architecture qu'il faut changer.

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