Si il fallait un énième exemple de la gangrène qui mine notre démocratie, autre que les urnes du PS, et qui nuit a celle-ci de longue date, nous le trouverons dans les échanges entre Philippe SEGUIN (Cour des Comptes) et Gérard LARCHER (Sénat).
Nous voulons parler de l’audit des institutions mené ici, étouffé là, ignoré totalement ailleurs. Que la Cour de Comptes soit un tigre de papier qui produit ... du papier de manière peu écologique et inutile c’est connu.
L’institution de la rue Cambon commet des rapports justes et documentés, mais a postériori, et profère des menaces du style « qu’on me retienne ou je fais un malheur ». Elle gesticule et par injonctions interposées, et mises en débet elle perturbe les seuls pauvres Comptables Publics qui n’en peuvent mais !
Ces derniers sont les boucs émissaires impuissants de l’incurie de la gestion notamment a l’échelon territorial, miné par les financements croisés et redondants et le clientélisme. Il demeure que, comme la Caisse des Dépôts, en matière économique, si l’on veut s’en donner les moyens, la Cour des Comptes peut être un instrument fort de contrôle de l’usage du denier public.
C’est de cela dont il s’agit quand la Cour pointe la dérive des dépenses de l’Assemblée Nationale et propose des audits de fonctionnement, au Sénat comme ailleurs. On assiste alors a une levée de boucliers de tous bords, solidarité objective entre parlementaires, qui souhaitent rester entre amis.
A cet égard un Président du Sénat qui envisage de recourir à un cabinet privé est la cerise sur le gâteau et un camouflet cinglant aux institutions.
Demain le Conseil d’Etat et le Conseil Constitutionnel seront peut être remplacés par un cabinet d’avocats d’affaires pour l’un, et une agence de rating pour l’autre. En fait il faudrait que le citoyen lambda aille faire un tour dans les couloirs de l’Assemblée et du sénat et dans les bâtiments annexes.
Il y verrait l’importance des moyens humains et matériels mis en œuvre, il y croiserait surtout certains ténors des hémicycles qui s’étripent en séance ou par médias interposés, cheminer bras dessus, bras dessous vers un salon ou une cafétéria.
Ainsi il comprendrait notre citoyen lambda que les « ELUS » sont entre eux. Le plus dur est d’entrer en ce cercle, il faut ensuite s’y maintenir par tous moyens.
Il comprendrait enfin et surtout que conviction, compétence, et responsabilité individuelle sont des termes qui ne figurent pas au dictionnaire des élus qui préfèrent de loin le « WHO’S WHO » !
Richard HASSELMANN
Sources, crédits et copyrights
Le JDD
Photo
Palais Cambon. Voûte de la Grande Galerie
Nous voulons parler de l’audit des institutions mené ici, étouffé là, ignoré totalement ailleurs. Que la Cour de Comptes soit un tigre de papier qui produit ... du papier de manière peu écologique et inutile c’est connu.
L’institution de la rue Cambon commet des rapports justes et documentés, mais a postériori, et profère des menaces du style « qu’on me retienne ou je fais un malheur ». Elle gesticule et par injonctions interposées, et mises en débet elle perturbe les seuls pauvres Comptables Publics qui n’en peuvent mais !
Ces derniers sont les boucs émissaires impuissants de l’incurie de la gestion notamment a l’échelon territorial, miné par les financements croisés et redondants et le clientélisme. Il demeure que, comme la Caisse des Dépôts, en matière économique, si l’on veut s’en donner les moyens, la Cour des Comptes peut être un instrument fort de contrôle de l’usage du denier public.
C’est de cela dont il s’agit quand la Cour pointe la dérive des dépenses de l’Assemblée Nationale et propose des audits de fonctionnement, au Sénat comme ailleurs. On assiste alors a une levée de boucliers de tous bords, solidarité objective entre parlementaires, qui souhaitent rester entre amis.
A cet égard un Président du Sénat qui envisage de recourir à un cabinet privé est la cerise sur le gâteau et un camouflet cinglant aux institutions.
Demain le Conseil d’Etat et le Conseil Constitutionnel seront peut être remplacés par un cabinet d’avocats d’affaires pour l’un, et une agence de rating pour l’autre. En fait il faudrait que le citoyen lambda aille faire un tour dans les couloirs de l’Assemblée et du sénat et dans les bâtiments annexes.
Il y verrait l’importance des moyens humains et matériels mis en œuvre, il y croiserait surtout certains ténors des hémicycles qui s’étripent en séance ou par médias interposés, cheminer bras dessus, bras dessous vers un salon ou une cafétéria.
Ainsi il comprendrait notre citoyen lambda que les « ELUS » sont entre eux. Le plus dur est d’entrer en ce cercle, il faut ensuite s’y maintenir par tous moyens.
Il comprendrait enfin et surtout que conviction, compétence, et responsabilité individuelle sont des termes qui ne figurent pas au dictionnaire des élus qui préfèrent de loin le « WHO’S WHO » !
Richard HASSELMANN
Sources, crédits et copyrights
Le JDD
Photo
Palais Cambon. Voûte de la Grande Galerie
Cela apporte de l'eau à votre moulin.La classe politique est à l'image de la société avec ses faiblesses.Convenez qu'elle a un gros avantage elle n'avance pas masquée ou drappée dans de beaux sentiments comme beaucoup de vos amis de la mutualité!!!
RépondreSupprimerVous avez mis un commentaire sur AGORAVOX, et vous faites allusion au rapport WARSMANN.C'est bien mais ce rapport sera enterré comme les autres, sauf si vous et d'autres faites partager ce qu'il y a dedans.
RépondreSupprimerVotre blog est un vrai bonheur.Dans un autre genre mais tout aussi constructif faites un tour sur http://www.desbs.canalblog.com, vous y trouverez sous le titre "JOB" une vidéo instructive.
RépondreSupprimer@Anonyme, vous avez raison dans votre approche globale et lucide de la nature humaine.S'agissant du mouvement mutualsite français, il reste a mes yeux un bel exemple de ce que doit être le nouveau modéle économique, basé sur un capital détenu par tous et personnes et un salariat impliqué.Je concéde que la gouvernance doit être aménagée.
RépondreSupprimer@LYNX, merci de suivre mes commentaires sur d'autres sites.Vous constaterez que les animateurs de LIBR'ACTEURS s'expriment sous leurs noms.Le rapport WARSMANN est a recommandé, il reprend beaucoup de nos nalyses et travaux, et alimentera en partie nos futures propositions pour un nouveau madat démocratique.
@LA VIGIE, merci pour l'info, vidéo amusante cruelle et réaliste.