Nous empruntons ce titre au dernier n° 2008 de TELERAMA. Il ne s’agit pas de faire ici la promotion de « TRA » qui fait montre bien souvent à notre goût de partialité voire d’élitisme, mais la lecture de ce numéro spécial permet de bien lancer 2009.
Nous relevons en effet, parmi les différents articles qui illustrent « ENSEMBLE », un petit coup de projecteur sur la Commune de Paris. On apprend ainsi, ou on réapprend, qu’en 72 jours certains fondamentaux de ce qu’est une vraie démocratie ont été mis en application.
Jugez-en : « un élu responsable de ses actes devant la population et révocable si il ne tient pas ses engagements électoraux ». Pour LIBR’ACTEURS nous sommes au cœur de la problématique, car une simple mise en application de ce sage précepte a tous les échelons représentatifs libérerait l’espace politique.
C’est en effet tout l’enjeu pour demain. Il faut mettre l’élu face au citoyen et a l’engagement qu’il a pris vis-à-vis de lui. A bien y regarder, dans de nombreux domaines, le citoyen n’est pas directement partie prenante. Dés lors il est permis de penser qu’il est objectif, qu’il exerce son libre-arbitre et sue du plus grand dénominateur commun sortira une résultante bonne pour le plus grand nombre.
Le mandat confié ne doit donc pas être mutilé par des positions partisanes et « godillottes », ou par des reniements d’engagements et de convictions. Cette approche porte en elle la fin des partis ou des syndicats a la française, l’abrogation du cumul de certains mandats et le statut d’un candidat, élu responsable. Partis et syndicats sont en effet les instruments premiers d’intérêts catégoriels et corporatistes, et nous pensons que la démarche associative, et son modèle économique est de loin préférable.
Trancher entre des intérêts particuliers est réducteur et nuit a l’intérêt général. Il faut donc essayer de repartir de la base démocratique, et de son unité de valeur : le citoyen. Celui-ci donne un mandat clair et précis, limité dans l’espace et le temps, a un autre citoyen qui lui rendra compte.
Il n’est nul besoin d’inventer d’autres modèles, il suffit d’appliquer l’essence de celui qui reste sans doute le meilleur, d’autant que les nouvelles technologies d’information et de communication (NTIC), aux différents échelons décisionnels territoriaux sont des instruments nouveaux et de plus en plus performants.
Richard HASSELMANN
Illustration
Honoré DAUMIER
Votre position est claire, mais vous vous attaquez a une montagne, sans avoir chaussé les bons "GODILLOTS".Je viens de parcourir vos différrents articles, vous avez raison sur toute la ligne, mais LIBR'ACTEURS n'a pas acces aux médias et aux mandats.Avez vous des listes ou des candidats pour l'EUROPE?
RépondreSupprimerVous êtes membre de CAP21, vous êtes trés connu dans les YVELINES et sur la région de MANTES, que pensez vous d'un élu, Président de ClGL, et député qui s'appuie sur des SENATEURS, pour faire un circuit de F1, contre l'avis des populations concernées?Merci de votre réponse!
RépondreSupprimerAvez vous entendu la sortie de NS pour lancer les EUROPEENNES, il faut que les Eurodéputés soient les meilleurs et soient présents à BRUXELLES et STRASBOURG.On va rire quand on va découvrir les différentes listes, j'espére que vous nous ferez quelques petits commentaires.
RépondreSupprimerRIPOSTES ce soir aprés une NKM égale à elle même, un débat animé par MOATI, avec KAROUTCHI,GOASGUEN,MONTEBOURG, MELLENCHON et JF KAHN, eurodéputé potentiel au titre du MODEM.
RépondreSupprimerUn vrai désastre pour la démocratie, nous sommes a des années lumières de vos souhaits, je crois qu'il vaut mieux jetter l'éponge!
Je laisserai Richard Hasselmann répondre à la plupart des commentaires.
RépondreSupprimer@Soltikoff
Nous avons créé Libr'acteurs en sachant que ce serait difficile. Le non cumul des mandats, la limitation de la professionnalisation de la politique, imaginer des mécanismes qui favorise une plus grand diversité du personnel politique, encourager l'arrivée en politique de citoyens qui n'entendent pas y faire carrière mais simplement mettre leurs compétences au service de la société pour un temps limité. Autant d'objectifs difficiles à atteindre, car la politique est aujourd'hui bien verouillée. Mais nous sommes confiants. Confiants notamment en la nouvelle génération. y compris la nouvelle génération qui s'engage en politique et qui en général comprend que faire carrière en politique est souvent une façon de se couper de la société civile. Nous en rencontrons régulièrement et nous espérons qu'ils se reconnaîtront encore davantage dans les mois qui viennent dans des initiatives comme celle de Libr'acteurs.
Aux 2 anonymes:
RépondreSupprimerLIBR'ACTEURS n'est pas un parti, et nous respectons la liberté de nos membres.A ma connaissance, nous devrions avoir quelques candidats, au sein des listes MODEM,PS et peut être UMP, mais pour les raisons que nous combattons il m'étonnerait qu'ils soient bien placés.C'est d'autant plus regrettable qu'effectivement cette élection est un enjeu majeur, sauf a dire qu'on ne joue plus avec "comme si" avec l'idée ou l'idéal Europeen.
@SUBARU, avec un pseudo comme celui-là vous devez aimmer la F1.Je vous dirai simplement que les citoyens du secteur touchent du doigt, les déviances de la démocratie, et comment on peut essayer de la détourner.Sur le fonds je ne crois pas pertinent d'envisager une telle réalisation, ce n'est ni le lieu , ni le moment, ni les bons leviers economiques, surtout dans un département, parmi les plus riches de France en terme de potentiel fiscal.
@SOLTIKOFF, rien à ajouter a la réponse de N.FROISSARD, mais ce n'est pas parceque c'est difficile qu'il ne faut pas essayer.