lundi 13 avril 2009

Gaspillage !

Une nouvelle semaine qui apporte son lot, de difficultés et d’informations de nature a justifier billets et "coups de gueule"

LIBR’ACTEURS, par le biais de ses animateurs, investis dans certains mouvements politiques, se révèle être un capteur premier du climat démocratique de ce pays. A quelques mois des Européennes, nous aurions pu vous parler, de la constitution des listes, au P.S., à l’UMP ou au MODEM, révélant la conception de la démocratie interne dans ces "beaux appareils".

Nous aurions pu évoquer cette tendance à séquestrer des patrons, particularisme "franchouillard"

Ce " Boss jacking" trahit un amalgame pernicieux. Tous les patrons ne sont pas à traiter de la même manière. Nous en connaissons d’admirables, les plus nombreux, ceux des Petites et Moyennes Entreprises, en proximité, qui ne se cachent pas dans l’anonymat de la bourse et des Conseils d’administrations amis.

Nous aurions pu dire quelques mots sur une première mondiale, le déficit annoncé de la Caisse des Dépôts et Consignations. Cela devrait attirer l’attention sur le rôle exact et sur les fonds manipulés par cet établissement "SUI GENERIS", unique en son genre, mais rattrapé par l’inconséquence des pouvoirs publics.

Pour faire un brin de politique "politicienne" nous aurions pu faire remarquer au lecteur, que le parti du Président, va finir par être plus à gauche que ce pauvre Monsieur BESANCENOT. Stigmatisant ici les patrons voyous, prônant une relecture des écarts de salaires, c’est à se demander, par quels soutiens relationnels, financiers et sociologiques le pouvoir en place est arrivé là.

Les vrais Gaullistes, CAPITAN, CHABAN et d’autres doivent se retourner dans leurs tombes car eux, étaient démocrates et sociaux, il suffisait de respecter ces fondamentaux !!

Tout cela mériterait des développements, mais une nouvelle fois, le NON CUMUL DES MANDATS, LE NECESSAIRE STATUT DE L’ELU, et la FIN DE LA LONGEVITE POLITIQUE, fait directement ou indirectement l’actualité, et explique ce qui précède.

Nous voulons parler de la hausse de la fiscalité locale qui va impacter sévèrement le pouvoir d’achat des ménages, et qui résulte de l’incurie de notre organisation démocratique, génératrice de gaspillage du denier public. Nous devons impérativement, ne pas laisser enterrer la réforme des institutions, par le jeu de la connivence, tous partis confondus entre des élus, qui montés dans l’assiette au beurre, se serre les coudes pour ne pas en tomber.

- Nous exigeons, le non cumul de certains mandats, pour qu’un élu, porteur d’un pouvoir exécutif, ordonnateur de dépenses publiques soit clairement identifié par le citoyen.
- Nous demandons que les grandes fonctions, financées par le denier public, soient confiées à une seule et même collectivité.
- Nous demandons enfin que l’intercommunalité ne soit pas le lieu de tous les anonymats, et que ses élus soient également soumis au suffrage universel.

Est-ce trop demander ?


Richard HASSELMANN

3 commentaires:

  1. Chapeau, il reste a esperer que vous accepterez de mener des équipes lors des prochaines élections.Merci pour ces analyses, je suis une militante de sensibilité "sociale", vous emblez venir d'ailleurs mais, c'est vous qui parlez vrai.

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  2. Vous demandez que des grandes fonctions ne relévent que d'une seule collectivité.Pouvez vous préciser votre point de vue, qui semble rejoindre le notre.merci

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  3. @Sarlette,
    merci, mais je ne viens pas d'ailleurs.Je parle comme un "pépé" de 64 ans, qui a fait sa vie, qui a oeuvré dans la fonction Publique, dans le Privé et dans l'économie sociale, et qui a décidé de consacrer un temps de vie, pour essayer de changer la donne.
    @Anonyme.
    Nous préparons un ouvrage qui précisera notre vision des choses et les préconisations.S'agissant de clle que vous évoquez, nous pensons, que les financements croisés, consomment du denier public, brouillent les responsabilités et la lisibilité pour le citoyen électeur.Nous préconisons que tous les crédits d'ou qu'ils viennet soient réunis dans les mains d'un seul ordonnateur public, en charge de la fonction a financer.A titre d'exemple, si l'on estime que la commune est l'opérateur le plus pertinent pour la politique de la petite enfance, tous les crédits sont a la disposition du Maire, seul habilité a les engager, comptable du résultat devant l'électeur.

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