A en croire les medias et l'attitude des deux principaux partis politiques de notre pays (désignation des candidats, entrée tardive en campagne,...), les élections européennes ne semblent avoir qu'un faible enjeu.
L'Europe serait lointaine des préoccupations quotidiennes des Français, à commencer par leur emploi et leur niveau de vie.
Pourtant, tout le monde s'accorde à dire que les solutions à la crise morale, économique, financière, sociale et écologique que nous traversons ne peuvent pas être nationales : elles ne peuvent être qu'internationales.
Les réunions historiques du G20, et la volonté de ces 20 pays industriels de plusieurs continents, développés ou en développement, de prendre des décisions communes et d'instaurer une esquisse de gouvernance mondiale le prouvent.
Le sort économique et social de chacun de nous est davantage lié à la politique que nos députés et ministres veulent mener dans les instances internationales, notamment à travers l'Union européenne, que dans les instances nationales et locales.
Savez-vous que 75% des lois françaises dépendent des directives européennes?
Et qui valide les textes législatifs proposés par la Commission européenne ? : Le Conseil des Ministres de l'Union européenne, c'est-à-dire nos ministres, et le Parlement européen, c'est-à-dire les députés que nous allons élire le 7 juin prochain.
Qui a le pouvoir de valider ou rejeter le budget de l'Union européenne ? : Le Parlement. Et, contrairement à la majorité des députés de l'Assemblée nationale, qui ne servent bien souvent que de chambre d'enregistrement des budgets proposés par le Gouvernement, les députés européens votent en leur âme et conscience.
Quelle dépendance pourraient-ils d'ailleurs avoir vis-à-vis du Conseil des Ministres des 27 Etats-membres, dont la Présidence change tous les 6 mois ?
Nous sommes bien loin de nos pratiques nationales... Enfin, les députés européens ont le pouvoir de valider ou non les accords internationaux négociés par la Commission européenne avec nos partenaires et/ou les instances internationales (OMC,...).
Encore une fois, c'est à travers les politiques internationales, et notamment européennes, que chacun de nous peut le mieux défendre ses valeurs et le modèle de société auquel il aspire.
Libr'acteurs a été fondé pour aider chaque citoyen à devenir davantage « acteur de son destin ». Les élections européennes sont sans doute les élections les plus importantes à cet égard. Alors, de grâce, ne vous laissez pas endormir par le discours ambiant et la mobilisation molle de tel ou tel. Le 7 juin 2009, allez voter !
Lionel Lacassagne
L'Europe serait lointaine des préoccupations quotidiennes des Français, à commencer par leur emploi et leur niveau de vie.
Pourtant, tout le monde s'accorde à dire que les solutions à la crise morale, économique, financière, sociale et écologique que nous traversons ne peuvent pas être nationales : elles ne peuvent être qu'internationales.
Les réunions historiques du G20, et la volonté de ces 20 pays industriels de plusieurs continents, développés ou en développement, de prendre des décisions communes et d'instaurer une esquisse de gouvernance mondiale le prouvent.
Le sort économique et social de chacun de nous est davantage lié à la politique que nos députés et ministres veulent mener dans les instances internationales, notamment à travers l'Union européenne, que dans les instances nationales et locales.
Savez-vous que 75% des lois françaises dépendent des directives européennes?
Et qui valide les textes législatifs proposés par la Commission européenne ? : Le Conseil des Ministres de l'Union européenne, c'est-à-dire nos ministres, et le Parlement européen, c'est-à-dire les députés que nous allons élire le 7 juin prochain.
Qui a le pouvoir de valider ou rejeter le budget de l'Union européenne ? : Le Parlement. Et, contrairement à la majorité des députés de l'Assemblée nationale, qui ne servent bien souvent que de chambre d'enregistrement des budgets proposés par le Gouvernement, les députés européens votent en leur âme et conscience.
Quelle dépendance pourraient-ils d'ailleurs avoir vis-à-vis du Conseil des Ministres des 27 Etats-membres, dont la Présidence change tous les 6 mois ?
Nous sommes bien loin de nos pratiques nationales... Enfin, les députés européens ont le pouvoir de valider ou non les accords internationaux négociés par la Commission européenne avec nos partenaires et/ou les instances internationales (OMC,...).
Encore une fois, c'est à travers les politiques internationales, et notamment européennes, que chacun de nous peut le mieux défendre ses valeurs et le modèle de société auquel il aspire.
Libr'acteurs a été fondé pour aider chaque citoyen à devenir davantage « acteur de son destin ». Les élections européennes sont sans doute les élections les plus importantes à cet égard. Alors, de grâce, ne vous laissez pas endormir par le discours ambiant et la mobilisation molle de tel ou tel. Le 7 juin 2009, allez voter !
Lionel Lacassagne
Oui Mr LACASSAGNE, mais voter pour qui et pour quoi?pouvez vous nous assurer, que dés leurs élections (probables) Mm DE SARNEZ et MR LE HIDEUX, notamment se démettrontde leurs mandats de Conseillers régionaux, et que dire d'autres seconds de liste du MODEM dans l'Ouest ou dans le nord.BAYROU s'est engagé , paraît-il, a des députés Européens à 100%, il nous tarde de voir cela.
RépondreSupprimerNon vous ne pouvez pas inciter les gens a voter et dans le même temps dénoncer le cumul des mandats il faut choisir!Vous avez parlé de mére de toutes les réformes c'est par là qu'il faut commencer, sinon le citoyen ne jouera plus!
RépondreSupprimer@Anonyme et @Sandra,
RépondreSupprimerTout d'abord, merci pour vos réactions.
L'idée d'exercer un mandat de député à temps plein fait son chemin. Mais, soyons réalistes : sauf à l'imposer par la loi, elle ne s'appliquera pas simultanément par tous les députés d'un coup de baguette magique. Et ceci vaut pour tous les partis, même si certains y sont plus sensibles que d'autres.
C'est bien par des actions de l'intérieur (ce que je fais au sein du MoDem) et par la pression de l'opinion publique que les choses évolueront peu à peu. C'est la raison pour laquelle j'invite nos lecteurs à interpeller directement les candidats de leur circonscription. Ceci dans une démarche de respect et de dialogue, dans laquelle s'inscrit Libr'acteurs. Nous espérons d'ailleurs publier d'ici la fin de semaine les interviews de quelques candidats aux élections européennes, comme nous l'avions fait lors des élections municipales de mars 2008.
Est-ce pour autant une raison pour ne pas voter ? Non bien sûr. Le droit de vote est une liberté essentielle que chacun regretterait bien si elle était supprimée. C'est aussi un devoir civique. D'autre part, renoncer à voter, c'est renoncer à exprimer la moindre exigence envers les élus mis au pouvoir par d'autres. Comment voulez-vous alors que les choses changent ? Par votre vote, vous pouvez au contraire exiger de l'élu la disponibilité, la responsabilité et l'engagement qui vous sont dûs.
Et puis, il y a le projet de société, la vision politique. Même si nos élus, comme chacun de nous d'ailleurs, ne sont pas parfaits, votre vote constitue bien le moyen d'exprimer vos préférences, et de contribuer au choix de votre modèle de vie.