Rendre le citoyen acteur de son destin, s’efforcer de changer le futur, telles sont nos ambitions. Nous estimons qu’il faut d’abord, au niveau national changer le donne démocratique, pour que la France se dote d’élus en phase avec les vraies préoccupations du citoyen.
Nous estimons aussi, tenant du comportemental, qu’il est primordial de donner les clés de lecture et des informations de nature à permettre au plus grand nombre de comprendre pour faire des choix.
Nous parlons de développement responsable, de préférence au développement durable ou soutenable, en estimant qu’INNOVATION n’est pas forcément synonyme de mieux être, mais qu’a l’inverse, en matière de nucléaire, il faut une sortie probable, mais fléchée et rationnelle.
C’est dans cet esprit que nous relevons ici « Voyage dans l'Anthropocène» par Claude LORIUS. Dans cet ouvrage le célèbre glaciologue éclaire avec pertinence et subtilité, l'Anthropocène, l’ère de l’homme, l’époque ou il a laissé sa trace.
Au train ou vont les choses cette ère de l’homme va se clore plus vite que prévu , ce sera la fin de l’humanité, et une autre forme de vie prendra le relai.
Ouvrage pessimiste, mais réaliste qui présente a nos yeux un ingrédient du changement : LA PEUR.
Nous sommes en effet d’incorrigibles apprentis sorciers, avec le nucléaire, avec les manipulations génétiques, avec la perte des valeurs fondamentales de certaines institutions comme la famille. L’argumentation raisonnée ou rationnelle n’a plus sa place dans une société, qui veut tout connaître et tout savoir, et ne prend plus le temps du questionnement.
Seule la PEUR, l’instinct de survie ou de conservation peut faire changer les comportements. En ce sens le livre est clair, le climat c’est l’air et l’eau, cela conditionne la santé et la vie.
Il n’est pas besoin de démontrer cela, mais il est peut être utile de démontrer que l’intérêt de la finance à court terme, l’intérêt d’une consommation sans retenue, ne va pas dans le sens de l’intérêt de l’humanité.
Dés lors il ne faut pas laisser les clés du pouvoir, des pouvoirs, a la finance mondial, et aux lobbies de toutes sortes qui la manipule dans les cadres et codes de nos Etats Nations
Les civilisations meurent par suicide, et non par meurtre. Cette formule mérite d’être livrée à réflexions. Comment éviter ce suicide annoncé quand on dispose de tous les indicateurs et instruments, pour modifier la trajectoire ou ralentir le déclin.
C’est un message qui mérite d’être relayé, pour générer une intime conviction, au niveau des adultes et être le socle d’une nouvelle éducation des plus jeunes.
Richard HASSELMANN
Crédit image
Acte Sud
Nous estimons aussi, tenant du comportemental, qu’il est primordial de donner les clés de lecture et des informations de nature à permettre au plus grand nombre de comprendre pour faire des choix.
Nous parlons de développement responsable, de préférence au développement durable ou soutenable, en estimant qu’INNOVATION n’est pas forcément synonyme de mieux être, mais qu’a l’inverse, en matière de nucléaire, il faut une sortie probable, mais fléchée et rationnelle.
C’est dans cet esprit que nous relevons ici « Voyage dans l'Anthropocène» par Claude LORIUS. Dans cet ouvrage le célèbre glaciologue éclaire avec pertinence et subtilité, l'Anthropocène, l’ère de l’homme, l’époque ou il a laissé sa trace.
Au train ou vont les choses cette ère de l’homme va se clore plus vite que prévu , ce sera la fin de l’humanité, et une autre forme de vie prendra le relai.
Ouvrage pessimiste, mais réaliste qui présente a nos yeux un ingrédient du changement : LA PEUR.
Nous sommes en effet d’incorrigibles apprentis sorciers, avec le nucléaire, avec les manipulations génétiques, avec la perte des valeurs fondamentales de certaines institutions comme la famille. L’argumentation raisonnée ou rationnelle n’a plus sa place dans une société, qui veut tout connaître et tout savoir, et ne prend plus le temps du questionnement.
Seule la PEUR, l’instinct de survie ou de conservation peut faire changer les comportements. En ce sens le livre est clair, le climat c’est l’air et l’eau, cela conditionne la santé et la vie.
Il n’est pas besoin de démontrer cela, mais il est peut être utile de démontrer que l’intérêt de la finance à court terme, l’intérêt d’une consommation sans retenue, ne va pas dans le sens de l’intérêt de l’humanité.
Dés lors il ne faut pas laisser les clés du pouvoir, des pouvoirs, a la finance mondial, et aux lobbies de toutes sortes qui la manipule dans les cadres et codes de nos Etats Nations
Les civilisations meurent par suicide, et non par meurtre. Cette formule mérite d’être livrée à réflexions. Comment éviter ce suicide annoncé quand on dispose de tous les indicateurs et instruments, pour modifier la trajectoire ou ralentir le déclin.
C’est un message qui mérite d’être relayé, pour générer une intime conviction, au niveau des adultes et être le socle d’une nouvelle éducation des plus jeunes.
Richard HASSELMANN
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Acte Sud
Cher Monsieur HASSELMAN, j’espère que ce n’est pas le résultat du scrutin de dimanche dernier qui vous a rendu si pessimiste, parce que nous risquons d’avoir d’autres surprises.
RépondreSupprimerVotre théorie de la peur est intéressante, mais si la peur avait empêché l’humain de commettre de nombreux excès, il y a longtemps qu’il aurait changé son comportement, la peine de mort n’empêche pas les criminels d’agir, il arrive même que la mort soit la porte ouverte vers le paradis. Là où vous avez raison, c’est que notre société privilégie les égoïsmes et un peu de solidarité ferait du bien. Hélas l’exemple vient du haut et le comportement de nos édiles n’incite pas à la vertu.
Je préfère néanmoins une théorie plus optimiste telle que la décrivait Lavoisier lorsqu’il a repris à son compte la célèbre formule : « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », j’aime assez l’idée que nous sommes de mutants et que parfois il y a un bug dans le programme. Sans apprenti sorcier il n’y aurait pas eu de progrès et nous serions restés des néandertaliens. La théorie de l’évolution chère à Darwin me convient assez bien pour accepter que nous ne sommes que de passage et que nous ne savons pas ce que sera l’humain dans cent mille ans.
Que notre civilisation disparaisse au profit d’une autre, est-ce si important ? Ce ne sera pas la première fois et probablement pas la dernière. Qu’avons-nous fait de si essentiel que notre monde actuel doive subsister ? L'institut néerlandais de relations internationales Clingendael Institute vient de rendre publique une étude consacrée au nombre de morts provoquées par les guerres et les conflits tout au long du XXème siècle. Selon les chercheurs qui ont procédé à cette comptabilité macabre, environ 231 millions de personnes ont été "tuées à la suite d'une décision d'origine humaine" entre 1900 et 2000.
Je veux terminer ce petit message par une note de bonne humeur et citer un auteur que j’adore : « Il est beaucoup plus dangereux d'être un saint qu'un conquérant. »
Pas mal la référence a la peine de mort, mais c'est confondre PEUR individuelle et PEUR collective, celle dont je parle, et ayant trait aux moutons de Panurge ou au troupeau de bisons qui fonce vers le précipice.
RépondreSupprimerS'agissant de l'évolution DARWYNIENNE elle est vérifiée, et en terme de bio diversité vous savez que le LOMBRIC sera l'un des rares a sauver sa peau.
cela dit aucun pessimisme, une simple volonté de trouver des mots, et des faits pour faire prendre conscience.Je sens que demain soir l'actualité politique va nous donner matière a trouver des bons mots.
Le vrai suicide c'est celui de la démocratie!comment pouvez vous continuer a jouer entre vous avec plus de 50% d'abstention?
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