Le temps n’est plus aux faux semblants, et aux précautions, car il y a urgence !
J’étais, il y a peu, convié par le Labo de l’ESS a une rencontre avec Eva Joly et Alain Lipietz, sur le thème de : l’ESS dans la transition écologiste. Réunion initiée et présidée par Claude Alphandery, ouvrant un cycle de rencontres dans la perspective de la présidentielle de 2012.
Soucieux de ne pas sortir de phrases de leur contexte je me garderai d’un jugement sur les réponses apportées, sauf a reproduire, ici en substance une remarque d’une de mes voisines de travée, citoyenne anonyme, mais lucide :
« Cette dame est charmante, elle fait même de la peine, on voit qu’elle ne sait pas de quoi elle parle, on doit lui souffler les réponses. C’est dommage pour les citoyens qui croient en la vraie écologie, alors que Corinne Lepage ou Nicolas Hulot sont authentiques ».
En ma qualité de proche de Corinne Lepage, en charge du nouveau modèle économique, tiré de celui de l’ESS, je n’ai pu que souscrire au même regret, mais là n’est pas mon propos de l’instant.
Le fonds est autrement inquiétant, car les réponses aux questions trahissent une position écartelée entre protectionnisme, et alter- mondialisme, entre Kyoto, Rio, Cancun, hier Durban et relocalisations.
Il y a urgence, le temps n’est plus a la procrastination, pour remettre a demain ce qui est électoralement pénalisant.
Il faut appeler un chat, un chat.
Le président de la République, entouré de fin lettrés, a du entendre parler de Fontenelle qui a écrit « Pour trouver la vérité allez à l'opposé de la multitude »
Dans la précipitation c’est ce qu’il engage au niveau d’une éventuelle « taxe Tobin », qui retombera sur le nez de l’épargnant, car appliquée a notre seul hexagone, elle sera réglée par les banques, pour ne pas pénaliser la place financière parisienne. C’est aussi la posture avec une TVA sociale, dévaluation fiscale, qui est inappropriée à certaines économies comme la notre.
En effet et c’est là ou il va falloir parler vrai, notre économie est basée sur la consommation, notre système social est basé sur le denier public, dés lors ce qui renchérit un produit à l’achat, freine la consommation. Cette consommation freinée, grippe l’économie, accentue le marasme social, et consomme du denier public en dépenses ... sociales.
L’Allemagne compte prés de 500000 PME/PMI qui exportent, là ou la France en réunit environ 50000, aussi une économie tirée par son exportation peut faire de la TVA sociale ou de la dévaluation fiscale, là ou la notre doit y regarder a 2 fois.
Y regarder a 2 fois sauf a revisiter son modèle social, et a remettre a plat tout une série de privilèges, fiscaux, sociaux et surtout statutaires.
C’est là qu’est la vraie question, c’est là ou il va falloir avoir le vrai courage, c’est là ou les citoyens qui sont libres et ne cherchent pas a sauver des mandats seront plus utiles que notre personnel politique actuel.
Vaste chantier, me direz vous, il est pourtant indispensable et seuls les rares candidats, libres, qui n’ont d’ascenseurs à renvoyer a personne, qui ne sont prisonniers d’aucun dogme, seront en capacité d’y répondre. Puissent les citoyens et en particuliers les jeunes, les entendre et poser les bonnes questions.
Richard Hasselmann
J’étais, il y a peu, convié par le Labo de l’ESS a une rencontre avec Eva Joly et Alain Lipietz, sur le thème de : l’ESS dans la transition écologiste. Réunion initiée et présidée par Claude Alphandery, ouvrant un cycle de rencontres dans la perspective de la présidentielle de 2012.
Soucieux de ne pas sortir de phrases de leur contexte je me garderai d’un jugement sur les réponses apportées, sauf a reproduire, ici en substance une remarque d’une de mes voisines de travée, citoyenne anonyme, mais lucide :
« Cette dame est charmante, elle fait même de la peine, on voit qu’elle ne sait pas de quoi elle parle, on doit lui souffler les réponses. C’est dommage pour les citoyens qui croient en la vraie écologie, alors que Corinne Lepage ou Nicolas Hulot sont authentiques ».
En ma qualité de proche de Corinne Lepage, en charge du nouveau modèle économique, tiré de celui de l’ESS, je n’ai pu que souscrire au même regret, mais là n’est pas mon propos de l’instant.
Le fonds est autrement inquiétant, car les réponses aux questions trahissent une position écartelée entre protectionnisme, et alter- mondialisme, entre Kyoto, Rio, Cancun, hier Durban et relocalisations.
Il y a urgence, le temps n’est plus a la procrastination, pour remettre a demain ce qui est électoralement pénalisant.
Il faut appeler un chat, un chat.
Le président de la République, entouré de fin lettrés, a du entendre parler de Fontenelle qui a écrit « Pour trouver la vérité allez à l'opposé de la multitude »
Dans la précipitation c’est ce qu’il engage au niveau d’une éventuelle « taxe Tobin », qui retombera sur le nez de l’épargnant, car appliquée a notre seul hexagone, elle sera réglée par les banques, pour ne pas pénaliser la place financière parisienne. C’est aussi la posture avec une TVA sociale, dévaluation fiscale, qui est inappropriée à certaines économies comme la notre.
En effet et c’est là ou il va falloir parler vrai, notre économie est basée sur la consommation, notre système social est basé sur le denier public, dés lors ce qui renchérit un produit à l’achat, freine la consommation. Cette consommation freinée, grippe l’économie, accentue le marasme social, et consomme du denier public en dépenses ... sociales.
L’Allemagne compte prés de 500000 PME/PMI qui exportent, là ou la France en réunit environ 50000, aussi une économie tirée par son exportation peut faire de la TVA sociale ou de la dévaluation fiscale, là ou la notre doit y regarder a 2 fois.
Y regarder a 2 fois sauf a revisiter son modèle social, et a remettre a plat tout une série de privilèges, fiscaux, sociaux et surtout statutaires.
C’est là qu’est la vraie question, c’est là ou il va falloir avoir le vrai courage, c’est là ou les citoyens qui sont libres et ne cherchent pas a sauver des mandats seront plus utiles que notre personnel politique actuel.
Vaste chantier, me direz vous, il est pourtant indispensable et seuls les rares candidats, libres, qui n’ont d’ascenseurs à renvoyer a personne, qui ne sont prisonniers d’aucun dogme, seront en capacité d’y répondre. Puissent les citoyens et en particuliers les jeunes, les entendre et poser les bonnes questions.
Richard Hasselmann
« Notre économie est basée sur la consommation, notre système social est basé sur le denier public ». En quelques mots vous résumez les maux de notre société habituée à beaucoup consommer (ce qui est une bonne chose pour la croissance sauf s’il s’agit de produits importés, ce qui est notre cas) et notre système social est basé sur les recettes fiscales (ce qui signifie produire plus que nous consommons et importer moins, ce qui n’est pas notre cas).
RépondreSupprimerBien sur, on peut supprimer les niches fiscales, on peut taxer davantage les classes aisées, on peut augmenter la TVA, mais on ne résoudra rien et on finira par stopper définitivement le navire. D’un côté on aura des entreprises qui ne produisent pas et n’investissent pas parce qu’elles n’ont pas de clients, on aura des clients qui préfèrent garder leur argent par peur du lendemain ou qui auront moins pour dépenser à cause de la pression fiscale, on aura des dépenses sociales qui vont flamber avec un chômage en hausse et des recettes en baisse.....et perpetuum mobile !
Alors on nous dit : produisons français et local, excellente idée qui permettra à nos entreprises de se refaire une petite santé et de recruter (ce qui signifie un plan de relance financé par l’emprunt), mais nous sommes dans un système global et c’est nos voisins (à part l’Allemagne et quelques autres) et partenaires économiques qui ne sont déjà pas au mieux qui vont souffrir et mettre le système en péril, déplacer le danger n’annule pas le danger.
En vérité, la solution ne peut être que globale et passe par une prise de conscience civique d’États et de citoyens responsables et fortunés (il y en a qui ont fait des propositions) qui accepteront parce qu’ils en ont les moyens de faire un effort particulier pour permettre à l’ensemble de revenir à des niveaux acceptables. Nous avons vécu au-dessus de nos moyens et nous demandons à l’oncle à héritage de payer nos dettes, mais on ne peut tondre deux fois de suite le même mouton. Cela signifie en contrepartie que la collectivité prend l’engagement et se donne les moyens de ne pas reproduire la situation actuelle, en repensant son système de valeurs et en adoptant une gestion vertueuse, en éradiquant les paradis fiscaux et en mettant fin au casino de la spéculation hasardeuse.
Tant que nous aurons les institutions et les responsables (le mot n’est pas adéquat) politiques actuels, et pas seulement en France, le système va continuer à vivre d’expédients jusqu’à ce que la banque saute et aucune solution sérieuse et durable ne sera trouvée
Mr HASSELMANN, nous venons d'apprendre que vous avez été nommé Directeur de campagne de C LEPAGE pour la présidentielle et êtes également en charge de la stratégie.Votre Billet au gure bien de ce que devrait être le projet de madame LEPAGE, mais aura -t-elle 500 signatures dans la jungle actuelle.
RépondreSupprimerAnonyme 1 Frappé au coin du bon sens, et notamment quand vous dites que les fortunés doivent faire un effort particulier.Si nous voulons sortir de l'impasse et sauver les grands pans de notre solidarité, il faut etre INEGALITAIRE dans les prélévements et verser non pas en fonction de droits acquis mais de besoin effectifs.
RépondreSupprimerAnonyme 2 Vous avez de bonne informations mais je n'entends pas mélanger les genres.cela dit le poste qui m'échoit, va permettre de faire avancer le crédo LIBR'ACTEURS pour un citoyen acteur de son destin.Corinne LEPAGE est effectivement victime d'un blocage organisé, mais la vraie victime c'est la démocratie.
A quelle date mme LEPAGE va dévoiler son projet.Sa candidature si elle trouve 500 signatures pourrait séduire tous les abstentionnistes dégoûtes de ce cirque!
RépondreSupprimerBonne année tous c'est encore valable!