dimanche 23 décembre 2012
SMALL IS BEAUTIFULL.
Je souhaite revenir ici sur un commentaire d’un économiste allemand Gerb HABERMANN, qui relève 7 raisons qui font de la SUISSE, le pays le plus compétitif du globe selon le dernier forum économique mondial qui parle de "la confiance : valeur clé du contrat social".
L’intérêt réside dans le parallèle à tirer entre la gestion de l’entreprise et la gestion du pays et plaide, pour l’achèvement de la décentralisation et la main redonnée à la proximité.
La SUISSE est un petit pays, et chaque niveau de management (ou de gouvernement) coûte moins cher qu’ailleurs. La taille commande aussi la réactivité et l’agilité générale des acteurs. On observe par ailleurs dans les entreprises comme dans le pays que l’échelon le plus élevé est aussi celui qui coûte le plus cher.
La SUISSE compte le moins de fonctionnaires intermédiaires, cela donne un vrai pouvoir à l’électeur, et l’élu est responsable et identifiable.
La SUISSE laisse à son échelon fédéral un faible pouvoir pour lever l’impôt. C’est l’échelon local qui lève l’impôt dont il a besoin et s’efforce de le faire à bon escient pour ne pas pénaliser l’initiative et attirer l’activité.
Les décisions prises au niveau local, répondent aux besoins réels identifiés par les populations concernées. Ainsi très peu sont regardées comme mauvaises ou ne répondant pas aux attentes, et les réactions en correction sont rapides.
La neutralité politique, est une religion, qui s’applique également à la gestion des affaires. L’intérêt personnel est toujours subordonné à l’intérêt et l’efficacité collective.
La mentalité n’est pas guidée par des considérations ethniques, de langues ou de religion mais bien par une attitude vis-à-vis du travail, du respect qu’il doit engendrer et de la distinction entre le souhaitable et le possible.
Enfin et peut être surtout et vous comprendrez pourquoi, nous vous restituons cette petite analyse :
La SUISSE ne compte pas de politiciens de carrière. Les citoyens consacrent un temps de vie à la politique collective tout en conservant par ailleurs leur travail. Cela permet d’éviter les compromissions et les conflits d’intérêts.
Concluons en tirant la leçon de tout cela, le management de l’entreprise comme celui de la cité, est pénalisé, stagne et est contre productif quand, il est trop centralisé et qu’il reste trop longtemps entre les mêmes mains et mêmes autorités.
L’un des pays voisins de la SUISSE fief de la pensée unique, des castes, des corporatismes, du poids de sa fonction publique et de son centralisme jacobin, devrait y réfléchir et commencer par le commencement…..LA FIN DU CUMUL DES MANDATS, mais c’est un air connu que la commission JOSPIN va essayer de servir en brouet insipide, à nous d’y veiller pour y mettre un peu d’épices !!!
R HASSELMANN
8 commentaires:
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En mettant fin au cumul des mandats, on va multiplier le nombre de mandataires. Catastrophe ! On risque ainsi d'augmenter le nombre de politiciens de carrière.
RépondreSupprimerDonc, oui à la fin du cumul des mandats, mais avec en parallèle une réduction du nombre d'élus.
Et si nous voulons vraiment en finir avec les politiciens de carrière, il faut taper au portefeuille, avec une forte baisse de leur rémunération (et avantages divers, exorbitants dans la période actuelle).
Comment y parvenir ?
Oui réduction du nombre d'élus, cantonnement de la longévité et statut de l'élu d'autant plus performant que le temps hors de l'emploi de base et le temps consacré laisseront la place pour les mises a niveau et la poursuite du cursus pro.
RépondreSupprimerOccasion de faire part aux lecteurs d'une reflexion pleine d'humour qui me parvient pour NOEL sui a mes articles.
Les Français sont des veaux pour de GAULLE les SUISSES ont le canton de VAUD, Les Français ont un SAPIN qui perd ses emplois, il nous reste a avoir ......les boules (de Noel).
Convenez que l'approche de 2013 avec cette tonalité augure de grandes choses.Bon Noel et Bonne année!
Mr HASSELMANN je vous ai entendu intervenir recemment dans le cadre d'une rencontre sur l'organisation du travail.Vous semblez avoir une experience particulière dans ce que vous avez appelé l'écologie du collaborateur et le management ethique.Toute la salle a été dans votre sens, vous devriez appliquer cela au niveau du citoyen.Bon Noel a vous et merci.
RépondreSupprimerFrance inter ce matin un syndicaliste FO annonce les assureurs de complémentaire santé sont membres du MEDEF!
RépondreSupprimerJe vois que je ne suis pas le seul a avoir entendu cette anerie, qui laisse trés mal augurer des négociations sur l'emploi.Le même syndicaliste qui semble ne pas faire la différence entre les MUTUELLES et les ASSUREURS, c'est glorifié de la place de FO...première centrale syndicale de la Fonction publique d'ETAT, encore un élement inquiétant quant a la pertinence des négociateurs....avec le secteur privé!!!
RépondreSupprimerCette fascination sur la limitation du nombre de mandats (je n'en ai aucun), la limitation de la durée, la non réégibilité... tout cela me paraît suspect. Pour ne pas parler du temps de "règne" dans le CAC 40 (M. Bébéar ou autres qui pèsent sur les affaires pendant des décennies), je soulignerai simplement que Je regarde parfois, avec mon fils, des émissions politiques présentées par LES MEMES commentateurs que lorsque j'avais son âge (El Kabach et autres). Le drame quand PPDA s'est fait virer, quelle blague!
RépondreSupprimeralors pourquoi vouloir à tout prix avoir une classe politique éphémère et incompétente. Cela fera les affaires de qui?
Talleyrand disait que pour que les hommes d'affaires fassent bien leurs affaires il suffisait que les gouvernants fassent mal les leurs. Suivez mon regard
Bonjour Monsieur FAVIER,
RépondreSupprimerPlutôt qu’un long discours, l’article qui suit http://www.wikistrike.com/article-sur-577-deputes-339-sont-cumulards-107569806.html explique que 339 députés sur 577 détiennent un autre mandat. Pour décrocher leurs investitures, les candidats socialistes s’étaient engagés à respecter un principe voté par les militants en 2010 : démissionner de leurs mandats locaux dans un délai maximum de trois mois après la tenue du scrutin. Si vous en avez le temps, lisez également cet excellent article de Libération http://www.liberation.fr/politiques/2012/11/04/la-semaine-baclee-du-cumulard_858024 qu’on ne peut soupçonner d’hostilité à la majorité actuelle qui explique bien la dure vie d’un député.
Au Sénat, ils font mieux : 82% des sénateurs cumulent les mandats. Lyon Capitale a établi un classement http://www.lyoncapitale.fr/Journal/univers/Politique/FRANCE/Senat-ceux-qui-bossent-ceux-qui-se-planquent .
Pris au hasard, Monsieur Jacques GILLOT sénateur PS de la Guadeloupe, également président du conseil général de son département et adjoint au maire de la ville de Gosier; à moins qu’il n’ait le don d’ubiquité, ses électeurs ne peuvent lui reprocher de le voir trop souvent, les contribuables et les électeurs qu’il représente auraient par contre leur mot à dire.
À leur décharge, les sénateurs assument. La devise du Sénat est : la démocratie n’a pas de prix, mais elle a un cout.
Rassurez-vous, la fronde des sénateurs contre les propositions de la commission JOSPIN empêchera peut-être le vote d'une loi anti cumul et nous aurons les mêmes pendant de longues années.
la Suisse est un réel exemple et une source d'inspiration. Alors soyons un peu Suisse.
RépondreSupprimercommençons par ouvrir un compte à l'UBS