Les candidats à l'élection présidentielle devraient s'inspirer de la devise olympique pour bâtir leurs programmes pour 2017. Au lieu de cela, c'est trop lent, trop frileux et trop mou.
Les Jeux Olympiques viennent de s'achever avec un record de médailles (42) pour les athlètes français
, faisant honneur à la devise olympique : « citius, altius, fortius »
(plus vite, plus haut, plus fort). Si nos champions se sont surpassés,
ce n'est pas vraiment le cas des nombreux candidats à l'élection
présidentielles de 2017. En l'état actuel, c'est trop lent, trop frileux
et trop mou !
Le temps est venu pour une
nouvelle citoyenneté active qui conduit de nouveaux modes de sélection
de ses mandataires élus. Les rapports, les articles et éditoriaux
publiés ici ou là prouvent que tous les blocages sont identifiés et que
nombreux sont ceux qui savent ce qu'il faut faire. L'écoute attentive du
terrain, l'immersion dans l'initiative citoyenne de proximité
permettent de conforter un schéma stratégique, à l'aune duquel
devront être jaugés les impétrants de 2017.
Il
doit être construit sur quatre piliers : une réforme sans faiblesse du
cadre institutionnel ; une approche innovante d'un nouveau modèle social
; une déclinaison lucide des enjeux et responsabilités des acteurs
économiques, dans un nouveau contexte géopolitique ; une prospective
réaliste de la transition écologique indispensable.
Les valeurs olympiques appliquées à la politique
Plus
vite dans la réforme territoriale, pour aller au bout de la
décentralisation qui, n'en déplaise aux sénateurs, qui souhaitent
imposer « leur train». Osons un conseil de la citoyenneté associative en
lieu et place du Sénat et du Conseil économique et social.
Plus
haute l'ambition d'un nouveau modèle social, qui élargit la base
solidaire, en matière de retraite, et d'emploi, et instaure un système
de santé qui donne la primauté absolue au citoyen acteur de sa santé,
financeur, et toujours patient par l'âge, la maladie ou l'accident.
Plus
forte l'impérieuse nécessité de reconnaître l'entrepreneur qui prend le
risque et qui crée l'emploi. Reconnaissance assortie de confiance quant
à la gouvernance et au respect de la valeur travail et identifie le
tiers secteur comme réponse appropriée pour de vraies missions de
service public.
Enfin, plus vite, plus
haute, plus forte, la conscience de la terre, pour que le développement
durable mérite sa définition, et ce qui se fait aujourd'hui n'obère pas
lourdement le quotidien des générations futures. Tout cela en proximité,
le citoyen est en capacité de le comprendre et d'y apporter sa pierre, à
condition qu'on veuille bien expliquer sans céder au populisme et la
démagogie.
Sans céder au populisme et à la démagogie dites vous!On est très très mal partis.Vous nous direz comment vous allez réussir à faire entendre votre sagesse, alors que vous avez du mal a organiser vos propres troupes!
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