Ce mardi 5 novembre a l’initiative de l’INSTITUT SANTÉ dont LIBR'ACTEURS est co-fondateur,,
s’est tenu a la Faculté de Médecine de Paris, le second colloque de restitution
des travaux menés par un panel de professionnels et de citoyens, pour refonder
notre système de santé.
Il se dégage à l’issue des présentations, tables rondes et
débat plusieurs lignes de force.
La santé, est le bien le plus précieux du citoyen, et pilier
d’un modèle social ambitieux, gardien de nos valeurs républicaines de liberté
d’égalité et de fraternité (solidarité). Il y a donc une ardente obligation
collective à veiller à cette santé, dont le soin est une composante, précédée
par la prévention, la pédagogie et la veille environnementale.
Tout au long des débats, une constante est apparue, celle du
financement, et de l’équilibre des finances publiques. Budgets de l’Etat et de
la Sécurité Sociale, affectation des ressources, lutte contre les gaspillages
et les fraudes autant de questions à traiter, pour mobiliser les moyens
indispensables.
Au moment où l’on cherche a résorber notre déficit
budgétaire et a présenter des finances publiques attractives, il semble utile
de rappeler quelques règles de nature a impacter le sujet.
En matière de social, la France a opté pour la
DEBUDGETISATION, en logeant dans un budget annexe, le financement de la
Sécurité Sociale, qui chaque année justifie une loi de Finances dédiée. A la
SS, précédée par la séquence obligée du PLFSS .
Cela est bel et bon à condition que l’on soit cohérent et
que l’on aille au bout de la démarche en dispensant le budget de la sécurité
sociale des lourdeurs du droit budgétaire classique. Sans entrer ici dans le
détail, pour illustrer le propos, il suffit d’évoquer une règle : La non-affectation
des recettes aux dépenses. Appliquée au budget de la sécurité
sociale, cette règle est contreproductive. Pour que le citoyen accepte l’effort
(nouvelles contributions ou économies sur certains postes), il faut au
contraire que son produit soit traçable et clairement affecté à une prestation
jugée indispensable et pertinente par le plus grand nombre.
Il est temps, dans ce pays de sortir des vieilles lunes qui
entravent l’audace et la nécessité des réformes vraies. Le produit de la « vignette
automobile », qui, en son temps a servi à toute autre chose qu’au petits
vieux doit, en creux, servir à la réflexion.
Nos membres, sympathisants et lecteurs trouveront sur le
site www.institut-sante.org, les
propositions, regroupées dans un ouvrage à paraitre aux éditions FAUVES : « ET
ALORS ! LA REFORME GLOBALE DE LA SANTÉ, C’EST POUR QUAND ? »
R HASSELMANN
Merci pour cette éclairage et pour votre volonté de pédagogie.Il est certain que cette règle est ignorée du grand public et sans doute de la majeure partie des élus de tous bords.
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RépondreSupprimerIl faut beaucoup de patience et sans doute tout remettre a plat.Inventer une nouvelle forme d'expression démocratique et le cadre juridique de cette expression.Ce ne doit pas être un parti, une association,,ou un vague collectif.
RépondreSupprimerLa réflexion est ouverte, les municipales peuvent constituer un bon moment d'expérimentation.
Merci de vos apports.
R HASSELMANN
Pt de LIBR'ACTEURS