J’ai participé il y a quelques années, a un colloque sur le système financier ou nous pointions les menaces qui se sont révélées exactes.
La crise a éclaté, mais les leçons ne sont pas tirées, et les grandes banques principales responsables, repartent comme « en 14 », après s’être délestées d’une partie de leurs dettes sur les contribuables, via le denier public.
A ce jour et sauf erreur, rien de nouveau en matière de « garde fou », le G20 doit d’abord et simplement reconnaître qu’une réglementation financière mondiale est une parfaite utopie, voire une hypocrisie. Cela est incompatible avec l’égoïsme des nations, et le « lumpen protectionnisme » via la guerre des monnaies.
On se gargarise avec "BALE III", mais le risque est toujours là, il est au contraire encore plus grand car désormais « planqué » dans les plis obscurs de la gestion alternative, celle ou le quidam y perd son latin le « hedge fund » ou le « private equity »
L’accord européen sur la gestion alternative est a cet égard consternant, on y note le poids du lobbying anglo- saxon, quand on relève que les gestionnaires de fonds non européen, ne seront soumis a contrôle qu’en 2015 et que les régimes nationaux « privés » perdureront jusqu’en 2018.
Le G 20 doit être l’occasion de faire le bonheur de la vieille Europe contre elle-même en, harmonisant une règle de conduite mondiale pour tous les gestionnaires alternatifs, a quelques endroits du globe qu’ils officient. Le must serait d’initier sous l’égide du FMI une Autorité Mondiale des Marchés Financiers » véritable lanceur d’alerte dotée de pouvoirs coercitifs forts. Cela toucherait un secteur précis mais qui va devenir très dangereux, car « off record » !
Dans le même temps, pour sortir du cercle démoralisant du coercitif et du contrôle, le G20, pourrait tracer l’ébauche d’un vrai projet pour l’entreprise monde, en faisant un constat des atouts a valoriser.
En résultante, et en utilisant les progrès scientifiques et la mondialisation, l’entreprise monde pourrait se fixer des objectifs ambitieux, en matière de santé, d’éducation, et de sauvegarde de l’emploi de proximité notamment
Je reprends ici pour conclure 2 formules qui me tiennent a cœur :
« Simul et Singulis » (ensemble tout en restant soi-même)
Et
Les progrès et les réformes ont pour pires adversaires tous ceux qui prospèrent dans l’ordre en place, et pour tièdes défenseurs, tous ceux qui peuvent espérer prospérer dans l’ordre nouveau » (Machiavel)
Richard HASSELMANN
Crédit photo
Worldnews
La crise a éclaté, mais les leçons ne sont pas tirées, et les grandes banques principales responsables, repartent comme « en 14 », après s’être délestées d’une partie de leurs dettes sur les contribuables, via le denier public.
A ce jour et sauf erreur, rien de nouveau en matière de « garde fou », le G20 doit d’abord et simplement reconnaître qu’une réglementation financière mondiale est une parfaite utopie, voire une hypocrisie. Cela est incompatible avec l’égoïsme des nations, et le « lumpen protectionnisme » via la guerre des monnaies.
On se gargarise avec "BALE III", mais le risque est toujours là, il est au contraire encore plus grand car désormais « planqué » dans les plis obscurs de la gestion alternative, celle ou le quidam y perd son latin le « hedge fund » ou le « private equity »
L’accord européen sur la gestion alternative est a cet égard consternant, on y note le poids du lobbying anglo- saxon, quand on relève que les gestionnaires de fonds non européen, ne seront soumis a contrôle qu’en 2015 et que les régimes nationaux « privés » perdureront jusqu’en 2018.
Le G 20 doit être l’occasion de faire le bonheur de la vieille Europe contre elle-même en, harmonisant une règle de conduite mondiale pour tous les gestionnaires alternatifs, a quelques endroits du globe qu’ils officient. Le must serait d’initier sous l’égide du FMI une Autorité Mondiale des Marchés Financiers » véritable lanceur d’alerte dotée de pouvoirs coercitifs forts. Cela toucherait un secteur précis mais qui va devenir très dangereux, car « off record » !
Dans le même temps, pour sortir du cercle démoralisant du coercitif et du contrôle, le G20, pourrait tracer l’ébauche d’un vrai projet pour l’entreprise monde, en faisant un constat des atouts a valoriser.
En résultante, et en utilisant les progrès scientifiques et la mondialisation, l’entreprise monde pourrait se fixer des objectifs ambitieux, en matière de santé, d’éducation, et de sauvegarde de l’emploi de proximité notamment
Je reprends ici pour conclure 2 formules qui me tiennent a cœur :
« Simul et Singulis » (ensemble tout en restant soi-même)
Et
Les progrès et les réformes ont pour pires adversaires tous ceux qui prospèrent dans l’ordre en place, et pour tièdes défenseurs, tous ceux qui peuvent espérer prospérer dans l’ordre nouveau » (Machiavel)
Richard HASSELMANN
Crédit photo
Worldnews