mercredi 24 janvier 2018

FORMATION PROFESSIONNELLE,3 options impossibles!







6 millions de chômeurs peu ou pas qualifiés et un marché de l’emploi en mutation rapide constituent l’environnement de la réforme (promise) de la formation professionnelle. Le choix entre l’État, les partenaires sociaux et le "marché" est-il pour autant possible ?

Winston Churchill affirmait que "le succès, c’est d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme intact." Tous ceux qui ont promis ou envisagé un jour de réformer la formation professionnelle depuis 30 ans ont certainement cette citation à l’esprit.
E Macron proposait dans son programme, comme nombre de ses prédécesseurs, un "effort national de formation sans précédent" et "un effort massif pour l’apprentissage". Le sujet est même qualifié de "pierre angulaire" du programme sur le site d’En Marche (consultation close, mais on peut encore lire les questions). C’est dire l’importance de la promesse.
Un mot au préalable sur le contenu de l’expression. Souvent associée à l’apprentissage, elle n’a pourtant que peu de lien avec lui. L’apprentissage est une possibilité de formation initiale – acquisition d’un premier métier – par une voie alternative à celle de l’enseignement traditionnel. En conséquence, elle est plutôt pensée pour un public jeune afin de mieux l’intégrer sur le marché du travail.
À l’inverse, la formation professionnelle vise essentiellement un public adulte afin de permettre à celui-ci de compléter ses compétences, d’en acquérir de nouvelles, voire de changer complètement de métier.
Le lien entre ces deux notions est seulement motivé par le sentiment d’échec des politiques menées en leur nom ; identique et souvent associé à un gâchis de l’argent public.
L’État, les syndicats ou le marché ?
Concentrons-nous sur la seule formation professionnelle. À qui la confier ? Quels en sont les objecntifs ? Et les moyens ? Ce sont les 3 questions essentielles.
Le pouvoir politique dispose de trois possibilités pour confier cette responsabilité : à l’État et/ou aux collectivités locales, aux partenaires sociaux ou au marché. En France, nous avons fait le choix des seconds dans les années 70. Avec le succès que l’on sait. Le gouvernement envisage donc de changer d’option, mais le peut-il vraiment ?
L’hypothèse d’une compétence confiée à l’État ou aux Collectivités locales n’est rien moins qu’audacieuse. L’idée de réunir en "une seule main" l’action publique sur l’emploi, l’insertion et la formation" pourrait s’entendre si les politiques publiques menées au nom des deux premiers objectifs étaient efficaces. Si l’appareil public n’était pas trop souvent bureaucratique, lourd et sans imagination.
La confier au "Marché" ne serait pas moins audacieux. Politiquement, tout d’abord, tant nous sommes en France peu ouverts à cette idée. Pratiquement aussi, car les bouleversements sur l’organisation établie seraient considérables. À titre d’exemple, il faudrait ainsi monétiser les droits de CPF (compte professionnel de formation) pour rendre chacun autonome et libre de choisir ce que des organismes indépendants proposeraient. On perçoit les bouleversements que cela occasionnerait.
Le maintien entre les mains des partenaires sociaux serait perçu, à juste titre, comme un renoncement aux promesses de "transformation" du pays. Enveloppée avec des engagements aux bénéfices des demandeurs d’emploi sans qualification et une réforme technique de l’outil CPF, elle serait toutefois la voie de la facilité. Modifierait-elle les perspectives de la population active française et celles de notre organisation économique ? Peu probable.
Imaginer une nouvelle solution, remettre à plat mise en œuvre et financements
À l’instar du marché du travail, avec ses "insiders" et ses "outsiders", le champ de la formation professionnelle est largement inaccessible à ceux qui en ont le plus besoin. Dès lors, l’intérêt de la société est-il d’organiser des compléments de formation ou de générer une seconde chance à ceux qui n’ont pas optimisé la première – l’École – ? Pour l’action publique, j’opte pour la seconde réponse.
Outre les besoins constatés aujourd’hui – 6 millions de chômeurs peu ou pas qualifiés, et une population active modestement qualifiée –, les mutations rapides du marché du travail devraient nous inciter à concevoir un deuxième temps de formation dans une vie professionnelle s’étirant (bientôt) sur 50 années.
Si tel devient l’objectif – mais le débat ne devrait-il pas d’abord se concentrer sur l’objectif ? –, nous pouvons imaginer les moyens et l’organisation pour l’atteindre.
Face à la complexité de l’univers professionnel et la palette des formations et métiers possibles, il est impératif que l’instrument par lequel se déclenche le droit à l’acquisition de nouveaux savoirs soit simple, compréhensible par tous et rapide à mettre en oeuvre.
Dans sa situation actuelle, l’État est incapable d’être celui qui mettra en oeuvre. Trop lent, bureaucratique, trop éloigné du terrain, trop imperméable aux outils numériques. Les collectivités locales ne sont guère mieux loties. Les branches professionnelles sont bien placées pour l’accès aux métiers existants, aux aspects pratiques de l’apprentissage de métiers (parc machines pour l’industrie ou l’agriculture). Leur organisation est toutefois trop lourde pour se voir confier, seules, la mise en oeuvre du principe de seconde chance professionnelle. D’autres acteurs – associations, entreprises – participeront du transfert de connaissances et apporteront la souplesse et l’ouverture nécessaires aux évolutions du marché du travail.
Si la mise en oeuvre est partagée, le financement doit-il l’être aussi ? Faut-il en finir avec les comptes DIF, CPA et autres CPF ? Certainement, car après 20 ans d’activité professionnelle ininterrompue, un salarié dispose de 160 h de DIF/CPE : à quel nouveau métier peut-il accéder avec cela ? Aucun.
Les Français ont compris le principe "on cotise, on obtient des droits". Pourquoi ne pas reconstruire la formation professionnelle sur celui-ci ? Les employeurs abonderaient sur la fiche de paie, les travailleurs autonomes seraient libres de le faire, l’État abonderait le compte de chaque personne active pour sortir de la dualité in/out sur le marché du travail.
Une telle organisation fait le pari de l’autonomie de nos concitoyens. Elle n’exclut pas naturellement une régulation de la part de l’État quant à la valeur des titres professionnels ou diplômes délivrés par les divers formateurs. Elle n’interdit pas aux employeurs de déployer des outils complémentaires pour former leurs collaborateurs. Elle impose l’idée que l’élévation générale de la compétence de la population active est une responsabilité partagée qui ne saurait se voir accaparée par un seul acteur. 
Eric LAFOND
Membre Fondateur de LIBR'ACTEURS.



dimanche 21 janvier 2018

PACTE CLIMAT 2020.


MILLE MILLIARDS POUR LE CLIMAT

L’écologie pour l’emploi et l’Europe

C’est une solution « scandaleusement simple » que nous proposent Jean Jouzel, vice-président du GIEC et prix Nobel, et Pierre Larrouturou économiste « indépendant ». Dans l’ouvrage qu’ils viennent de publier. « Pour éviter le chaos climatique et financier » éditions Odile Jacob, ces « grosses pointures » nous livrent leurs raisons d’espérer. Et de proposer un plan : « Mille milliards pour le climat » qui permet de diviser par quatre nos émissions de gaz à effet de serre tout en créant 600 à 900 000 emplois (bâtiment, agriculture, réparation et maintenance… tout en réduisant le budget chauffage et énergie des ménages !). Encore faut-il savoir comment financer un tel plan.
Les auteurs proposent par conséquent deux axes principaux :
1) Taxer : taxe carbone, taxe sur les transactions financières, impôt Européen sur les sociétés…
2) Financer. Puisque la BCE a su injecter 2 500 milliards pour sauver les banques et la spéculation en 2008, il est possible d’injecter 1 000 milliards au profit de l’économie réelle, de l’emploi (souvent de proximité) et pour le climat.
Enfin une approche qui offre des perspectives intéressantes et tourne le dos à cette opposition calamiteuse entre économie et écologie.
Et c’est d’autant plus vrai que l’approche de ces auteurs est résolument Européenne. Ce qui fait dire également que l’écologie pourrait bien « sauver » l’Europe ! Donner à nouveau du sens à la citoyenneté Européenne. Du rêve ? Pas sûr. Car à en croire les nombreux spécialistes et personnalités de toutes tendances qui déjà soutiennent leurs propositions (Appel pour un Pacte Finance-Climat Européen : https://climat-2020.eu/l-appel/) ces propositions risquent de faire rapidement du bruit dans les capitales Européennes et à Bruxelles. Car une proposition de traité européen va être présentée en vue d’une approbation par referendum dans tous les Etats en même temps. De quoi remplir le verre à moitié plein !
Certes ces propositions dérangent les lobbies, la finance et l’ordre établi dont il ne faut pas sous-estimer la puissance. Raison pour laquelle la mobilisation citoyenne sera déterminante. Pour sa part, le Laboratoire de la Transition et ses partenaires soutiendront cette initiative au niveau de la Drôme et de l’Ardèche.

Pour le Laboratoire de la Transition et Écologie au Quotidien
Jean-Louis Virat
Membre fondateur de LIBR'ACTEURS

jeudi 11 janvier 2018

VOUS AVEZ DIT "COPIEAS"?







L’un de nos membres comme de très nombreux citoyens, découvre le COPIEAS. Surprenant quand on sait que derrière ce sigle se cache le CONSEIL d’ORIENTATION pour la PARTICIPATION, L’INTERESSEMENT, l’EPARGNE SALARIALE et l’ACTIONNARIAT SALARIE.
Au moment où se pose la question de la relation capital travail dans la mise en place de l’entreprise vertueuse rêvée par le Président de la République beaucoup découvrent une instance dont la vice -présidence a été assurée par un certain C CASTANER. Le lecteur curieux ira découvrir la composition de ce Conseil récemment élargi pour y accueillir l’UDES (Union des employeurs de l’Économie sociale). Ce décret modificatif de décembre 2017, n’est pas neutre, dans la mesure ou il révèle le poids enfin reconnu des entreprises de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS) et en creux la confirmation de la recherche d’interlocuteurs plus pertinents que les syndicats traditionnels.
Fidèle à sa démarche, pour ne pas dire sa stratégie, le gouvernement met en œuvre par petites touches la feuille de route du Président, avec le classique « dans le même temps » qui permet de garder ouvertes toutes les échappatoires en fonction des réactions du corps social.
La participation du salarié au plan actionnarial, n’est qu’une facette d’un investissement plus large, qui doit modifier sensiblement la place des entreprises dans la société du nouveau siècle. Cette question est elle-même largement impactée par la mise en place progressive du nouveau COMITE SOCIAL et ECONOMIQUE (CES) qui concernera au plus tard dans 2 ans toutes les entreprises de plus de 11 salariés.

Dans un tel contexte, il est urgent et prudent, de ne pas laisser la bride sur le cou, a des acteurs convenus, les partenaires sociaux, surtout si les chefs de chorale sont eux-mêmes issus, pour l’une du syndicalisme historique, pour l’autre du patronat paternaliste.
Le monde a changé, les formes travail ont évolué, l’Entreprise est en voie de mutation. Cela mérite attention, et ne peut se résumer a de grands mots. Ainsi après la très célèbre SOCIETE CIVILE, le nouveau concept a la mode :LA GOUVERNANCE.
C’est à croire que tout ce beau monde n’a pas entendu parler du management éthique qui a fondé la mutation des rapports internes dans les entreprises et mis en œuvre avec succès dans certaines administrations pionnières dés la fin des années……70 !
Le COPIEAS dans un rapport de 2014 passé totalement inaperçu traite de la gouvernance abordée sous l’angle de l’actionnariat salarié.
Cette approcher ciblée est à retenir dans la mesure ou elle énumère des prérequis applicables à toute volonté sincère de replacer l’humain au centre de l’entreprise sans spolier le chef d’entreprise.
Il s’agit simplement d’organiser l’information la plus large des salariés, de leur donner une formation pour leur permettre de comprendre les enjeux et les choix, voire de les faire accompagner par des tiers de confiance extérieurs.
La transparence la plus large, la traçabilité et l’exhaustivité des informations, l’identification des domaines « sensibles », la communication commentée autant de jalons, pour que l’entreprise publique ou privée, joue totalement son rôle de cément et se nourrisse de tous ses talents humains.
Beaucoup l’ont mis en œuvre avec succès, il suffit simplement de faire appel aux bons interlocuteurs ou prescripteurs, les résultats seront au rendez-vous !
R HASSELMANN

dimanche 31 décembre 2017

QUI TROP EMBRASSE.......










Un titre qui vient a l’esprit pour clore 2017 et ouvrir 2018, compte tenu du menu de réformes roboratif proposé aux français par l’exécutif. Jugez-en, réforme constitutionnelle, réforme de l’entreprise, réforme de l’Etat dans un même élan.
Ce simple constat fait, convenons que le Président, a souhaité aller vite, et proclame qu’il entend associer la société civile. Gardons en tête que le même Président, qui est un fin lettré et un remarquable stratège, a fait imploser toute opposition crédible .A l’évidence il connait les HORACE et les CURIACE, les techniques de MITHRIDATISATION et de BALKANISATION et  la réalité d’un corps social  prêt a admettre beaucoup et même qu’un Ministre tance l’INSEE quand l’institut propose des chiffres qui déplaisent.
La Société civile, va devoir être vigilante, et les vigies citoyennes, en forme d’Observatoires, Collectifs, ou Instituts divers et variés, vont devoir sortir de « la parole verbale » pour peser effectivement, dans chaque chantier ouvert.
Encore faut-il savoir ce qu’est cette société civile dont beaucoup parle, mais dont peu savent ce qu’elle est ! Au même titre que rares sont ceux qui ont déjeuné avec une personne morale, très peu appréhendent les contours d’une société civile polymorphe

Il est donc indispensable de bien identifier la vraie société civile et savoir où la trouver. Aristote fut le premier a en parler, Société Citoyenne dans sa bouche, il a servi de guide a J LOCKE ou MONTESQUIEU. Ce dernier pensait que la société civile avait un rôle essentiel à jouer, celui d’intermédiaire entre l’Etat et le Citoyen, nous sommes au cœur de la problématique.
Je ne reviens pas ici sur les enjeux de la réforme institutionnelle, objet d’un précédent billet, et mère de toutes les réformes. Parlons réforme de l’Etat et celle de l’Entreprise, qui méritent l’une et l’autre une importante pédagogie des enjeux. C’est à ce prix que la société civile joue son rôle, sans s’en remettre a l’invité de la dernière heure l’Intelligence Artificielle (IA) dont certains beaux esprits font la panacée.
La Société civile est un « ailleurs » entre l’Etat, la Famille et le Business. Elle est composée de citoyens agrégés par centre d’intérêts. Elle est assez bien représentée par le fait associatif, dès l’instant où celui-ci ne se galvaude pas dans des sectarismes outranciers ou en voulant singer le capitalisme dans ce qu’il a de plus nuisible.
La voix et la voie associative, creuset de la société civile, a son mot à dire dans les 2 chantiers évoqués supra.
S’agissant de la réforme de l’Etat, le monde associatif n’a que faire que la transformation de l’action publique (TAP), venant après la RGPP, ou la modernisation de l’action publique (MAP). L’association est au contact du réel, et est prête a assumer totalement de grandes missions de service public, en matière sociale notamment a condition de ne pas être bridée et étouffée par une administration tentaculaire et tatillonne. Un simple exemple, tous les français de plus de 50 ans se souviennent des cabinets de groupe, imaginés par des généralistes de terrain, mutualisant locaux et secrétariat, pour répondre aux attentes et alléger leurs contraintes. L’administration s’en est mêlé via les ARS, avec des obligations et diktats tels que les nouvelles Maisons médicales pluridisciplinaire peinent à séduire pour gommer les déserts médicaux.
Pour ce qui concerne la réforme de l’Entreprise, dans le sens d’une meilleure prise en compte du capital travail, de la valorisation de l’individu et du respect d’une certaine équité, là encore le fait associatif est précurseur. C’est à croire que le tiers secteur, cher à J DELORS n’existe pas. Là encore beaucoup glosent sur l’ESS (Economie Sociale et Solidaire) sans en connaître les contours, et en utilisant le label à des fins détournées. Point n’est besoin de sémantique, pour faire vivre harmonieusement capital et travail, il suffit de dresser une typologie précise des nouvelles formes d’emploi (NFE), de réaffirmer les règles de gouvernances, la traçabilité des comptes, l’affectation des résultats et le rapport décent dans la hiérarchie des salaires. Ces points structurent l’ESS. Ils ont servi de canevas à la charte qui régit le secteur. Elle sera facilement adaptable sans porter atteinte à la propriété privée de l’entrepreneur, et autorisera la remise au gout du jour de la participation que connaissent bien les vrais gaullistes sociaux
En ce début d’année face a de tels enjeux, il serait dommage de laisser la bride sur le cou a une technostructure administrative qui va noyer le poisson sous des circulaires et autres exceptions à la règle. Ce sera l’un de nos vœux pour 2018.
R HASSELMANN

mercredi 27 décembre 2017

LA MERE DE TOUTES LES REFORMES!










Le Président de la République propose a notre pays d’entrer enfin dans le vif du sujet. De commencer enfin par le commencement, reformer nos institutions, comme cela aurait du l’être fait de longue date.
Pour avoir animé depuis des années des réflexions sur le non cumul des mandats, participé en son temps au comite de simplification des relations avec le public, initié par R BARRE, observé le fonctionnement du CESE et recueilli le sentiment de nos concitoyens par des micros-trottoirs ici ou là, il est permis de dire que la réforme institutionnelle est la mère de toutes les réformes. Celle qui autorisera et facilitera toutes les autres, dans tous les domaines, car régénératrice de notre parlement, instituant une vraie chambre du futur citoyenne s et installant un Etat dans un rôle dynamique de stratège.

La réduction du nombre des parlementaires, le non cumul des mandats dans l’espace et le temps, comme le nouveau rôle que doit jouer un Conseil Economique Social et Environnemental (CESE), sont autant de fondations à ne pas négliger.
C’est le moment de parler vrai comme le demandait M CROZIER il y a plus de 30 ans. C’est le moment de mettre les actes en accord avec les mots.
Moins de parlementaires nationaux, mais uniquement attachés a l’écriture de la loi et son application. Une longévité élective cantonnée dans le temps, c’est dire clairement que la politique n’est pas un métier mais un temps de vie consacré au collectif, un citoyen impliqué dans un CESE constitué par tirage au sort, c’est un levier pour que l’Etat joue un autre rôle.
Aujourd’hui notre démocratie est dans la pure apparence. Un simple exemple parmi d’autres, la loi, croyez-vous qu’elle soit le fruit de la volonté du plus grand nombre. De fait elle est vite récupérée, déflorée, orientée par une aristocratie administrative technocratique, qui écrit le décret, la circulaire, l’instruction, la note de service. Il existe même, des notes internes, pour tenir compte de particularismes locaux. Par la succession de prose décrite, in fine, on peut être loin ,très loin de l’esprit de  la loi originelle !
Aussi bien s’agissant de la fin de la longévité politique, de la réduction du nombre des parlementaires nationaux que le rôle nouveau d’un CESE, animant les CESER (CESE Régional) cela commande une accélération de la décentralisation. En effet dès l’instant ou une collectivité territoriale disposera d’un vrai pouvoir économique et social, l’argument consistant à dire qu’il faut avoir un pied à Paris et un autre au plan local ne tiendra plus.
Mieux cela remettra l’Etat a sa vraie place, gardien de la cohésion nationale, en charge des grandes missions régaliennes et de l’international, et à l’écoute du terrain en aidant le local à réaliser ses aspirations.
Il y a fort à parier qu’une telle mutation soumise a référendum serait plus surement applaudie que le choix des fourches caudines partisanes du Congrés à Versailles !
R HASSELMANN

samedi 23 décembre 2017

SECOND DEGRES!










LIBR'ACTEURS termine l'année sur un constat accablant,l'INFOBESITE, cette surabondance d'information déversée par différents canaux, arrive sur des esprits incapables de trier le bon grain de l'ivraie.
Ainsi tout ce qui reléve du second degrés passe au dessus de la tête du plus rand nombre, et conduit a des commentaires risibles et inquiétants.Toute la subtilité des mots et de notre belle langue est inutile alors en guise de bonne année 2018 de bonnes fêtes et des voeux que nous formulons a titre individuel et collectif, ce texte de notre ami S GUYOT........certains y verront peut être du blasphème sait on jamais!!!!
Bien a vous
R HASSELMANN




Si Jésus naissait de nos jours...

Dans la nuit du 24 au 25 décembre, le Samu Social de Paris est intervenu auprès d’un couple de SDF qui avait trouvé refuge dans un square du 18e arrondissement de la capitale pour donner naissance à leur nouveau-né.
La police s’est immédiatement rendue sur place.
D’après les premières constatations, le couple serait originaire de Palestine et était en route vers Calais. Ils ont été placés en garde à vue.
Trois étrangers se présentant comme « mage » ont également été interpellés. Le Ministère de l’Intérieur s’interroge sur l’origine de ces trois hommes qui n’avaient pas de papiers d’identité mais étaient en possession d’or et de produits suspects.
Les 3 hommes prétendent être des "messagers de Dieu". La police anti-terroriste à ouvert une enquête préliminaire pour « association de malfaiteur en vue d’une entreprise terroriste ». Aucun d’eux ne serait fiché S.
Les produits suspects ont été envoyés en laboratoire pour analyse. D’après les services sociaux en charge de l’affaire, la mère de l’enfant ne serait pas majeure. Elle prétend être encore vierge et affirme que le bébé vient de Dieu. La consommation de stupéfiants, probablement amenés par les 3 étrangers, pourrait expliquer les délires de la jeune femme. Elle a été transférée au Centre hospitalier Sainte-Anne pour des examens médicaux et psychiatriques. Si son état mental le permet, elle pourrait être mise en examen pour non-assistance à personne en danger.
Le père, un charpentier d’une cinquantaine d’années, pourrait être poursuivi pour détention illégale de stupéfiants et détournement de mineure.
L’opposition s’est indignée du manque de places d’hébergements d’urgence en cette période de grand froid et n’hésite pas à désigner la responsabilité de la Ville de Paris. Face à ces accusations, Anne Hidalgo, la Maire de Paris, a immédiatement réagi en annonçant sur Twitter la création d’une taxe sur les véhicules pour financer de nouvelles places d’hébergement.
Le FN dénonce l’absence de contrôle aux frontières qui incite les étrangers à venir accoucher en France pour obtenir la nationalité française et bénéficier des allocations familiales.
Pour JL Mélenchon, ce drame social est la conséquence du capitalisme sauvage qui augmente les loyers et interdit aux familles modestes l’accès à un logement décent.
Dans sa traditionnelle allocution de fin d’année, le président Macron a souhaité rappeler que depuis son élection, le gouvernement avait ré-ouvert les places d’accueil qui avaient été supprimées par son prédécesseur.
Après examen médical, la jeune femme mineure a effectivement été reconnue vierge. Le couple a été placé en garde à vue pour rapt d’enfant.
Le dispositif Alerte Enlèvement a été déclenché.
S GUYOT