A la suite de la prise de position de D COHN BENDIT, dimanche soir préconisant a l'équipe de France de na pas jouer la rencontre contre la Turquie, LIBR'ACTEURS a lancé une consultation de ses adhérents et sympathisants.
Merci de la qualité des retours, qui sert de trame au billet publié ici.
Ce lundi soir s’est dĂ©roulĂ© au stade de France la rencontre
de football opposant la France Ă la Turquie dans le cadre des Ă©liminatoires du
prochain championnat d’Europe des Nations.
Dans le contexte actuel de tension, lié à la situation des
Kurdes beaucoup se sont posĂ© la question de savoir, s’il fallait jouer cette
rencontre ?
A la suite des prises de position préalable de plusieurs
personnalités, nous avons diligenté un appel à réflexions, pour connaßtre le
sentiment du citoyen de base et en, tirer certains enseignements. Le nombre et
la qualitĂ© des commentaires conduisent Ă penser, qu’effectivement le bon sens
est la chose du monde la mieux partagée.
Il ressort des commentaires les plus élaborés et pertinents,
que chaque option du choix proposé présentait des inconvénients non
négligeables.
Jouer c’est permettre Ă un dictateur de la pire espĂšce de
profiter de l’occasion, pour se prĂ©tendre frĂ©quentable et tirer, accessoirement
gloire du résultat de son équipe nationale.
Ne pas jouer, conduit de fait Ă devoir dresser un catalogue,
trĂšs critiquable par nature, des pays dignes d’ĂȘtre affronter sur le plan
sportif. Faut-il y inclure les USA, coupables d’un, lĂąche abandon de leurs
alliĂ©s Kurdes. L’amour du sport doit conduire a rester lucides et pondĂ©rĂ©, car
alors fallait-il aller a PEKIN, SOTCHI ou DOHA ?
Les vertus du sport sont plus fortes que tout, il fallait
donc jouer car il en restera toujours quelque chose.
Ce petit Ă©pisode d’actualitĂ© revĂȘt un immense mĂ©rite. Il
montre comment des citoyens, calmement, peuvent recenser les données de nature
a enrichir la rĂ©flexion, et en tirer une proposition soumise a dĂ©cision. C’est
l’illustration parfaite de la vraie dĂ©mocratie consistant a rĂ©unir face a une
question ou un problÚme, les arguments et éléments disponibles et opposés. Mis
en débat, ils déboucheront le plus souvent sur la meilleure décision possible
sans qu’il soit besoin de l’arbitrage Ă©loignĂ© d’un pouvoir bureaucratique.
A retenir quand il va s’agir de proposer un plan stratĂ©gique
pour la prochaine mandature municipale dans toutes les villes et villages de
France.
R HASSELMANN
R HASSELMANN