Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée selon DESCARTES, sur cette base la France cultive le doute, et une sorte de frustration individuelle et collective permanente, laissant la porte ouverte, a tous les charlatans !
La variété des échanges et analyses produite par le « panel » LIBR’ACTEURS conduit à constater qu’il est urgent de savoir de quoi l’on parle. En ce sens, après E MORIN, B CYRULNIK, a le mérite de préciser les choses, en distinguant CRISE et CATASTROPHE. Une fois la crise passée tout redevient comme avant, alors que la catastrophe génère un tel bouleversement (Strépho/Tourner, renverser) que plus rien ne sera comme avant !
Nous avons connu des crises économiques, sociales, ou des crises liées a nos valeurs, nous vivons avec le COVID, une catastrophe à l’échelle planétaire, qui agit comme un cruel révélateur dans de très nombreux domaines. Le monde, la France, l’UE ne peuvent plus continuer comme avant, il importe donc de faire des constats lucides, de poser le diagnostic et de chercher les bonnes réponses.
Cela nous ramène au BON SENS, de manière a ce que nos futurs choix collectifs, démocratiques soient les plus éclairés.
Il est en effet primordial, d’engager un formidable effort de pédagogie, pour faire de l’information du plus grand nombre un objectif démocratique prioritaire. D VOLTON écrivait récemment, et à juste titre, que la puissance technologique, qui confond vitesse et vérité, doit être regardée avec prudence, le cartable électronique ne remplacera jamais le maître et le lien humain.
Il va donc falloir expliquer, à partir de données et de chiffres incontestables et vérifiés, pourquoi, nos services publics ont failli ici ou là, pourquoi il est urgent de repenser l’Europe, pourquoi il faut refuser des GAFAM, qui font commerce de tout et de rien, et qui se posent en passage obligé des données de nos libertés et de notre santé !
Vaste chantier, mais passionnant et salutaire pour l’avenir de nos enfants et petits-enfants.
R HASSELMANN