La santĂ© est considĂ©rĂ©e comme le bien essentiel de l’individu, sans elle toute activitĂ© est impossible ou amoindrie. L’actualitĂ© sanitaire dĂ©montre que la santĂ© est nĂ©cessaire au travail et partant Ă l’Ă©conomie, il devrait dĂšs lors y avoir consensus total sur la politique Ă mener, c’est loin d’ĂȘtre le cas !
Ce constat doit conduire à une prise de conscience, notre démocratie, les orientations proposées et nos relais de communications sont à revisiter.
En vue des prochaines Ă©chĂ©ances Ă©lectorales, il est particuliĂšrement dĂ©solant de constater que la majeure partie des acteurs n’a toujours « rien compris au film ! ». Pour preuve les gesticulations des partis politiques, voire des syndicats corps intermĂ©diaires d’un autre monde ! Pour emprunter Ă E MORIN, il ne s’agit pas de rĂ©volution, mais d’une naturelle mĂ©tamorphose qui touche un corps vivant, l’humanitĂ© et en sons sein notre collectivitĂ© nationale.
Le parti politique est mort, il faut donc construire un autre instrument d’expression de la volontĂ© de la population. Cela conduit Ă visiter les diffĂ©rents moyens de traduction pour que le plus grand nombre s’approprie, porte et dĂ©veloppe le menu et les objectifs fixĂ©s. Cela ne peut s’accorder avec le jacobinisme et les consanguinitĂ©s intellectuelles qui montrent, jour aprĂšs jour leurs limites. De fait au mĂȘme titre qu’il ne peut y avoir de vĂ©ritable intelligence artificielle, il ne peut exister de dĂ©mocratie pilotĂ©e par des partis.
Il est urgent désormais de concevoir une démocratie en phase avec le siÚcle et les nouvelles technologies qui permettent de partager les informations et données, et surtout de mieux identifier les attentes réelles de la population.
Ainsi, si l’on admet que la santĂ© est la premiĂšre attente de la population, un vrai projet de dĂ©mocratie nouvelle, doit s’attacher Ă bĂątir un menu qui pointe les principaux dĂ©terminants de santĂ©, que sont, la sĂ©curitĂ©, l’Ă©ducation, l’emploi et le logement. Quatre thĂšmes prĂ©cis et parlant, pour servir de piliers, susciter le dĂ©bat, pour que demain renaisse un ĂTAT stratĂšge, en charge de veiller au respect des choix issus de la proximitĂ© et de la rĂ©alitĂ© du terrain.
Ainsi naitra une dĂ©mocratie assisse sur la recherche permanente du bien commun, sur l’Ă©valuation sans faiblesse des rĂ©ponses apportĂ©es et l’adaptation au fil du temps, nourrie des innovations quotidiennes repĂ©rĂ©es ici ou lĂ .
A l'heure ou beaucoup s'approprient l'image du Gl de GAULLE et ou le gaullisme social n'a jamais trouvé autant d'émules et fervents serviteurs, il serait bien de simplement se souvenir qu'il existe une belle forme de démocratie dite CATALYTIQUE appropriée désormais aux attentes, pour se substituer à la hiérarchie bureaucratique centralisée.
R HASSELMANN