dimanche 15 novembre 2020

DEMOCRATIE DU BIEN COMMUN

 

 


L’actualité sanitaire et sociale très préoccupante, se révèle être un formidable révélateur de la réalité de notre démocratie. Sur un thème, la santé de tous, considéré à juste titre, comme le plus grand dénominateur commun, il est étonnant de relever la variété des tonalités et positions.

La santé est considérée comme le bien essentiel de l’individu, sans elle toute activité est impossible ou amoindrie. L’actualité sanitaire démontre que la santé est nécessaire au travail et partant à l’économie, il devrait dès lors y avoir consensus total sur la politique à mener, c’est loin d’être le cas !

Ce constat doit conduire à une prise de conscience, notre démocratie, les orientations proposées et nos relais de communications sont à revisiter.

En vue des prochaines échéances électorales, il est particulièrement désolant de constater que la majeure partie des acteurs n’a toujours « rien compris au film ! ». Pour preuve les gesticulations des partis politiques, voire des syndicats corps intermédiaires d’un autre monde ! Pour emprunter à E MORIN, il ne s’agit pas de révolution, mais d’une naturelle métamorphose qui touche un corps vivant, l’humanité et en sons sein notre collectivité nationale.

Le parti politique est mort, il faut donc construire un autre instrument d’expression de la volonté de la population. Cela conduit à visiter les différents moyens de traduction pour que le plus grand nombre s’approprie, porte et développe le menu et les objectifs fixés. Cela ne peut s’accorder avec le jacobinisme et les consanguinités intellectuelles qui montrent, jour après jour leurs limites. De fait au même titre qu’il ne peut y avoir de véritable intelligence artificielle, il ne peut exister de démocratie pilotée par des partis.

Il est urgent désormais de concevoir une démocratie en phase avec le siècle et les nouvelles technologies qui permettent de partager les informations et données, et surtout de mieux identifier les attentes réelles de la population.

Ainsi, si l’on admet que la santé est la première attente de la population, un vrai projet de démocratie nouvelle, doit s’attacher à bâtir un menu qui pointe les principaux déterminants de santé, que sont, la sécurité, l’éducation, l’emploi et le logement. Quatre thèmes précis et parlant, pour servir de piliers, susciter le débat, pour que demain renaisse un ÉTAT stratège, en charge de veiller au respect des choix issus de la proximité et de la réalité du terrain.

Ainsi naitra une démocratie assisse sur la recherche permanente du bien commun, sur l’évaluation sans faiblesse des réponses apportées et l’adaptation au fil du temps, nourrie des innovations quotidiennes repérées ici ou là.

A l'heure ou beaucoup s'approprient l'image du Gl de GAULLE et ou le gaullisme social n'a jamais trouvé autant d'émules et fervents serviteurs, il serait bien de simplement se souvenir qu'il existe une belle forme de démocratie dite CATALYTIQUE appropriée désormais aux attentes, pour se substituer à la hiérarchie bureaucratique centralisée.

R HASSELMANN

 

 

 

lundi 9 novembre 2020

LE NUMERIQUE ALIMENTE LA CRISE!




N’en déplaise à Monsieur le Secrétaire d’État en charge de La Transition Numérique et des Communications Électroniques, la crise actuelle, est bel et bien, aussi numérique.

Les efforts fournis pour rassurer les petits commerçants et autres TPME, l’appel quasi immédiat aux acteurs du secteur lors de la 1ère vague ne changeront en rien un état de fait qui trouve ses racines dans des décennies de mauvais choix et d’ignorances, volontaires ou non. Le récent exemple du Click & Collect est une énième démonstration de l’inculture numérique à la Française.

Ce nouveau mode d'approvisionnement génère les files devant les magasins, pour la récupération des commandes, mais aussi du fait de petits malins, qui scrutent les vitrines, et enclenchent le CLICK....sur place !

On entend depuis le début, bon nombre de spécialistes, journalistes, économistes et autres « sachant » assurer que cette crise est la mort du petit commerçant au profit des grandes enseignes et autres prédateurs du type Amazon qui profitent des attaques, comme publicité...gratuite.

A qui la faute ?

A la TPME qui a négligé sa communication et les outils numériques depuis trop longtemps parce que « pas prévu au budget »

Aux institutions bancaires et aux acteurs de l’aide à la création d’entreprise qui négligent encore et toujours la question du numérique et qui qualifient d’utopique tout business plan qui propose d’investir à minima 10% d’un CA annuel dans l'internet dédié à la communication digitale.

Aux Pouvoirs Publics et en particulier l’Éducation Nationale qui ont trop longtemps ignoré la place de l’informatique dans les matières essentielles à enseigner.

Aux professionnels de l’informatique enfin car ils profitent de ces états de fait et de la méconnaissance générale publique pour faire tourner de petits business au détriment de la qualité et l'efficacité pour le plus grand nombre.

Une nouvelle fois, le jacobinisme centralisateur français a refusé de donner la main à la proximité.

Il aurait fallu une réelle volonté politique de proposer des solutions en créant des places de marché numériques aux couleurs d'une région, d’un département, d’un canton peut-être, qui auraient regroupés les commerçants et autres vendeurs du secteur proposant leur marchandise aux populations locales.

Un constat les entreprises "agiles" en informatique ont vu leurs CA grossir confortablement depuis Avril 2020, et cela concerne aussi de petits acteurs.

Dès lors au moment où l’État veut faciliter l’accès du petit commerce à l’e-commerce pour modifier nos habitudes d'achat à l’aune de la sécurité sanitaire, au moment où la France entend être moteur d'une souveraineté numérique européenne, il faut aller plus loin que des "offres labellisées", en instituant une véritable mission numérique de "salut public".

Tout le monde y gagnera.

Le citoyen qui pourra enfin faire travailler des commerçants locaux   rendus visibles, identifiables et joignables, les professionnels du numérique qui profiteront des appels d’offres locaux et des retombées médiatiques, les collectivités puisque certaines entreprises ne baisseront pas le rideau, les pouvoirs publics avec le maintien voire la création d'emplois.

Seul le secteur du transport de colis verra ralentir son embellie, mais une vraie mission numérique, donnant la main aux régions et à la proximité citoyenne mérite de voir le jour. 

 

Julien HASSELMANN  (06.01.71.04.93)



dimanche 25 octobre 2020

JE NE SAIS QU'UNE CHOSE.....



Je ne sais qu’une chose c’est que je ne sais rien ! Cet aveu, qui fonde le doute socratique mériterait d’être mis en lumière au moment ou notre civilisation, notre république, notre art de vivre se trouvent menacés, et où il reste encore de beaux esprits pour accepter l’intolérable.

Qu’il soit simplement permis à un citoyen d’apporter sa modeste pierre à la réflexion, à l’aune d’une vie de chrétien, persuadé que dieu est un concept subtil, et que les interprétations faites par les différentes religions qui s’en revendiquent sont à prendre avec prudence.

Certains le savent, j’ai eu la chance d’avoir comme professeur de philosophie, Robert BOURGNE, actuel directeur de l’institut ALAIN, qui m’a permis de lire ce philosophe, professeur de la lignée de ceux qu’on aime. ALAIN qui disait SAVOIR c’est SAVOIR qu’on sait, ou encore LA BÊTISE DES HOMMES est de critiquer l’originalité des autres.

Au moment où nous devons impérativement former et éduquer notre jeunesse, il serait judicieux de se redonner ALAIN, persuadé que pour instruire il faut connaître l’enfant et que c’est en l’instruisant qu’on le connaît car sa vraie nature va éclore par la lecture des auteurs, l’étude des langues, l’approche des sciences.

Dans le même temps, il faut penser à SOCRATE, en inculquant la culture de l’esprit critique, celle de l’irréfutable pour débusquer les assertions infondées cheval de Troie de tous les fanatiques, totalitaires et prédateurs. C’était le crédo de S PATY, mort car des fanatiques obscurantistes, manipulent les esprits, et s’arrogent le droit d’appliquer la peine de mort dans un pays qui l’a abrogée !!

LIBR’ACTEURS s’est donné pour objectif de rendre le citoyen acteur de son destin, cette ambition est née, sur le constat d’un déficit criant de notre réalité démocratique. Cela reste d’actualité face aux menaces qui pointent et aux manipulations à redouter. Nous apporterons notre pierre a toutes initiatives qui prétendra affirmer que la FRANCE a des valeurs, une culture, une géographie, un climat parfaitement identifiable ……c’est à prendre ou à laisser !

R HASSELMANN