Il est un moment ou il faut savoir regarder les réalités en face et mettre les points sur les « I » !
Depuis des années les mécanismes de base de notre économie
sont perdus de vue, noyés dans un fatras d’analyses et de discours nourris par
les nouvelles technologies de la communication qui permettent a tout un chacun
d’assener des contrevérités !
L’actualité c’est LE POUVOIR D’ACHAT, foire d’empoigne ou l’on
entend tout et le contraire de tout.
Ce pouvoir d’achat impacté, par la crise géopolitique, par
la crise sanitaire, par la crise climatique, mais peut être et avant tout par
la crise démocratique que vient de nous livrer les « pantalonnades »
de l’Assemblée nationale.
Il suffit pourtant de pointer des données incontestables.
Que vous soyez aisés ou pas, vous devez vous loger, vous
chauffer, vous déplacer, vous soigner et vous nourrir. Dès lors c’est le cout
de ces dépenses contraintes qu’il faut par priorité surveiller et c’est a ce
niveau que doit s’exercer une vraie politique de solidarité.
Il est dés lors hors de question de mettre en place des
mesures générales, comme il semble que cela mijote. L’exemple le plus criant
est la baisse programmée du carburant, supportée par le budget de l’Etat et
profitant a tous, même aux nantis qui utilisent leur voiture pour des loisirs
ici ou là.
Il faut savoir que ce pouvoir d’achat, victime de l’inflation ne sera restauré qu’au moment ou cette inflation sera jugulée. S’il y a
inflation c’est notamment en raison d’une insuffisance de produits biens ou
services, face a la demande, pénurie ou rareté qui tire les prix. Ce n’est pas
en subventionnant le pouvoir d’achat qu’on va y remédier. Au contraire, plus
on fait marcher la planche a billets, plus on donne des moyens a la demande,
alors que le produit reste oublié.
La solution c’est bien de travailler plus pour produire plus
et mieux, en proximité, en améliorant nos techniques de production, de manière
a proposer les biens indispensables et attendus qui composent les dépenses
contraintes des ménagés, dans des quantités suffisantes pour répondre aux besoins.
Cela touchera le logement, abordable, et bien isolé, la voiture repensée, un système
de soins débarrassé des investisseurs boursiers qui n’ont rien à y faire, et
une agriculture revalorisée dans son image et ses modalités de production.
Il reste a faire comprendre cela au plus grand nombre sans gesticulations
et vociférations qui affaiblissent jour après jour notre démocratie.
En un mot si le produit ou le service indispensable attendu
est en quantité insuffisante, tout injection d’argent public pour aider à son
acquisition est improductive et ne fait qu’accentuer une dérive, qui en outre
est a replacer dans le contexte de l’Union Européenne, elle-même génératrice d’effets
et règles à ne pas négliger.
Vaste chantier.
R HASSELMANN :