dimanche 6 novembre 2022

SANTE MOBILISONS TOUS LES MOYENS.

 

Dans un climat démocratique perturbé par un contexte géopolitique, économique et social incertain qu’il soit permis de constater que le bien le plus précieux de l’individu est également objet de tergiversations de tous ordres.

Je veux parler de la santé, sans laquelle une activité humaine est amoindrie, voire impossible. Dans un domaine aussi prioritaire, il ne se passe pas de jour, sans qu’une faiblesse émerge ici ou là.

Le PLFSS a été un formidable révélateur, des insuffisances, imprévisions et contradictions, les déserts médicaux ici, les conflits d’intérêts là, et désormais les insuffisances pédiatriques.

Nous avons fondé, il y a 4 ans l’INSTITUT SANTE (www.institut-sante.org), en réunissant l’ensemble du monde de la santé, toutes spécialités et sensibilités politiques et syndicales confondues. Nous avons eu la satisfaction de voir le citoyen patient s’investir dans les travaux, directement, ou par le biais d’associations représentatives.

A mon sens ,il est un gisement de bonnes volontés citoyennes et de moyens financiers qu’il serait peut-être judicieux de ne plus ignorer.

Je veux parler des vraies mutuelles, celles régies par le code de la mutualité et animées et gouvernées, a dire souverain de l’adhérent. Il est temps de mettre un terme, à l’amalgame entre ces acteurs et le monde des assureurs du code des assurances et celui des Institutions paritaires du code de la sécurité sociale.

Amalgame qui a conduit a aligner les exigences financières en vertu de SOLVENCY 2 (directive européenne sur l’exigence de fonds propres). Dans ce cadre, on constate que les vraies mutuelles accumulent des marges de solvabilité, sans rapport avec la réalité des risques encourus. S’agissant d’acteurs en capacité de réagir en AG, pour modifier cotisations ou prestations, libres des contraintes d’actionnaires ou de pressions syndicales. Il serait opportun de libérer ces excédents de marge.

L’ACPR (autorité de contrôle prudentiel et de résolution) à une vue précise sur cette réalité, qui permettrait de mobiliser les moyens pour financer ici des maisons médicales, là améliorer la rémunération des soignants, ou encore animer des programmes réalistes, en médecine scolaire ou du travail.

Le congrès de l’INSTITUT SANTE qui vient de se tenir ce 12 octobre, a révélé, un large consensus sur l’état des lieux et sur un modèle de santé fondé, sur un citoyen acteur de sa santé, dans une approche territoriale visant à appréhender la santé globale.

Les vraies mutuelles, impliquées dans une noble délégation de service public et ayant l’assurance du parfait soutien du pays, devraient être disponibles, pour un système de santé performant celui ou aucun citoyen ne manque de rien, car construit pour que nul ne reçoive trop !

R HASSELMANN

 

vendredi 7 octobre 2022

CHARITE BIEN ORDONNEE.



La crise de l'énergie agit comme un révélateur des inégalités au sein de la société. Alors que l’appauvrissement de la population est devenu une réalité de plus en plus tangible, cette période de difficultés est l’occasion de relancer le débat sur le partage des richesses produites. Tandis que les écolos tentent d’exister en créant des débats inutiles sur l’interdiction des sapins de Noel, l’ouverture de piscines communautaires ou la responsabilité du mâle dominant devant son barbecue, la petite musique de la taxation exceptionnelle des profits indécents des sociétés du CAC40 refait surface. Pour se faire une idée précise de l’ampleur de la gabegie, il n’est pas inutile de se replonger dans les chiffres dénoncés chaque année dans le rapport de l’Oxfam.

Cette crise énergétique n’est malheureusement pas la première que les français aient à affronter. Crise pétrolière, crise d’internet, crise des Subprimes, crise financière, crise des matières premières, crise du Covid-19, crise en Ukraine. Depuis 40 ans, les crises se succèdent, présentant à chaque fois un nouveau visage. Mais ces crises, toutes différentes dans leur apparence, ont un dénominateur commun et immuable. Les pauvres s'appauvrissent et les riches s’enrichissent.

Au regard d'une telle répétition presque méthodique, le terme de crise est-il réellement adapté ? Parler de crise renvoie inévitablement à l’idée d’un incident ponctuel et imprévu qui s’abattrait sur tous avec la même sévérité, provocant les mêmes conséquences, obligeant l’ensemble de la population aux mêmes efforts et aux mêmes sacrifices. Peut-être devrions-nous nous interroger sur l’origine de ces crises. Sommes-nous réellement face à une succession d’incidents exceptionnels provoqués par des circonstances tout aussi exceptionnelles auxquelles nous devons faire face collectivement ? Je ne le crois pas. Une crise qui revient à intervalle régulier n’est pas une crise ; c’est un système organisé, un modèle économique autonome obéissant à ses propres règles et disposant d’un ensemble de mécanismes de protection destinés à garantir sa pérennité. Ce que le monde politico-médiatique nous présente abusivement comme une « crise », c’est-à-dire un accident, est en fait le résultat d'un système financier parfaitement contrôlé dans lequel les gros poissons se gavent au détriment du menu fretin que nous sommes. Tout ceci n’est évidemment pas nouveau. Biberonné a l'humour décapant de Coluche, je me souviens de cette petite phrase de l’humoriste : « Il paraît que la crise rend les riches plus riches et les pauvres plus pauvres. Je ne vois pas en quoi c'est une crise. Depuis que je suis petit, c'est comme ça ».

La guerre en Ukraine a montré les limites d’un mode de vie basé sur l’hyper consommation et l’a recherche de rentabilité à tout prix. Comme toujours, les hommes politiques s’agitent devant les caméras pour gérer les conséquences de ce qu’ils ont eux-mêmes provoqué plutôt que de s’attaquer aux causes profondes qui ont généré le désastre écologique que nous connaissons. L’écologie, la vraie, pas celle des aparatchik qui ont sacrifié notre indépendance énergétique sur l’autel de quelques mandats facilement gagnés et généreusement rémunérés, celle

du bon sens paysan, du respect du rythme de la planète, du renouvellement de ses ressources naturelles, de l’économie raisonnée, de la sobriété heureuse ; cette écologie-là ne connait ni parti politique ni frontière.

Tant que nous envisagerons la question écologique à travers le prisme local et réducteur du combat partisan, nous passerons à coté de l’essentiel. Tant que nous trouverons normal de construire des stades climatisés au milieu du désert, de confier l’organisation des JO d’hiver à un pays où il ne neige pas, de considérer comme un « progrès » la mise en place d’une nouvelle génération de téléphonie mobile qui ne répond à aucun besoin hormis celui de vendre des téléphones à des gogos branchés, nous n’aurons pas pris conscience des véritables enjeux. Tant que nous refuserons d’accepter que nous ne sommes pas la solution, mais que notre manière d’être et notre rapport à la planète constituent le problème principal, nous n’aurons pas commencé à réfléchir sérieusement à la problématique écologique.

La question n’est donc pas de définir l’heure à laquelle il convient d’éteindre les lumière des bureaux inoccupés. Evidemment que les bureaux doivent être éteints la nuit. Cela tient du bon sens. La question de fond que nous devons avoir le courage de nous poser porte sur la pérennité d’un modèle économique qui pille les ressources naturelles de la planète au profit d’une extrême minorité d’individus dont nous avons la chance de faire partie. Car le bilan de nos modes de vie n’est pas joli à voir. En à peine 50 ans, nous avons détruit plus de la moitié des arbres, des insectes, des poissons d’eau douce et des mammifères sauvages. Chaque année, rien qu’en Europe, 700000 décès sont directement liés à la pollution que nous avons nous-mêmes généré.

Il suffirait de prendre un peu de recul pour constater que, comble de l’ironie, nos sociétés modernes disposent de richesses totalement inaccessibles pour la grande majorité des 8 milliards d’individus qui peuplent la planète. Pendant que nous dénonçons à cor et à cri - et à juste raison - l’injustice sociale qui nous prive de notre part des dividendes du CAC40 et de notre capacité à consommer des biens inutiles fabriqués au bout du monde dans des conditions sanitaires épouvantables, nous refusons de voir que nos habitudes de surconsommation compulsives sont à l’origine du désastre écologique que nous imposons à l’ensemble des habitants de la planète. Quel égoïsme.

Charité bien ordonnée…

Stéphane GUYOT (Pt PARTI DU VOTE BLANC)


vendredi 23 septembre 2022

LA VALEUR TRAVAIL.

 


A l’occasion de propos relatifs à sa volonté de donner un emploi à chacun, finalement assez anodins pour un communiste, la machine à générer des indignations politiques s’est de nouveau emballée. Toutefois, le sujet, “le travail”, éclaire aussi la grande confusion intellectuelle qui règne au sein du personnel politique. Certes, nous avons essentiellement entendu des représentants de formations classées à gauche. Toutefois le silence prudent des autres ne saurait indiquer une simple tactique (laisser la gauche se diviser), mais plutôt un embarras certain.

mercredi 21 septembre 2022

AU ROYAUME DES AVEUGLES........

 


Au royaume des aveugles les borgnes continuent d’être rois !En cet été spécial mais à vrai dire pas si surprenant, nous y sommes peut-être. Les faits sont là, bien plus présents encore qu’il y a un an :

Hausse des prix de l’énergie et des produits alimentaires, sécheresse, canicules, incendies, inondations, manques d’eau dont nous découvrons que ce bien commun risque de nous être compté, centrales nucléaires ralenties ou à l’arrêt, par manque d’eau justement, COVID et autres pandémies qui semblent s’installer durablement, non droit dans les cités avec ces rodéos, signe le plus visible en cet été, qui narguent les forces de l’ordre, jeunes diplômés qui désertent… et plus diffus ces dérèglements climatiques chaotiques au fil des mois… et ceux d’une biodiversité à l’épreuve (cet été les oiseaux sont rares, les insectes aussi… mauvais signes visibles, eux). Tel est le tableau d’un grand pays trop endetté qui, par-dessus le marché, devrait apporter plus de soin à ses soignants, ses pompiers, ses policiers, ses enseignants, ses derniers de corvée, ses agriculteurs…

Mais ce n’est pas tout. L’Amérique divisée risque l’affrontement intérieur, la Chine décomplexée affiche de plus en plus ouvertement ses prétentions hégémoniques, la Russie gouvernée par un autocrate incontrôlable menace la paix en Europe, l’Europe, justement, si fragile, si nécessaire qui se cherche, la France qui abandonne l’Afrique… sans parler de ces nombreux feux qui couvent et même plus (Birmanie, Afghanistan, Moyen Orient, minorités…).

Qui peut croire que ça va s’arrêter là ?

Attendons-nous à une très probable amplification à l’intérieur de notre pays comme au plan international. Dès lors faut-il continuer de panser une plaie en oubliant les autres ou faut-il au contraire faire un point courageux en sortant enfin de notre zone de confort ? Et faire enfin la part entre l’essentiel et l’accessoire fait de dérisoire, de futile, de nuisible et d’addictif ?

Il est à craindre que nos politiques de tous bords, borgnes pour la plupart, continuent de s’entre-déchirer alors qu’il faudrait faire « pause » et travailler ensemble sur le fond.

Il est donc à craindre que la tentation totalitaire s’impose aux esprits avec l’assentiment d’un capitalisme qui voit là la solution pour sauver sa peau, conforté par la fatale apathie et l’aveuglement d’un grand nombre de citoyennes et de citoyens.

Ce n’est pourtant pas une fatalité !  Car d’autres voies sont possibles.

Certes, le tableau est sombre. Mais n’oublions pas l’exemple de nos audacieux aînés, ces résistants qui ont contribué à faire basculer les choses il y 80 ans.

Certes imaginer un « vivre autrement » est un exercice très difficile, aléatoire, source de discordes… Mais c’est un exercice incontournable puisque nous sommes dans l’impasse. Il y va de la volonté de nos élites et de la nôtre.

Il y a nécessité de pédagogie, de grands débats, de conventions citoyennes… à condition de ne plus les galvauder.

Il y va de multiples initiatives citoyennes qui peuvent se concrétiser grâce à la mobilisation des associations pour un futur désirable, nécessairement écologique et solidaire.

Il y a beaucoup à faire surtout si les collectivités locales jouent le jeu loyalement.

Alors, allons-nous rester aveugles et continuer de nous en remettre aux borgnes qui nous gouvernent ?

C’est dans ce cadre que le Laboratoire de la Transition et ses partenaires prendront prochainement des initiatives novatrices.

A suivre.

Jean-Louis Virat  "LIBR'ACTEURS"

Président du Laboratoire de la Transition https://www.lelaboratoiredelatransition.fr/

dimanche 11 septembre 2022

SCANDALE.


Ne vous y trompez pas. Ce n’est pas une parole d’écolo enragé mais c’est celle d’un écolo engagé, d’un nanti devenu écolo. J’ai écrit « scandale », mais j’aurais pu dire « honte ».

Car voilà des élus, des « grands », après nous nous avoir rigolé au nez ou traité par le mépris, puis avoir utilisé les grands mots, « khmers verts », « écologie punitive »… découvrent, du bout des lèvres certes, les vertus de la sobriété ! Faut-il en rire ou en pleurer ?

Car voilà des chefs d’entreprises qui, à l’appel de la première ministre le 29 août à l’hippodrome de Longchamp, sont devenus brutalement prompts à demander l’aide de l’Etat pour économiser 10% d’énergie !

Eux les puissants, les intelligents, les cultivés, les informés, ils n’ont rien vu venir ! Ce qui nous crevait les yeux leur bouchait les oreilles ! C’est une « faute », vous en conviendrez ? Faute, honte, scandale… il est temps qu’ils fassent profil bas… et se mettent au travail.

Les renvoyer à la maison ? La tentation est grande d’arrêter de prendre les mêmes, de renvoyer ces équipes qui perdent, de faire enfin table rase d’un passé qui n’a que trop duré.

La tentation est grande de renvoyer ces apôtres du « progrès », dont la révélation tardive, malgré les avertissements des scientifiques qui font autorité, consiste à nous imposer une sorte de sobriété subie quand nous, sur le terrain, cherchons, à tâtons certes, à imaginer une sobriété choisie… heureuse et constructive.

Rêvons sans être de doux rêveurs ?

C’est à eux de rattraper le retard. Gardons-les. Car ils en ont la capacité à défaut d’une vraie volonté... alors que d’autres, s’ils ont la volonté n’en ont pas forcément la vraie capacité.

C’est à nous d’imposer ce qui peut faire une vie meilleure, un futur désirable nécessairement écologique et solidaire.

C’est à eux, au sommet, de conjuguer incitation, éducation, coercition…

C’est à nous, sur le terrain, au quotidien, avec les élus de terrain, de rendre cette sobriété concrètement enviable. C’est donc à nous d’imposer cette volonté qui fait défaut depuis longtemps.

Méfions-nous du père noël ? Méfions-nous du « miracle technologique » qui va nous sauver… ou plutôt qui va les sauver.

Méfions-nous du « mirage technologique », celui par exemple de la voiture électrique et du nucléaire, qui seront probablement deux des prochains scandales… et qui vont en partie de pair.

Méfions-nous aussi des « mauvaises greens » qui veulent rejeter le bébé avec l’eau du bain.

Mais fions-nous à un certain « discernement technologique » qui passe nécessairement par des choix authentiquement démocratiques contre la volonté des marchands et des puissants.

Pour que ces lignes ne soient pas que des mots et des maux Cet été 2022 aura sans doute été « heureusement » révélateur.

Cet été 2022 va-t-il suffire pour nous faire changer de braquet, au sommet ET sur le terrain ? Dans leur politique ? Dans notre façon de vivre ?

Changer de braquet, basculer… tel est le défi auquel nos associations veulent apporter leur imagination, leur énergie, leur soutien et leur expertise.

Ce n’est pas gagné et le nouveau et dangereux scandale, dont nous serions tous responsables dès lors, serait de se contenter de peu.

Jean-Louis Virat

Laboratoire des Transitions, Ecologie au Quotidien

Co-Fondateur de LIBR'ACTEURS


vendredi 2 septembre 2022

LA GRANDE TRANSFORMATION.

 

 


Dans une récente intervention et dans le prolongement de ses engagements, publications, et actions, Corinne LEPAGE à remis en lumière, ce qui était le fondement même de CAP21, à l’orée de ce siècle.

CITOYENNETE ACTION PARTICIPATION pour le XXI siècle, tout est dit et prend encore plus de sens, dans une actualité, démocratique, géopolitique, économique et sociale riche de dérives et d’incertitudes.

Corinne, comme moi et d’autres avons un vécu, qui permet de porter un regard lucide sur des réalités, devant les quelles il faut avoir le courage de mettre des mots simples, pour bien être compris et entendu, et enclencher l’indispensable changement,

Un récent échange m’a remis en mémoire René DUMONT, qui en 72/73, dans l’UTOPIE ou la MORT, invitait à des changements, indispensables dont certains restent d’actualité et d’autres comme le contrôle de la démographie mondiale, se révèlent aujourd’hui infondés.

 

Cette « conscience de la terre », qu’il faut inculquer dès le plus jeune âge, constitue à mon sens le fil conducteur d’une refondation politique, en recherche des vrais équilibres, pour éviter les affrontements et sentiments d’injustice d’où qu’ils viennent.

Toutes les réflexions et propositions qui serviront de socle à de futures consultations électorales, partent de constats qui semblent désormais incontestables :

L’Etat doit repenser son rôle, en sortant de son carcan bureaucratique, pour se muer en impulseur et soutien des initiatives citoyennes. Initiatives qui doivent être évaluées pour servir de canevas aux décisions à prendre. Cela passe par une nouvelle conception du dialogue social, de la prise en compte du fait associatif, et par une évaluation sans faiblesse de la performance réalisée et du service rendu par tous les services publics.

Que ce soit en matière de santé, d’éducation, de logistique de transports ou encore de sécurité l’actualité fournit matière à comparaisons et à évaluation objectives des résultats.

Dans un autre domaine et sans sombrer dans un « gauchisme » primaire, force est de constater que l’économie mondiale asservie à un capitalisme anonyme et apatride, mérite une réaction forte pour redonner toute sa place à l’économie réelle, celle du quotidien, qui différée de celle de l’actionnaire.

Il y va de la souveraineté nationale dans de très nombreux domaines.

Comme souligné il y a près de 20 ans, il faut donner la priorité à UNE FINANCE PATIENTE, qui s’oppose à celle pilotée et asservie en coulisse par les marchés financiers. A ce niveau, l’Economie Sociale et Solidaire (ESS), ce tiers-secteur cher a C ALPHANDERY ou E MORIN trouve toute sa justification, il suffit de bien le faire connaitre et bien le faire comprendre.

Dans la conjoncture actuelle, persuadons-nous que le DENIER PUBLIC est une denrée précieuse qu’il faut utiliser à bon escient. Il faut donc mesurer la performance des secteurs et services qui en, bénéficient qu’ils soient publics ou privés. En fonction des résultats constatés, la vraie transition consistera a revoir les circuits de décisions et de fonctionnement, avec une cible raisonnable :

La vraie prospérité dans le monde de demain, sera une collectivité ou le plus grand nombre ne manque de rien, notamment dans les domaines essentiels que sont la santé, l’éducation, la sécurité.

Pour ne manquer de rien dans ces domaines, il faut savoir n’avoir besoin de rien de trop, pour permettre des répartitions équitables de bienfaits et progrès.

C’est en ce sens, peut être que dans un monde en mutation, ou transition, la croissance telle qu’elle est comprise n’est peut être pas une fin en soi.

 Voilà une première contribution, pour valoir lancement d’un projet de nouvelle gouvernance nationale, en phase avec l’actualité et les attentes d’un citoyen éduqué et averti sans le quel il ne peut y avoir de réelle démocratie.

 R HASSELMANN (28/07/22)

 

 

jeudi 28 juillet 2022

DES REALITES ET DES MOTS!

 






Il est un moment ou il faut savoir regarder les réalités en face et mettre les points sur les « I » !

Depuis des années les mécanismes de base de notre économie sont perdus de vue, noyés dans un fatras d’analyses et de discours nourris par les nouvelles technologies de la communication qui permettent a tout un chacun d’assener des contrevérités !

L’actualité c’est LE POUVOIR D’ACHAT, foire d’empoigne ou l’on entend tout et le contraire de tout.

Ce pouvoir d’achat impacté, par la crise géopolitique, par la crise sanitaire, par la crise climatique, mais peut être et avant tout par la crise démocratique que vient de nous livrer les « pantalonnades » de l’Assemblée nationale.

Il suffit pourtant de pointer des données incontestables.

Que vous soyez aisés ou pas, vous devez vous loger, vous chauffer, vous déplacer, vous soigner et vous nourrir. Dès lors c’est le cout de ces dépenses contraintes qu’il faut par priorité surveiller et c’est a ce niveau que doit s’exercer une vraie politique de solidarité.

Il est dés lors hors de question de mettre en place des mesures générales, comme il semble que cela mijote. L’exemple le plus criant est la baisse programmée du carburant, supportée par le budget de l’Etat et profitant a tous, même aux nantis qui utilisent leur voiture pour des loisirs ici ou là.

Il faut savoir que ce pouvoir d’achat, victime de l’inflation ne  sera restauré qu’au moment ou cette inflation sera jugulée. S’il y a inflation c’est notamment en raison d’une insuffisance de produits biens ou services, face a la demande, pénurie ou rareté qui tire les prix. Ce n’est pas en subventionnant le pouvoir d’achat qu’on va y remédier. Au contraire, plus on fait marcher la planche a billets, plus on donne des moyens a la demande, alors que le produit reste oublié.

La solution c’est bien de travailler plus pour produire plus et mieux, en proximité, en améliorant nos techniques de production, de manière a proposer les biens indispensables et attendus qui composent les dépenses contraintes des ménagés, dans des quantités suffisantes pour répondre aux besoins. Cela touchera le logement, abordable, et bien isolé, la voiture repensée, un système de soins débarrassé des investisseurs boursiers qui n’ont rien à y faire, et une agriculture revalorisée dans son image et ses modalités de production.

Il reste a faire comprendre cela au plus grand nombre sans gesticulations et vociférations qui affaiblissent jour après jour notre démocratie.

En un mot si le produit ou le service indispensable attendu est en quantité insuffisante, tout injection d’argent public pour aider à son acquisition est improductive et ne fait qu’accentuer une dérive, qui en outre est a replacer dans le contexte de l’Union Européenne, elle-même génératrice d’effets et règles à ne pas négliger.

Vaste chantier.

R HASSELMANN :