En octobre j’ai laissé sur Providentielle un article commentaire intitulé « Vouloir et pouvoir d'achat»
L’actualité me conduit à enfoncer le clou, notamment après la sortie du Président de la République, qui semble méconnaître une réalité de pure gestion.
Dans une entreprise comme dans un ménage, une charge est d’autant plus lourde que les moyens pour la supporter sont faibles. On recherche la taille critique, on recherche les économies d’échelle, notamment quand certaines dépenses sont indispensables à la vie de l’entreprise.
On s’efforce d’élargir l’assiette contributive, pour diluer la charge. Pour les ménages c’est le cas des dépenses que j’ai appelé « obligées » et que les économistes nomment des dépenses « contraintes », tel un loyer, une facture d’électricité ou d’eau, et, dans un autre registre l'automobile et ... l'essence pour la faire avancer.
Un brin de sociologie maintenant.
Il fut un temps, avant 1968, le président devrait y penser, ou ces dépenses étaient supportées par des couples, ou les 2 salaires restaient en support, même si cela cachait de l’hypocrisie ou des accommodements. Désormais, la séparation ou le divorce vont de soi, mais la charge reste.
Un seul salaire pour le loyer et le reste, il faudrait savoir faire des choix. Ce n’est pas uniquement le pouvoir d’achat qui est en cause, c’est l’incapacité à mettre en phase train de vie et choix de vie. C’est d’autant plus criant pour les femmes seules avec enfant, quand les géniteurs préfèrent souvent, privilégier la voiture ou l’écran plat, au règlement de la pension alimentaire.
Je sais ce billet fait vieux jeux, mais il faut pointer tous les paramètres et celui-là n’est pas neutre, même si les différences entre les revenus, tous les revenus, doivent être analysées.
« Un chagrin partagé est un demi-chagrin, une joie partagée est une double joie » Une dépense qui n’est plus partagée c’est ? … au lecteur de conclure.
Richard HASSELMANN
Crédit et copyright image
NAGY
L’actualité me conduit à enfoncer le clou, notamment après la sortie du Président de la République, qui semble méconnaître une réalité de pure gestion.
Dans une entreprise comme dans un ménage, une charge est d’autant plus lourde que les moyens pour la supporter sont faibles. On recherche la taille critique, on recherche les économies d’échelle, notamment quand certaines dépenses sont indispensables à la vie de l’entreprise.
On s’efforce d’élargir l’assiette contributive, pour diluer la charge. Pour les ménages c’est le cas des dépenses que j’ai appelé « obligées » et que les économistes nomment des dépenses « contraintes », tel un loyer, une facture d’électricité ou d’eau, et, dans un autre registre l'automobile et ... l'essence pour la faire avancer.
Un brin de sociologie maintenant.
Il fut un temps, avant 1968, le président devrait y penser, ou ces dépenses étaient supportées par des couples, ou les 2 salaires restaient en support, même si cela cachait de l’hypocrisie ou des accommodements. Désormais, la séparation ou le divorce vont de soi, mais la charge reste.
Un seul salaire pour le loyer et le reste, il faudrait savoir faire des choix. Ce n’est pas uniquement le pouvoir d’achat qui est en cause, c’est l’incapacité à mettre en phase train de vie et choix de vie. C’est d’autant plus criant pour les femmes seules avec enfant, quand les géniteurs préfèrent souvent, privilégier la voiture ou l’écran plat, au règlement de la pension alimentaire.
Je sais ce billet fait vieux jeux, mais il faut pointer tous les paramètres et celui-là n’est pas neutre, même si les différences entre les revenus, tous les revenus, doivent être analysées.
« Un chagrin partagé est un demi-chagrin, une joie partagée est une double joie » Une dépense qui n’est plus partagée c’est ? … au lecteur de conclure.
Richard HASSELMANN
Crédit et copyright image
NAGY
Soyons vieux jeu jusqu'au bout ,Mr Hasselmann ,avant 1968 ,il était très courant que les épouses ne travaillent pas .
RépondreSupprimerL'immense majorité des femmes d'un milieu moyennement bourgeois ,classes moyennes pour être plus précis ,étaient des femmes au foyer .Moins de divorces ,des enfants mieux suivis ,les dépenses obligées comme vous dites ,étaient malgré tout assurées et il y avait beaucoup moins d'assistés ,beaucoup moins de tout en fait ,mais ,il me semble que,personne ne semble faire le lien avec les difficultés actuelles .
Un début de solution serait d'en prendre conscience ,d'aider suffisamment les femmes pour que seules celles qui désirent travailler le fassent et que les autres puissent élever leurs enfants .
Marie -Minerve .
nb :j'ai commencé à travailler à partir de 40 ans .
Des solutions simples et concrètes existent. Exemple : allouer en priorité des places en crèche aux femmes seules avec enfant(s) et qui sont en recherche d'emploi.
RépondreSupprimer@Marie-Minerve
RépondreSupprimerNous vous retrouvons,et vous conservez la justesse du propos.
Cette question va être au centre de nos propositions. Il faut effectivement prendre en compte cette réalité sociétale, et ouvrir des crêches, pour que les méres célibataires puissent chercher du travail et répondre aux offres;
C'est en cela que l'économie sociale et solidaire peut oeuvrer. c'est déjà réalisé, en partie, mais il y a sans doute mieux à faire, notamment en matière d'horaires d'ouverture de ces haltes-garderies améliorées.