Nous avons créé notre mouvement avec l’ambition d’obtenir la fin du cumul de certains mandats, préalable à une réorganisation territoriale des responsabilités, pour arriver à un fonctionnement démocratique lisible, et adepte de nouvelles valeurs.Dans ce cadre, sur cet espace, et sur Providentielle 2007, nous avons ébauché un « abécédaire », lettre par lettre, de nature à préciser nos priorités, et le schéma structurant d’un projet global.
P comme PEDAGOGIE
Nous pensons en effet qu’il faut donner dés les plus jeunes âges des clés de lecture, pour permettre au citoyen adulte d’exercer son libre-arbitre .En ce sens nous avons écrit sur l’élitisme, et la médiocratie, sur le rôle de la presse écrite et audiovisuelle, ou sur la distinction entre convaincre et persuader.
En cette fin d’année 2008, l’actualité économique et sociale, empreinte de sinistrose, nous paraît propice à une pédagogie marquante.Comme quand nous faisions de la vivisection sur de pauvres grenouilles, rien ne vaut le réel, pour expliquer et comprendre.
L’occasion est belle pour faire comprendre au plus grand nombre et aux jeunes en particulier, ce qu’est le système économique mondial, quelles sont les interdépendances, et en quoi certains discours politiques relèvent du charlatanisme pur et simple.
A cet égard le dernier rapport de l’INSEE devrait être commenté dans les écoles primaires, avec de beaux dessins et des exemples ludiques.
L’enfant comprendrait que le produit intérieur brut d’un pays est composé de ce que le pays vend à l’extérieur, de ce que le citoyen consomme et l’entreprise investi et enfin de la variation des réserves ou stocks disponibles. L’enfant comprendrait ainsi qu’un plan qui privilégie les dépenses publics, est une vision a court terme.
Relancer une économie par de la dépense publique, est une recette vieille comme le monde, et n’inscrit pas un pays dans le moyen et long terme. C’est d’autant plus grave, quand cette recette émane d’un pays qui a déjà la plus forte dépense publique de l’OCDE et un ratio de dépendance significatif s’agissant des citoyens qui dépendent directement (fonctionnaires) ou indirectement (retraités) du denier public.
L’exercice de pédagogie, permettrait d’expliquer aux jeunes pourquoi, dans un contexte mondial ouvert, il eu mieux valu encourager, une offre de proximité, innovante, en aidant les PME directement, en aidant les jeunes créateurs d’entreprises, et en instillant de nouvelles typologies de comportement du consommateur.
Nous attendons 2009, pour mesurer les impacts d’une politique qui sous des airs de révolution permanente, ne sort en fait pas des sentiers battus de la pensée unique !
Richard HASSELMANN
Nouvelle analyse et proposition qui va dans le sens de votre démonstration générale.
RépondreSupprimerC'est cohérent, mais il faut vous rendre a l'évidence ce pays est ingouvernable, et il ne bouge que par convulsions révolutionnaires.
Non ce pays n’est pas ingouvernable, il est simplement ingouverné. Il est vrai que le citoyen lambda ne sait pas exactement ce qui rentre dans le P.I.B. ne serait-ce pas simplement pour mieux se voiler la vérité… ou cela ne l’intéresse-t-il pas ?
RépondreSupprimerIl est vrai aussi que si la France est l’un des pays les plus endettés, c’est aussi un des pays où le bas de laine de ces citoyens est le plus gros.
Relancer les dépenses publiques conforte les fonctionnaires. Ils ne descendront pas dans la rue.
Soutenir les banques, rassure les retraités. Imaginer qu’ils retirent leurs économies…
Pour en sortir, il faudrait peut être revenir au statut de l’élu dont vous faites référence, mais que je ne vois pas évoluer. Peut être en entendrons-nous enfin parler au moment des élections européennes !!
Au fait je ne sais plus qui a dit : « les politiciens sont comme les couches culotte des enfants, il faut en changer souvent et ceci, pour les mêmes raisons » ? mais je vais chercher.
Il faut que CHLOE nous trouve a qui revient la paternité de cette citation.Les gens de LIBR'ACTEURS pourront s'en servir pour leur bouquin.Allez sur AGORAVOX, une certaine FRANKIE a écrit en début d'"année le 4 ou le 5, un billet amusant.J'ai vu que Mr HASSELMANN y a mis un commentaire plaisant.
RépondreSupprimerLe rapport BALLADUR donne une idée, des cumuls de mandats en cours.Il suffira à LIBR'ACTEURS de se munir de ce rapport pour animer ses réunions de sensibilisation.
RépondreSupprimerJ'invite les visiteurs de notre site a se rendre sur AGORA VOX édition d'hier 8 janvier, un billet aborde le théme de la fin du cumul des manndats.Il faut relayer et commenter, la mayonnaise commence a prendre et l'actualité politique faite de renoncements, de trahisons, de mensonges économiques et sociaux, ouvre une fenêtre de tir béante.
RépondreSupprimerNous sommes allés sur AGORAVOX, ou un internaute vous replace avec votre ancienne proximité avec C .BLANC.Il ya des filiation ou des héritages lourds a porter!
RépondreSupprimer@ anonyme
RépondreSupprimerJe suis un des membres fondateurs de Libr'acteurs et je n'ai jamais rencontré Christian Blanc. Et il me semble que c'est le cas pour la majorité des membres de Libr'acteurs.
Christian Blanc disait des choses plutôt intéressantes il y a quelques années sur le non cumul des mandats (avant de faire volte face). On peut donc comprendre que des personnes personnes désireuses de limiter réellement le cumul des mandats se soit intéressé à M. Blanc.
Cette question du non cumul est centrale pour LIBR'ACTEURS.Comme nous l'avons déjà dit et écrit nous sommes conscients, que par les temps qui courent, ce n'est pas la préoccupation N°1 du citoyen.Mais il faut en passer par là pour vraiment toucher au "DUR" et modifier la donne au quotidien.
RépondreSupprimerS"agissant de Mr C BLANC, il n'y a ni héritage , ni filiation.Il y a eu pendant de longues années identité de vues, sur un corpus global, que nous réevoquerons.Christian a fait un choix personnel "court-termiste", nous l'avons respecté et poursuivi sans lui notre chemin dans la ligne primitivement et collégialement traçée.