Depuis HIROSCHIMA le mot est chargé d’histoire, avec TCHERNOBYL les choses ne se sont pas arrangées. Au sein de LIBR’ACTEURS, le débat est en gestation, mais la culture de l’association veut que nous cherchions avant tout l’objectivité, la pondération, et l’information pluraliste.
Il demeure un premier constat, le nucléaire en France relève quasiment du secret d’Etat pour ne pas dire secret des dieux. On ne peut pas comme le demande le PDG d’EDF réclamer les pleins pouvoirs pour la filière EPR, exiger des augmentations de tarifs, promettre des embauches massives, et ne pas communiquer sur les coûts, les risques et les alternatives potentielles.
Cette posture fait penser à une entreprise mono-produit, ou avec un client quasi-unique, qui ne veut pas envisager de PLAN B ou qui ne connaitrait pas la courbe de GAUSS
Il faut avoir examiné les rapports de la DGEC (Direction Générale de l’Energie et du Climat) pour s’inquiéter. La pensée unique est une spécialité française, comme l’acharnement thérapeutique ou la défunte filière graphite-gaz : Hors le nucléaire point de salut.
Nous pensons simplement qu’il convient de ne pas tout sacrifier au moloch nucléaire, et réserver des crédits, de la puissance intellectuelle et la simple idée, que des énergies alternatives mériteraient d’être explorées, pour que demain nous ne soyons pas démunis.
Les USA lancent des programmes ambitieux pour l’énergie solaire. Au lieu d’essayer de convertir l’Europe au tout nucléaire « français –propre », il serait peut être de bonne gestion de promouvoir au niveau européen des programmes ambitieux de recherches d’énergies renouvelables. A défaut la production d’énergie nucléaire, fort onéreuse, et non stockable, ne trouvera plus a se vendre a son prix de revient et générera une fuite en avant, pour serrer les coûts de production au détriment de la sécurité des installations et donc de celle des personnes et des biens.
Richard HASSELMANN
Sources et crédits
Vie publique
Mathcurve
Crédit image
Résosol
Il demeure un premier constat, le nucléaire en France relève quasiment du secret d’Etat pour ne pas dire secret des dieux. On ne peut pas comme le demande le PDG d’EDF réclamer les pleins pouvoirs pour la filière EPR, exiger des augmentations de tarifs, promettre des embauches massives, et ne pas communiquer sur les coûts, les risques et les alternatives potentielles.
Cette posture fait penser à une entreprise mono-produit, ou avec un client quasi-unique, qui ne veut pas envisager de PLAN B ou qui ne connaitrait pas la courbe de GAUSS
Il faut avoir examiné les rapports de la DGEC (Direction Générale de l’Energie et du Climat) pour s’inquiéter. La pensée unique est une spécialité française, comme l’acharnement thérapeutique ou la défunte filière graphite-gaz : Hors le nucléaire point de salut.
Nous pensons simplement qu’il convient de ne pas tout sacrifier au moloch nucléaire, et réserver des crédits, de la puissance intellectuelle et la simple idée, que des énergies alternatives mériteraient d’être explorées, pour que demain nous ne soyons pas démunis.
Les USA lancent des programmes ambitieux pour l’énergie solaire. Au lieu d’essayer de convertir l’Europe au tout nucléaire « français –propre », il serait peut être de bonne gestion de promouvoir au niveau européen des programmes ambitieux de recherches d’énergies renouvelables. A défaut la production d’énergie nucléaire, fort onéreuse, et non stockable, ne trouvera plus a se vendre a son prix de revient et générera une fuite en avant, pour serrer les coûts de production au détriment de la sécurité des installations et donc de celle des personnes et des biens.
Richard HASSELMANN
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Résosol
je me demandais, ce que vous prépariez.
RépondreSupprimerce commentaire situe bien les enjeux, mais comment toucher le grans public?
Vos liens sont forts instructifs, même si votre courbe de GAUSS, est difficilement compréhensible pour les nombreuses "cloches" qui vous lisent.
RépondreSupprimerLe problème majeur de l'électro-nucléaire ce sont les déchets car leur demi-vie ( temps nécessaire pour qu'un élément perde la moitié de sa radioactivité ) varie de 20 minutes à 376.000 ans.
RépondreSupprimerOr, comment s'assurer que, dans une centaine d'annéesserev par exemple, nos descendants auront la motivation et les moyens de poursuivre les mesures de sécurité adéquates.
De plus, cette monoculture dominante "assèche" les crédits et les cerveaux capables de chercher d'autres solutions. Jacques Brillot