La Ministre de la Santé, qui a troqué ses tenues acidulées, pour des atours plus discrets, pensait avancer masquée. Une agence régionale de santé (ARS) par-ci, une loi de réforme hospitalière là, le tour était joué, la maîtrise comptable et technocratique tenait les 2 bouts.
C’était sans compter avec le puissant corporatisme des professeurs et médecins hospitaliers, et la faculté de mobilisation de tout le personnel médical et para médical, pour protéger, une certaine idée de l’hôpital public.
Nous ne rentrerons pas ici, dans le débat, encore que pour bien connaître le cursus de l’ENS (Ecole nationale de la Santé), et pour avoir exercer en qualité de Receveur hospitalier, nous soyons sceptiques sur la capacité du futur Super-directeur à être ce chef d’orchestre, nommant les « Chefs de Pôles », négociant les « contrats de pôles », distinguant les toubibs membres du directoire, et enfin et surtout fixer le PROJET MEDICAL de l’hôpital.
Qu’il nous soit simplement permis de dire, qu’à trop camper sur l’AVENTIN, les mandarins hospitaliers, ont fournit les verges pour se faire fouetter. Il y a longtemps, très longtemps, que le prix de la santé, la place de l’hôpital, et l’apport économique de l’ensemble dans le PIB (ou le futur PNN, produit national net) auraient du être défendus.
Il y a longtemps, que le corps médical, aurait du prendre en main sa destinée, pour exiger que le Directeur général de l’établissement soit un Médecin, élu par ses pairs, et assisté d’un Directeur juridique et d’un directeur financier.
Non, un Hôpital n’est pas une entreprise comme une autre, un lieu ou l’on soigne et ou l’on se prête à la compétition du rendement et du classement.
Non, seulement l’Hôpital n’est pas une entreprise comme une autre, mais ce ne doit même pas être une Entreprise.
Il y a l’évidence un vrai débat de société à trancher, vis-à-vis du coût de la santé et des moyens affectés.
A l’heure où l’on s’émeut du démantèlement de la POSTE, et d’autres grands services publics, à l’heure ou La Cour des Comptes dans son dernier rapport pointe une nouvelle fois le déficit de notre système de santé, il faut avoir le courage de dire : UN HOPITAL PUBLIC N’EST PAS DESTINE A ETRE RENTABLE !
L’hôpital public doit répondre à un besoin de santé publique que les structures privées ne peuvent ou ne veulent assumer.
Le produit fini d’un hôpital, n’en déplaise aux inventeurs de la T2A ne doit pas être l’équilibre financier, mais l’amélioration de la santé du citoyen.
Il faut tordre le cou à des compétitions qui portent sur la mortalité ou le taux d’infections nosocomiales.
Une société adulte doit dire que la santé est la priorité des priorités, c’est en regard d’elle que se mesure la plus criante des inégalités, et que sans elle toutes les autres activités humaines sont interdites ou amoindries.
Un pays moderne doit donc dire combien il peut y consacrer, ce a quoi il doit renoncer par ailleurs, et à l’heure ou l’on parle de Produit National Net, montrer comment une santé défendue c’est un des moteurs de l’économie, direct par les investissements générés, et indirect par le confort physique moral et intellectuel des populations concernées.
Richard HASSELMANN
C’était sans compter avec le puissant corporatisme des professeurs et médecins hospitaliers, et la faculté de mobilisation de tout le personnel médical et para médical, pour protéger, une certaine idée de l’hôpital public.
Nous ne rentrerons pas ici, dans le débat, encore que pour bien connaître le cursus de l’ENS (Ecole nationale de la Santé), et pour avoir exercer en qualité de Receveur hospitalier, nous soyons sceptiques sur la capacité du futur Super-directeur à être ce chef d’orchestre, nommant les « Chefs de Pôles », négociant les « contrats de pôles », distinguant les toubibs membres du directoire, et enfin et surtout fixer le PROJET MEDICAL de l’hôpital.
Qu’il nous soit simplement permis de dire, qu’à trop camper sur l’AVENTIN, les mandarins hospitaliers, ont fournit les verges pour se faire fouetter. Il y a longtemps, très longtemps, que le prix de la santé, la place de l’hôpital, et l’apport économique de l’ensemble dans le PIB (ou le futur PNN, produit national net) auraient du être défendus.
Il y a longtemps, que le corps médical, aurait du prendre en main sa destinée, pour exiger que le Directeur général de l’établissement soit un Médecin, élu par ses pairs, et assisté d’un Directeur juridique et d’un directeur financier.
Non, un Hôpital n’est pas une entreprise comme une autre, un lieu ou l’on soigne et ou l’on se prête à la compétition du rendement et du classement.
Non, seulement l’Hôpital n’est pas une entreprise comme une autre, mais ce ne doit même pas être une Entreprise.
Il y a l’évidence un vrai débat de société à trancher, vis-à-vis du coût de la santé et des moyens affectés.
A l’heure où l’on s’émeut du démantèlement de la POSTE, et d’autres grands services publics, à l’heure ou La Cour des Comptes dans son dernier rapport pointe une nouvelle fois le déficit de notre système de santé, il faut avoir le courage de dire : UN HOPITAL PUBLIC N’EST PAS DESTINE A ETRE RENTABLE !
L’hôpital public doit répondre à un besoin de santé publique que les structures privées ne peuvent ou ne veulent assumer.
Le produit fini d’un hôpital, n’en déplaise aux inventeurs de la T2A ne doit pas être l’équilibre financier, mais l’amélioration de la santé du citoyen.
Il faut tordre le cou à des compétitions qui portent sur la mortalité ou le taux d’infections nosocomiales.
Une société adulte doit dire que la santé est la priorité des priorités, c’est en regard d’elle que se mesure la plus criante des inégalités, et que sans elle toutes les autres activités humaines sont interdites ou amoindries.
Un pays moderne doit donc dire combien il peut y consacrer, ce a quoi il doit renoncer par ailleurs, et à l’heure ou l’on parle de Produit National Net, montrer comment une santé défendue c’est un des moteurs de l’économie, direct par les investissements générés, et indirect par le confort physique moral et intellectuel des populations concernées.
Richard HASSELMANN
Avec votre expérience et vos liens familiaux vous savez a l'évidence de quoi vous parlez, mais serez vous entendu?
RépondreSupprimerIl m'arrive parfois d'avoir la main sur mon stylo et mon chéquier pour vous soutenir même si je ne partage pas toutes vos idées ,mais l'envie s'envole quand je vois la négligence avec laquelle ce blog est tenu :pas un article depuis le 26/09 ,un seul commentaire ....
RépondreSupprimersans commentaire ,justement .
Minerve .
Malheureusement d'accord avec MINERVE, sur la faible production de LIBR'ACTEURS via son blog.
RépondreSupprimerC'est aussi un choix, nous n'écrivons pas pour écrire, et nous ne tirons pas sur tout ce qui bouge.
S'agissant des aspects bassement matériel, nous ne courrons pas aprés la finances, dés l'instant ou notre action ne réclame pour l'instant pas de moyens importants.
rappélez vous de la formule des Associations sans but lucratif qui deviennent lucratives sans but!c'est notre crédo, on ne va pas le fouler au pied.
Cela dit si nos visiteurs et lecteurs, avaient le réflexe de créer du trafic autour du blog cela irait mieux.
j'ajoute, car c'est ma conviction que le blog quel qu'il soit a ses limites dans un paysage encombré.Il nous faut trouver d'autres vecteurs, nous y réfléchissons. merci de votre compréhension.
J’ai mis beaucoup de temps à vous adresser ce texte, car si une critique peut être positive ou négative elle doit apporter quelque chose en plus et non se contenter d’applaudir.
RépondreSupprimerLa remarque de Minerve m’incite à écrire pêle-mêle ce qui me tient à coeur. OUI vous avez raison. La santé des Français est la priorité des priorités, en aucun cas elle ne doit faire l’objet de marchandage et surtout ne pas être soumise aux règles mercantiles des entreprises.
Comment peut on concilier un déficit chronique des hôpitaux 800 millions d’euros en 2008, si ma mémoire est exacte et le besoin d’embauche de médecin, plus d’un millier de postes seraient vacants ?
Pour faire passer sa loi, le gouvernement a déposé en dernière minute, un amendement qui prévoit que le Directeur de l’Hôpital devra prendre ses décisions en concertation avec le directoir. Auparavant, il ne devait prendre qu’un avis. Théorie ! Attendons de connaître les décrets d’application qui ne manqueront pas d’arriver prochainement.
Mais je suis pessimiste, et je me demande comment un Directeur d’Hôpital nommé par le gouvernement peut faire passer le bien être des patients avant les résultats de l’établissement au niveau médical, mais aussi… financiers.
Mais je finirai par un point positif, la loi HSPT donnera les moyens de faire coïncider la création de postes d’internes avec les besoins géographiques. Peut être pouvons-nous envisager le fin du désert médical de certaines contrées ?
Surtout que l'équipe de libr'acteur ne sedécourage pas, l’absence de commentaires ne veut pas dire un manque d’intérêt.
La santé est un théme premier.Aucun parti ne semble comprendre que sur cette base il y aurait un trés large consensus.
RépondreSupprimerVous devez porter cela.
La santé devrait être confié aux vraies mutuelles.Vous êtes bien placé pour parler de cela qu'en pensez vous?
RépondreSupprimer@Anonyme et à CASE,
RépondreSupprimerMerci de votre confiance, mais seul je ne peux espérer faire bouger les lignes, dans un domaine comme celui de la santé ou toutes une séries de lobbies et de corporatismes sont arcboutés sur leurs prébandes et ou le mouvement Mutualsite est lui-même éclaté.
je crois toutefois que c'est par les vraies mutuelles qu'il faut commencer, car a mon sens elles ont un vrai rôle a jouer, a condition qu'elles se débarassent de leurs questions de gouvernances et des horipeaux de crypto syndicalisme qui leur collent à la peau!!