L’actualité de ce début d’année est riche en évènements donnant à penser que " les nuages sont loin d’être en voie de dissipation" comme pourrait le dire une présentatrice de la météo.
Nous avons toutefois choisi d’attirer l’attention du lecteur sympathisant sur les "gesticulations" de Roselyne Bachelot, en charge de la réflexion, sur la "Dépendance" (cause nationale) ... en vue de 2012.
Nous ne gloserons pas sur la Ministre en charge du dossier, exemple typique de la politique héréditaire, par son père. Et, surtout concernée de prés ou de loin, par tous les dérapages récents, vaccin H1N1, MEDIATOR ® . Et même la pantalonnade de l’équipe de France en Afrique du sud.. L’important est ailleurs, la "dépendance" est une réalité, mais ce n’est ni une priorité ni une vraie menace.
Sur France Info, certains auront entendu Alain Minc, faire référence, (tout en produisant des chiffres fantaisistes) à l’acharnement thérapeutique, pour donner à son vieux père de 102 ans : " quelques mois ou, quelques années de vie" Cela nous renvoie, certes, au chef d’œuvre du cinéma Nippon "La Ballade de Narayama". Mais sans aller jusque là, il faut savoir raison garder, et ne pas instrumentaliser un risque, pour en faire un " pot de miel ", et toucher un électorat important et sensible : Celui des seniors.
Ayant eu en charge une Mutuelles Santé, particulièrement exposée, avec l’une des moyennes d’âge de sociétaires les plus élevée du pays, je pense, modestement, être bien placé pour parler : De l’effet incertain du vieillissement sur les dépenses de santé.
A partir d’un panel significatif de prés de 30000 seniors, et par le biais d’instruments de gestion et de suivi dédiés, nous avions constaté que la dépendance touchait relativement peu de personne, à en juger par le nombre de nos sociétaires de plus de 90 ans, qui vivaient encore à domicile.
On parle ici, d’environ 1,2 million de personne, et progrès médical aidant, ce chiffre ne doublera pas avant 2050, si l’on n’en juge par nos analyses rétrospectives. Compte tenu de l’usure générale de la mécanique humaine, on sera dépendants de plus en plus tard, et donc très proches de l’issue fatale naturelle !
Cela posé, rien n’est neutre, et le "Nouveau risque" est de voir monter artificiellement un nouveau cœur de cible, pour collecter du bel et bon argent, pour accentuer les inégalités, et pour " amuser le brochet " de manière à détourner l’attention.
Voilà bien le "Risque", mais il pourrait se révéler bénéfique, si le financement de la dépendance, était le lieu premier de toutes les solidarités sociales, avec un formidable effet redistributeur.
Pour cela il suffit d’envisager une assiette élargie a tous les revenus, assortie d’une taxe spécifiques sur les mouvements immobiliers, sans contrepartie équivalente, et une APA (Aide personnalisée à l’autonomie) identique pour tous. Mais aussi, suffisante pour ouvrir accès pour tous, à un hébergement adéquat ou à un maintien à domicile " sécurisé ", conforté par des aidants naturels, incités économiquement.
Nous ne doutons pas que sur cette question le mouvement mutualiste Français pourrait mobiliser des ressources, pour peu qu’on le dispense de constituer des réserves financières superfétatoires.
Richard HASSELMANN
Crédit photo
Celsabuzz
Ayant eu en charge une Mutuelles Santé, particulièrement exposée, avec l’une des moyennes d’âge de sociétaires les plus élevée du pays, je pense, modestement, être bien placé pour parler : De l’effet incertain du vieillissement sur les dépenses de santé.
A partir d’un panel significatif de prés de 30000 seniors, et par le biais d’instruments de gestion et de suivi dédiés, nous avions constaté que la dépendance touchait relativement peu de personne, à en juger par le nombre de nos sociétaires de plus de 90 ans, qui vivaient encore à domicile.
On parle ici, d’environ 1,2 million de personne, et progrès médical aidant, ce chiffre ne doublera pas avant 2050, si l’on n’en juge par nos analyses rétrospectives. Compte tenu de l’usure générale de la mécanique humaine, on sera dépendants de plus en plus tard, et donc très proches de l’issue fatale naturelle !
Cela posé, rien n’est neutre, et le "Nouveau risque" est de voir monter artificiellement un nouveau cœur de cible, pour collecter du bel et bon argent, pour accentuer les inégalités, et pour " amuser le brochet " de manière à détourner l’attention.
Voilà bien le "Risque", mais il pourrait se révéler bénéfique, si le financement de la dépendance, était le lieu premier de toutes les solidarités sociales, avec un formidable effet redistributeur.
Pour cela il suffit d’envisager une assiette élargie a tous les revenus, assortie d’une taxe spécifiques sur les mouvements immobiliers, sans contrepartie équivalente, et une APA (Aide personnalisée à l’autonomie) identique pour tous. Mais aussi, suffisante pour ouvrir accès pour tous, à un hébergement adéquat ou à un maintien à domicile " sécurisé ", conforté par des aidants naturels, incités économiquement.
Nous ne doutons pas que sur cette question le mouvement mutualiste Français pourrait mobiliser des ressources, pour peu qu’on le dispense de constituer des réserves financières superfétatoires.
Richard HASSELMANN
Crédit photo
Celsabuzz
Vous n' y allez pas avec le dos de la cuillère.Votre vision est terriblement sociale et pourtant par ailleurs vous dénonçez sans relâche l'irréalisme des partis de gauche!
RépondreSupprimerCe n’est pas moi, M. HASSELMANN qui vous contredira.
RépondreSupprimerDe nombreuses années durant, contre les avis généralisés, j’ai défendu nos « aînés ».
Aujourd’hui encore, on nous démontre statistiques à l’appui que plus on vieillit, plus on coûte cher, mais les chiffres prouvent aussi, que c’est durant la dernière partie de sa vie et plus particulièrement durant ses six derniers mois, que le coût d’un assuré est le plus élevé. Or même si l’espérance de vie augmente, à partir de 70 ans nous comptons de moins en moins de personnes âgées.
Simplement avec un peu de réflexion, en divisant les frais de santé d’une tranche d’âge par un moindre nombre d’assurés, le montant de ces frais augmente obligatoirement.
Quant à la dépendance, j’applaudis à votre idée de solidarité sociale permettant à chacun de percevoir une indemnité identique pour tous. Cependant, cette allocation horizontale risque de ne pas long feu à une époque où la seule allocation de ce style, (les allocations familiales) sont remises en cause et risquent de se voir moduler selon les revenus.
Et pourtant sans faire de socialisme, ce serait là une idée exemplaire. Tous, nous connaissons des fourmis économisant le plus possible pour ne pas être un jour à la charge des autres et pouvoir rester chez eux. Pourquoi ces personnes seraient elles défavoriser par rapport aux cigales qui pensent que l’état providence y pourvoira ?
@Anonyme, ma vision n'est pas classable a droite ou a gauche suivant une grille de lecture que je récuse depuis toujours.DROITE GAUCHE, cela arrange les partis et politiques en place et les médias qui simplifient et schematisent.
RépondreSupprimer@A HUET je savais que cette approche allait faire réagir des spécialistes, et pour avoir beaucoup oeuvré et réfléchi sur ces questions vous savez de quoi vous parlez.Merci.