vendredi 15 juillet 2011

Demandez le programme !

A un an de la prochaine présidentielle, nombreux sont ceux et celles qui interrogent Libr'acteurs : « Allez vous continuer à prêcher, allez vous vous décider à peser ? »

Depuis bientôt 10 ans par le biais de ses billets et commentaires, par le biais des réunions de terrain organisées, enfin par la présence de plus en plus visible de ses fondateurs l’association dispose désormais d’une modeste légitimité.

Notre première et ardente volonté est de contribuer à l’élection d’un homme ou d’une femme, qui aura le courage de rompre avec les petits arrangements politiciens et dont le premier souci sera de se donner les moyens de réformes ambitieuses.

Nous soutiendrons celui ou celle, qui présentera aux législatives de juin 2012, des citoyens nouveaux, ne cumulant aucun mandat, disponibles pour consacrer un temps de vie au collectif, sur des objectifs précis, et pour un temps limité.

Nous préparons un projet de loi organique en ce sens et une réécriture ambitieuse de la constitution, pour prendre en compte le vote blanc, instiller de la proportionnelle et réorganiser la vis démocratique de ce pays, pour le citoyen et pas pour des oligarchies partisanes de quelques sensibilités affichées.

C’est indispensable, c’est nécessaire, mais ce n’est pas suffisant !

La suite, ce sont les grands thèmes à réformer autour d’une vision : Le meilleur avenir possible pour nos enfants et petits enfants, dans un environnement sécurisé a tous égard, par le biais d’un développement social et économique responsable.

Cela passe notamment par la JUSTICE, ou mieux par : La CHASSE AUX INJUSTICES.

1-face a la justice.
2-face a la santé.
3-face à l’éducation.
4-face à l’environnement économique et social (emploi /logement)
5-face a la fiscalité.

Ces injustices que l’ont pointe a tous moments, qui génèrent des désespérances, des révoltes et violences, des désobéissances civiles de plus en plus nombreuses.

A nos lecteurs, amis et sympathisants d’y réfléchir et de pointer dans ces domaines, les injustices les plus flagrantes, nous en tiendrons compte dans nos propositions.

Un dernier mot, que nul ne se méprenne, nous recherchons, une d’équité qu’il ne faut pas confondre avec un égalitarisme populiste et irréaliste.

Non « LE BON SENS N’EST PAS LA CHOSE DU MONDE LA MIEUX PARTAGEE », mais un minimum de bon sens doit conduire à « MIEUX PARTAGER LES CHOSES DU MONDE ».

Nous préparons, pour bientôt un site dédié, sur lequel tous les citoyens impliqués, pourront apporter leur pierre. Dans l’instant les premiers commentaires seront encourageants.

Merci à tous

Richard HASSELMANN

6 commentaires:

  1. Cher Monsieur HASSELMANN,

    "Notre première et ardente volonté est de contribuer à l’élection d’un homme ou d’une femme, qui aura le courage de rompre avec les petits arrangements politiciens et dont le premier souci sera de se donner les moyens de réformes ambitieuses."

    Cette phrase souligne la difficulté de trouver une réponse adéquate: faut-il trouver un ou une responsable politique en rupture de ban avec les pratiques dont il ou elle a profité jusque là ou faut-il chercher une personnalité vierge de toute appartenance partisane capable d'agir pour le renouveau de nos institutions?

    Dans le premier cas, on verra une attitude opportuniste et le risque de promesses sans lendemain, dans le second on critiquera le manque d'expérience face à des enjeux aussi importants à moins d'un an de l'élection.

    Il est à craindre que les candidats de tout bord expliqueront qu'il y a des problèmes plus urgents à traiter que la réforme des institutions et tout restera en l'état pendant cinq ans.

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  2. Je rejoins Mr MALAGUTTI, le niveau d'ignorance du grand public est tel, et le quotidien si dur que votre croisade est belle mais vouée à l'échec.Bravo quand m^me d'essayer!

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  3. C LEPAGE indique dans le JDD qu'elle entend symboliser le CENTRE GAUCHE.Vous qui semblez bien la connaître, expliquez nous comment quand on veut faire de la politique autrement, on continue a se situer dans le jeu politicien ?
    merci.

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  4. BMALAGUTTI et anonyme témoignent du même pessimisme, dont je concéde qu'il est synonime ici de lucidité et de réalisme.Il reste que je crois avec d'autres qu'il faut commencer a éveiller les consciences, m^me si, a mon age je sais que je ne verrai sans doute pas les fruits éventuels de cette croisade.
    SIGMA, vous avez de bonnes et eclectiques lectures.C LEPAGE est inclassable car elle est ailleurs.Cela posé je concéde qu'elle va devoir préciser sa ligne et sa cohérence.Votre remarque rejoint, en creux les précédentes, compte tenu de la langue de bois et du discours stéréotypé des politiques en place, il faut d'abord, passer par des schémas connus, m^me si, comme c'est ce que nous croyons, ils n'ont plus place désormais.En d'autres termes, C LEPAGE explique d'ou elle part: le centre gauche, pour aller ailleurs, dans une sorte de "terra incognita", ou il n'y aura plus de droite de contre ou de gauche, mais des citoyens épris de démocratie et de solidarité.

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  5. Cher Monsieur HASSELMANN,
    les gens qui revendiquent de représenter le centre, nous en connaissons plusieurs, de JL BORLOO avec son compère Hervé MORIN à François BAYROU en passant par Corinne LEPAGE, guère de nouveauté dans le paysage, mais aucun ne s'est déclaré contre le cumul des mandats, ne souhaite limiter le nombre de mandats successifs ni ne déclare faire voter une loi qui modifierait les règles, je crains au contraire, que comme les prédécesseurs, ils ne perpétuent un système qui assure une prééminence au parti du vainqueur à l'élection présidentielle.

    La révolution ne viendra pas des partis constitués ou de leurs dirigeants, elle viendra d'une initiative du peuple qui décidera que trop c'est trop et qui balaiera le système, la seule inconnue est la limite de tolérance des citoyens.

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  6. alors pourquoi pas se joindre à eva joly dans ce cas qui en dépit d'un manque de charisme et d'un parti pas forcément crédible, semble quand même représenter un vrai changement dans les pratiques politiques (venant de la société civile et préjugeant d'un semblant d'éthique) ?

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