Libr'acteurs s'attache a rendre le citoyen acteur de son destin, par l'information, la réflexion et la pédagogie. Son Président, est membre des animateurs des états généraux de l'Economie sociale et Solidaire (ESS), au cours des quels sous la houlette éclairée de Claude Alphandery, des cahiers d'espérances ont été collationnés dans toute la France.
Nos membres, sympathisants et lecteurs trouveront ci aprés le texte élaboré, avec notre concours, qui va être signé et porté en vue de 2012, par le monde associatif et citoyen, loin des clivages politiciens. L'urgence d'une autre économie, c'est depuis bientôt 10 ans le credo de Libr'acteurs, nous sommes heureux de voir que cela avance. Merci de relayer et de rester a l'écoute de la suite.
L’urgence d’une autre économie
La crise qui pèse sur les peuples n’est pas seulement financière, elle est économique, écologique, sociale, morale et politique. La rigueur imposée par la gestion de la dette, réduit le pouvoir d’achat l’emploi et la compétitivité des entreprises.
Elle réduit donc les chances de reprise tout en en aggravant la situation des classes moyennes comme des plus faibles. Les classes dirigeantes font encore semblant de croire à des mesures de régulation très partielles qui continuent à faire la part belle à ceux qui bénéficient du système financier.
Sommes-nous condamnés à des secousses de plus en plus violentes de la nature, de la société, de l’économie, de la finance pour que les dirigeants agissent sur ce modèle économique dominé par une course effrénée vers le profit. Nous savons qu’une autre voie est possible et réaliste, permettant une transition écologique et sociale pour une autre économie fondée sur la solidarité.
Cette voie implique :
D’autres rapports démocratiques, par une écoute et une expression publique des citoyens et de leurs organisations représentatives Une autre conception de la richesse dans sa nature et dans sa répartition
Une approche différente de la mondialisation, en cherchant des relations équitables entre l’ensemble des acteurs
Un développement des échanges marchands appuyés sur la coopération et non sur un excès de compétition pour le seul profit
Un développement des échanges non marchands, donnant toute leurs places aux besoins premiers des citoyens
Le respect des ressources naturelles comme bien commun et le souci des générations futures La prévention et l’éducation comme des enjeux déterminants de l’évolution de la société.
Il est temps que cette voie soit reconnue et entendue pour que nous puissions engager une révolution tranquille en réponse aux crises que nous traversons. Le dualisme Marché-Etat, ne suffit plus, il devient indispensable de tenir compte des apports de la société civile, y compris en matière économique.
Cette perspective n’est pas utopique, elle est déjà mise en oeuvre dans le cadre d’une Economie Sociale et Solidaire (ESS) qui a connu en quelques décennies un essor important sur plusieurs continents.
A la tradition vivante de l’économie sociale représentée par les associations, coopératives et mutuelles dans lesquelles le pouvoir ne dépend pas du capital, se sont ajoutées les innovations portées par l’économie solidaire, voulant démocratiser l’économie à partir d’engagements citoyens.
L’économie sociale et solidaire est aujourd’hui une force économique, encore trop ignorée qui représente 10 % de l’emploi en France, 215 000 employeurs et 2,3 millions de salariés. Déjà de multiples initiatives en son sein montrent qu’il est possible de convertir l’indignation en action. Elle peut- donc redonner un espoir politique.
Nous demandons aux politiques, décideurs citoyens, d’intégrer dans leur réflexion l’ensemble de nos propositions pour faire basculer le modèle actuel, en particulier :
- Transformer le système financier en le mettant d’abord au service des entreprises et des particuliers.
- Encourager la réduction des écarts de rémunération au sein des entreprises notamment en instituant une échelle des salaires raisonnée et raisonnable.
- Taxer les transactions financières internationales,
- Développer des pôles territoriaux de coopération économique avec tous ceux qui constituent le coeur de l’économie locale
- Inscrire et financer l’innovation sociale dans les politiques publiques.
- Intégrer les approches de l’économie sociale et solidaire dans la formation initiale et continue, soutenir les formes d’éducation promue par celle-ci (éducation populaire, pédagogie alternative…)
C’est à ce nouvel élan indissociablement politique et économique qu’appellent toutes les composantes d’une économie sociale et solidaire tenant à sa diversité mais consciente de l’importance de son unité pour favoriser une transition écologique et sociale qui passe par le renforcement de la démocratie.
Si nous voulons changer de paradigme, si nous voulons un futur plus accueillant aux jeunes générations, il est temps de reconnaitre le poids politique et économique des acteurs de l’économie sociale et solidaire.
A vos commentaires ...
Les Libr'acteurs
Crédit photo
Les Etats Généraux de l'ESS
Cette voie implique :
D’autres rapports démocratiques, par une écoute et une expression publique des citoyens et de leurs organisations représentatives Une autre conception de la richesse dans sa nature et dans sa répartition
Une approche différente de la mondialisation, en cherchant des relations équitables entre l’ensemble des acteurs
Un développement des échanges marchands appuyés sur la coopération et non sur un excès de compétition pour le seul profit
Un développement des échanges non marchands, donnant toute leurs places aux besoins premiers des citoyens
Le respect des ressources naturelles comme bien commun et le souci des générations futures La prévention et l’éducation comme des enjeux déterminants de l’évolution de la société.
Il est temps que cette voie soit reconnue et entendue pour que nous puissions engager une révolution tranquille en réponse aux crises que nous traversons. Le dualisme Marché-Etat, ne suffit plus, il devient indispensable de tenir compte des apports de la société civile, y compris en matière économique.
Cette perspective n’est pas utopique, elle est déjà mise en oeuvre dans le cadre d’une Economie Sociale et Solidaire (ESS) qui a connu en quelques décennies un essor important sur plusieurs continents.
A la tradition vivante de l’économie sociale représentée par les associations, coopératives et mutuelles dans lesquelles le pouvoir ne dépend pas du capital, se sont ajoutées les innovations portées par l’économie solidaire, voulant démocratiser l’économie à partir d’engagements citoyens.
L’économie sociale et solidaire est aujourd’hui une force économique, encore trop ignorée qui représente 10 % de l’emploi en France, 215 000 employeurs et 2,3 millions de salariés. Déjà de multiples initiatives en son sein montrent qu’il est possible de convertir l’indignation en action. Elle peut- donc redonner un espoir politique.
Nous demandons aux politiques, décideurs citoyens, d’intégrer dans leur réflexion l’ensemble de nos propositions pour faire basculer le modèle actuel, en particulier :
- Transformer le système financier en le mettant d’abord au service des entreprises et des particuliers.
- Encourager la réduction des écarts de rémunération au sein des entreprises notamment en instituant une échelle des salaires raisonnée et raisonnable.
- Taxer les transactions financières internationales,
- Développer des pôles territoriaux de coopération économique avec tous ceux qui constituent le coeur de l’économie locale
- Inscrire et financer l’innovation sociale dans les politiques publiques.
- Intégrer les approches de l’économie sociale et solidaire dans la formation initiale et continue, soutenir les formes d’éducation promue par celle-ci (éducation populaire, pédagogie alternative…)
C’est à ce nouvel élan indissociablement politique et économique qu’appellent toutes les composantes d’une économie sociale et solidaire tenant à sa diversité mais consciente de l’importance de son unité pour favoriser une transition écologique et sociale qui passe par le renforcement de la démocratie.
Si nous voulons changer de paradigme, si nous voulons un futur plus accueillant aux jeunes générations, il est temps de reconnaitre le poids politique et économique des acteurs de l’économie sociale et solidaire.
A vos commentaires ...
Les Libr'acteurs
Crédit photo
Les Etats Généraux de l'ESS
Bien joué, je viens d'enetendre votre amie C LEPAGE se porter candidate a la présidentielle, en s'appuyant sur vos valeurs et notamment le citoyen et le monde associatif, vous ne devez pas être étranger a ces orientations, mais la route et logue et sera semée d'embûches.
RépondreSupprimercomment vous aider?
Bravo pour cette déclaration. Encore faut-il accorder un statut et ces exigences à ce tiers secteur qu'est l'ESS. Nous avons besoin à la fois de plus de solidarité et de plus de responsbilité, c'est à dire de moins d'assistanat. C'est ainsi que chacun ou preque peut avoir sa place.
RépondreSupprimerC'est paut-être aussi de cette manière qu'une certaine volonté collective pourra s'exprimer pour faire la part entre ce qui est humainement important face à ces productions futiles, inutiles ou nuisibles.
Le débat doit s'ouvrir sans esprit partisan.
@anonyme, Vous avez l'oreille fine, effectivement Corinne LEPAGE pose une candidature atypique, en mettant la démocratie et le bon sens citoyen en priorité absolue.Cela devrait permettre de donner choix a tous ceux et les jeunes en particuliers las des clivages partisans et des "POLITIQUES" a vie.
RépondreSupprimer@C LIEBER, pour être contributeur de LIBR'ACTEURS, vous contribuerez a forger ce statut et les exigences que nous sommes en droit d'attendre de l'ESS, porteurs désignés de délégations de services publics.
Mr HASSELMANN, vous êtes un des théoriciens reconnus et entendus du "Tiers secteur" .J'étais a TOURS lors du congrés de la Mutualité, votre position est trés séduisante et vous avez constaté que cela dépasse les clans partisans, mais êtes vous surs d'être entendu au sein de votre mouvement CAP21???
RépondreSupprimermerci d'une réponse claire comme vous les faites toujours.