Voici deux ans, au terme du vote des adhérents PS, il n'y avait pas de vainqueur entre Martine Aubry et Segolène Royal.
Et de sérieux soupçons de fraude.
Hier soir, il y avait aussi des soupçons de fraude ... et deux vainqueurs.
L'incapacité des deux plus importants partis politiques français à organiser leur élection interne en transparence et avec efficacité est un constat. Il est inquiétant pour la démocratie française en ce qu'il révèle de notre système politique.
La logique féodale est toujours forte, et dans les "fiefs" on peut ajouter plus ou moins impunément des cartes ou des électeurs. Localement, personne n'ose rien dire, ce serait se barrer la route à un mandat électif local. Au niveau national, il ne faut certainement pas être le premier à lancer la pierre chez le voisin, de peur qu'elle ne retombe avec plus de vigueur chez soi.
Le manque d'enthousiasme des parlementaires pour les propositions de la Commission Jospin * (interdiction du cumul de mandat législatif et exécutif local, maintien avec conseiller municipal, cantonal ou régional sous réserve que ce mandat local soit bénévole) éclaire les mêmes symptômes. Ces changements mettraient en effet un terme à des outils de féodalité (écrêtement).
Pourtant la réforme proposée par le rapport Jospin est modeste. Aucun mot sur l'empilement des niveaux administratifs (des collectivités aux Etablissements publics), sur la confusion des compétences, sur la multiplication de cabinets pléthoriques autours des exécutifs locaux, autant de lieux où prospèrent des salariés de la politique, autre conséquence de cette logique féodale.
S'extraire de cette bipolarité usante est plus que jamais nécessaire.
C'est le sens des travaux de LIBR'ACTEURS et des initiatives prises et à venir en région, comme c'est le cas à LYON.
E LAFOND.
* lien pdf : Propositions Commission Jospin
Crédit image : ne.partipirate.ch
Mr LAFOND, vous êtes fondateur de LIBR'ACTEURS, vous êtes juriste, et vous semblez bien connaître de l'interieur le MODEM.Comment comptez vous peser en 2014, quand on voit ce que l'on voit.Votre Président, Mr HASSELMANN, semble vouloir créer quelquechose de nouveau, mais il est plus associatif que politique.
RépondreSupprimerLa querelle au sein de l'UMP est un épiphénomène qui permet d'amuser le gogo, il est probable qu'au moment des investitures, le calme reviendra. Pendant ce temps Harlem Désir verrouille le Bureau Exécutif du PS au profit d'un soutien inconditionnel au président de la République qui, malgré sa prestation télévisée et son discours oecuménique, reste comme le fut son prédécesseur UMP, un chef de clan.
RépondreSupprimerLes institutions et le mode de scrutin majoritaire à deux tours privent un électeur sur trois, qui ne se reconnait ni dans la gauche ni dans la droite, de représentation réelle.
C’était le pari et le talent de François BAYROU de nous avoir fait rêver qu’une alternative était possible, nous savons aujourd’hui qu’il n’était pas l’homme de la situation.
Le Français sur trois est toujours là, la vraie difficulté sera de ne plus le faire rêver, mais de lui faire une offre crédible et conséquente avec des têtes nouvelles et un projet de société qui restaure la cohésion sociale et assure un équilibre des pouvoirs. Il ne faut compter ni sur la bonne volonté des élus ni sur le rapport JOSPIN pour donner un peu d’oxygène, gageons que vous avez des propositions à faire pour peser dans un débat qui se résume à chaque scrutin à un duel gauche droite.
mr MALAGUTI est un nostalgique de BAYROU, mais pour ceux qui veulent rire faites un tour sur le site de l'UDI
RépondreSupprimerhttp://www.parti-udi.fr/les-fondamentaux.html, et cliquez projet, cela est riche de vide....mais il y a des fondamentaux qui glaces le sang d'audace affichée!!
Je ne suis pas un nostalgique je dis qu'il avait une opportunité qu'il n'a pas su concrétiser, c'est assez fatigant de constater que quel que soit le parti, on se retrouve immanquablement confronté à des problèmes d'égos pour un simple raison c'est que la démocratie y fonctionne de haut en bas alors que ce devrait être l'inverse. C'était vrai à l'UDF, au RPR puis à l'UMP il est probable que l'UDI va reproduire le même schéma. Il ne suffit pas de renommer son parti pour être une femme ou un homme nouveau.
SupprimerJ'espère que les fondateurs de Libr'acteurs ont la martingale gagnante.
Pour vous suivre depuis longtemps je pense que vous êtes sur la bonne voie.Nous attendons que vous sortiez des sentiers battus les français doivent comprendre que le politique a la PAPA c'est fini.
RépondreSupprimerJe réponds tardivement à "Anonyme". Nous essayons une démarche à partir de villes moyennes et grandes en région rhône-alpes. Des personnalités modérées associées à un projet local ambitieux et novateur, voici ce que nous tentons pour 2014.
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