"Le Président a planché à Strasbourg sur L'EUROPE dont les faiblesses ont été cruellement mises à nues avec l’épopée solitaire de la France au MALI.
Libr'Acteurs pensent qu'il faut se poser les bonnes questions.
C'est en partie le sens de la collecte faite ci-dessous."
Les Libr'Acteurs.
L’Europe, les hommes d’État en avaient un schéma ; les hauts-fonctionnaires aussi. Deux modèles, des ébauches intellectuelles, pas des projets parfaitement définis.
Pour les uns, une association respectant chaque Nation, son passé, ses coutumes, son chemin historique, une association, mais au-delà du bien au-delà d'un simple arrangement commercial, d'un marché commun, d'une organisation de libre change.
Pour les autres, un État fédéral, dont la forme serait à étudier, voisine de la structure des Etats-Unis d'Amérique.
Deux possibilités, deux écoles, deux visions du monde et pourtant le débat n'a jamais eu lieu et aujourd'hui encore une bonne partie des problèmes provient de cette absence de clarification.
Pas de choix exprimés publiquement, pas de politique et, par conséquent, pas de stratégie.
Et peu à peu s’est auto-créé un appareil commun d'aspect purement fonctionnel dont le contenu politique s’avère invisible aux yeux de la plupart des citoyens.
La monnaie commune a figé une Europe bâtie en dehors de toutes réflexion politique, en dehors de toute vision du futur.
La monnaie commune est un moyen et sa gestion relève du domaine de la tactique , un moyen de cette politique économique commune et d’une politique fiscale intégrée inexistante.
Quelle est l'Europe souhaitée ?
Quelle est la gouvernance de l'Union européenne ?
Peut on parler d'Europe avec une Grande -Bretagne qui n'a jamais consenti à se sentir, donc à se comporter, comme continentale et qui s’emploie à créer une ambiance permanente de zizanie, à introduire sur tous les plans tous les freins possibles pour empêcher l'Europe de devenir une entité puissante sur le plan international.
Bref, l’ Union européenne nous est lointaine, au mieux étrangère, au pire une nuisance.
Et pourtant, fondamentalement parlant, nous lui devons la PAIX.
L'Europe reste donc à faire...avec les pays qui veulent affirmer sa place dans le concert international, son influence sur l'évolution du monde, sa maîtrise du marché qu'elle représente.
Et pourquoi pas un "amaigrissement" accompagné d'une tactique d'association offerte aux nations qui ne souhaiteraient pas une reconsidération des objectifs ?
Mais cela entraînerait trop de bouleversements sociaux et sociétaux.
Ou il faudrait s’inspirer de François 1er devant la Sorbonne dépassée : créer une structure parallèle à laquelle seraient peu à peu dévolus les pouvoirs et les moyens de la précédente, vidée peu à peu de sa réalité.
Eric CAMPION
l'ancien Ministre qui se reconnaitra pour reprendre la formule de votre président, devrait aussi apprécier ce beau travail de synthése.
RépondreSupprimervous tenez là un vrai projet pour les EUROPEENNES, mais vous allez être pillés.
Excellent article d’un bon connaisseur du sujet. Europe des nations comme la voulait le général de Gaulle ou Europe fédérale, la question reste posée et pour y répondre, il serait souhaitable que les citoyens comprennent les enjeux.
RépondreSupprimerPour cela hélas ne comptons pas sur nos élus qui se livrent actuellement à des tractations d’épicier en fonction du mode de scrutin qui sera retenu (8 listes régionales ou retour à une liste nationale qui permettrait aux principaux leaders des partis de se présenter comme tête de liste et leur offrirait une tribune, ce qui reviendrait presque à refaire l’élection présidentielle et à mettre en difficulté l’équipe dirigeante actuelle), car d’Europe ils ne nous parlent pas beaucoup.
S’il avait fallu requérir l’autorisation de nos partenaires européens pour intervenir au Mali, le processus risquait d’être long et de connaitre les mêmes déboires que la crise grecque. La difficulté à élaborer un budget montre que tous les pays ne sont pas d’accord sur les priorités et notre président a du s’incliner face à l’intransigeance de l’Angleterre (dont Éric souligne le côté pervers) et de l’Allemagne fragilisant au passage l’axe franco-allemand qui n’est plus qu’un souvenir. Nos amis européens nous ont exprimé à peine poliment qu’avant de refaire le monde, nous serions bien inspirés de balayer devant notre porte. C’est dire s’il faut réfléchir avant de plonger tête baissée dans plus d’Europe.
Libr’acteurs ne peut être de tous les combats surtout sur des enjeux supranationaux où nous avons peu de chances d’être entendus et je doute que nous soyons en mesure de présenter ou soutenir des candidats crédibles aux élections européennes.
Par contre, nous pouvons nous faire entendre en nous recentrant sur ce que nous ne cessons de réclamer : la réforme des institutions et la fin du cumul des mandats. Le président de l’Assemblée nationale Claude BARTOLONE a déclaré que la promesse du candidat Hollande de faire voter une loi interdisant le cumul des mandats serait tenue et applicable en…. 2017 !
De qui se moque-t-on? Le journal le Monde dont on sait qu’il n’est pas hostile à l’actuelle majorité titrait ce jour : Cumul des mandats : les socialistes rompent une quatrième fois leur promesse.
La vraie question qui se pose à nous aujourd’hui et ce, quel que soit le scrutin : pouvons-nous et devons-nous encore faire confiance à une classe politique qui a sa propre lecture de la démocratie et de quels moyens disposons-nous pour sanctionner celles et ceux qui trichent ?
Nous avons deux élections en 2014, la troisième étant réservée aux élus mais dépendante en partie des municipales, et deux en 2015 pour faire pression sur les réfractaires.
Mr MALAGUTI a raison, vous avez toujours dit que la mere de toutes les réformes c'est la fin du cumul des mandats.Il ne faut pas vous disperser, mais organiser sur le terrain des actions visibles pour réunir le plus grand nombre de français sur cette question.
RépondreSupprimerLa nouvelle reculade de HOLLANDE avec l"horizon 2017 mérite que vous attiriez l'attention.
Merci a XXL votre souhait est exaucé, j'ai publie ce matin un article sur LES ECHOS LE CERCLE qui devrait aler dans le sens de votre légitime attente.Cette question est le fondement de la démarche de LIBR'ACTEURS.Vous trouverez ce billet, dans l'espace réservé en haut et a droite de ce blog.
RépondreSupprimerBien à vous
Mr HASSELMANN vous êtes membre du bureau Politique de CAP21 et beaucoup savent que vous êtes l'une des plumes du projet 2012 de madame LEPAGE.
RépondreSupprimerLa même qui est députée européen, et qui devrait avoir des idées précises sur une EUROPE qui trompe les citoyens en faisant croire que les élus suivent les choses alors qu'en fait les fonctionnaires manipulés par les lobbies font la pluie et le beau temps