2019 approche à grands pas, et dés décembre 2018, les
« Ă©curies » partisanes devront avoir largement Ă©bauchĂ©e les listes,
nouée les alliances, et réunies les promesses de financement.
Une nouvelle fois, le pays, prisonnier de son cadre
institutionnel, de l’emprise des partis, accentuĂ©e par le pouvoir en place, va
consulter des français de plus en plus réticents a la nébuleuse Européenne, et
en manque de repĂšres objectifs.
S’il est un domaine oĂč la pĂ©dagogie des enjeux est
indispensable, c’est bien celui de L’Europe, au moment ou tout craque et ou de
petits malins outre atlantique et du cĂŽtĂ© de l’Oural, mettent de l’huile sur le
feu.
La pédagogie préalable au scrutin, indispensable, doit poser
le cadre de la maniĂšre la plus objective possible en se fondant sur l’histoire,
sur l’Ă©volution des mentalitĂ©s et comportements des citoyens et en se reposant
la question simple de la finalité de cette EUROPE supranationale.
Ce faisant nous remettons sur le métier le vieux débat qui
porte sur une EUROPE puissance protectrice, en feignant d’ignorer que la belle
image initiale est trÚs largement flétrie par les agressions de toutes natures,
Ă©conomiques, extrĂ©mistes, environnementales notamment. C’est cette incapacitĂ© a
peser rĂ©ellement qui fait que l’EUROPE se dĂ©lite au profit des populismes de
tous bords.
Dans une récente chronique E LE BOUCHER (Les ECHOS du
18.05), pose parfaitement la question : L’EUROPE n’est pas armĂ©e pour
jouer un rĂŽle majeur dans le monde d’aujourd’hui. La diplomatie feutrĂ©e, la
bienveillance vis-à -vis des marchés et du libre-échange, le crédit constant a
des instances internationales dépassées et discréditées, sous couvert de foi
dans la diversité et le multilatéralisme, autant de faiblesses dans un monde de
prédateurs.
Pour avoir eu le privilÚge, à Strasbourg, dans les années 60
d’avoir vu bĂątir cette Europe, et d’avoir eu pour maĂźtres certains de ses
concepteurs, qu’il soit permis de dire que l’idĂ©e d’une Europe souveraine se
fait attendre, simplement car elle ne peut ĂȘtre construite contre la volontĂ©
des citoyens et sur les ruines d’Ătats dont il faut respecter d’abord les
cultures et les histoires, si l’on veut les associer.
Il est une spécialité du droit international public (D.I.P),
le Droit des minoritĂ©s, qui gagnerait Ă ĂȘtre revisitĂ© pour ĂȘtre appliquĂ© ici
.Ce droit se fonde sur des réalités, comme le climat, la ligne de partage des
eaux, l’architecture, la culture et la religion, pour identifier les ensembles
cohĂ©rents .Un petit effort de transposition devrait permettre d’identifier les
pays, naturellement voués a construire une Europe cohérente, et solidaire, en
capacitĂ© d’ĂȘtre une vĂ©ritable puissance.
C’est la feuille de route immĂ©diate, Ă proposer a des Etats
qui le veulent vraiment, à dire souverain et démocratique des citoyens
concernĂ©s. Ce sera la question et l’enjeu en 2019.
Le lecteur comprendra que LIBR'ACTEURS apportera sa contribution, avec en thĂšme central LA CONSCIENCE DE LA TERRE qui doit unir tous les vrais europĂ©ens, qui comprennent que le citoyen est central. Ătre vivant pilote pensant, il doit revoir ses comportements et modes de consommation, pour cesser de "consommer" des ressources dont aucune n'est inĂ©puisable.
R HASSELMANN
Comme toujours ce que vous Ă©crivez est juste et documentĂ©, mais vous prĂȘchez dans le dĂ©sert.Vous ĂȘtes bien placĂ© pour savoir que vos amis Ă©colos, servent d'alibis a beaucoup d'arrivistes.Votre amie Mme LEPAGE vient de reconnaĂźtre qu'elle s'Ă©tait trompĂ©e en soutenant E MACRON.Elle comme beaucoup, ne s'est pas trompĂ©e, on l'a trompĂ©e sciemment en brouillant les messages et les mots.
RépondreSupprimerPour votre info, C. LEPAGE s'est fait trompée encore plus récemment par des membres de sa propre formation Cap21, "parvenus" députés aux derniÚres élections. Figurez-vous qu'ils ont voté POUR le glyphosate. Comment voulez-vous qu'on puisse encore faire confiance à tous ces "beaux" parleurs?
RĂ©pondreSupprimerBonjour Richard
RépondreSupprimerTes remarques sont pertinentes et le programme que l'on avait bùti lors des élections européennes de 2014 sont toujours d'actualité. Mais nous n'avons toujours pas trouvé les bons relais politiques et de communication