A quelques jours du premier tour des municipales, l’Ă©coute
des candidats, la lecture des professions de foi, donnent Ă penser, que les
esprits sont murs, pour faire plaisir Ă M CROZIER en passant a un ETAT MODERNE
et MODESTE qui comprend son véritable rÎle.
Dans tous les domaines, prioritaires pour les citoyens, il
importe de laisser l’initiative au local, et en particulier Ă la sphĂšre
communale, voire intercommunale. C’est vrai en matiĂšre de santĂ©, pour les
maisons de santĂ©, c’est encore plus vrai en matiĂšre environnementale, pour
identifier et promouvoir le fruit de l’imagination citoyenne.
Le temps n’est plus Ă une rĂ©glementation uniforme par le
biais de toutes sortes de planifications plaquées sur des réalités différentes.
L’Etat doit se borner a du prescriptif, dans un rĂŽle d’accompagnant, et de
recours Ă©ventuel quand le local Ă©choue dans le consensus.
Ce chantier de rénovation de la démocratie locale, est
désormais indispensable et les outils pour y parvenir sont disponibles,
notamment par le biais des nouvelles technologies qui permettent Ă la fois des
consultations élargies et des capacités de convocations avérées.
Le citoyen Ă©lecteur, qui entend ĂȘtre maĂźtre de son destin
serait avisé de lire avec attention les tracts distribués pour vérifier si les
impétrants ont bien intégré cette nouvelle donne dans les programmes proposés.
Dans tous les domaines rien ne s’oppose Ă une dĂ©mocratie vivante appuyĂ©e sur
les instruments de consultation modernes. Ainsi s’agissant du PLU (plan Local
d’Urbanisme) il a Ă©tĂ© prouvĂ© que l’on pouvait consulter les premiers concernĂ©s,
les habitants d’une zone ou doivent ĂȘtre implantĂ©s des logements sociaux. A
partir d’un cahier des charges a minima (nombre de logements, COS , contraintes
de circulation) les habitants du quartier concernés, réunis devant une page
blanche, ont dessiné le quartier acceptable .Le plan confié ensuite aux
architectes, pour mise en forme, a été intégré au PLU, document accepté et voté
Ă l’unanimitĂ©.
Cet exemple, reprend le souvenir d’une visite il y a
longtemps, des projets de MIS (Maisons individuelles superposées) lancées au
sein de la ville nouvelle d’EVRY dans les annĂ©es 70. Une dĂ©lĂ©gation canadienne,
sĂ©duite a fait une simple remarque…… « pourquoi tracer des allĂ©es ?
chez nous on laisse les pelouses, et on fait les allées aprÚs observation du
cheminement des premiers concernĂ©s…les habitants usagers ».
Imparable !
R HASSELMANN
Vous ne voulez pas voir les choses en face, avec la dĂ©centralisation non aboutie et des loi type NOTRE, le pouvoir des technocrates de ministĂšres est transfĂ©rĂ© aux mĂȘmes mais a l'Ă©chelon des intercommunalitĂ©s qui tuent les proximitĂ©s dĂ©mocratiques.
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