mercredi 14 août 2024
Les 3 blocs et aprés?
lundi 15 juillet 2024
LA TETE et LES JAMBES.
Nous avons créé LIBR’ACTEURS avec la modeste ambition de rendre le citoyen acteur de son destin.
L’idée a germé il y a près de 20 ans, portée par la
conviction profonde que notre démocratie était en péril, notamment en raison de
la montée des nouvelles technologies et de la baisse de l’éducation et la
formation des nouvelles générations.
Le collectif des fondateurs, de formations variées, de
sensibilités différentes, était uni par une certitude, l’excès de
centralisation éloignait de plus en plus le citoyen d’un pouvoir incapable de
vraiment identifier les attentes du plus grand nombre.
Pour ma part, de formation juridique et financière, pour
avoir collaboré a des réflexions riches et lucides, j’ai été amené, a insister
sur notre cadre institutionnel, persuadé que je suis qu’il n’est plus en phase
depuis longtemps, avec la nouvelle donne démocratique.
Face a un citoyen abreuvé d’informations de toutes sortes,
face a un citoyen épris d’urgence et de plus en plus égoïste, face à une
multitude qui ignore les grands mécanismes économiques, il est indispensable de
bien cerner les enjeux, de parler un langage clair et surtout de revenir à une collégialité
démocratique portée par la recherche constante de la subsidiarité.
En ce sens le PRESIDENT de la république élu au suffrage
universel est un handicap, car il illustre une verticalité qui n’est plus
tolérée.
Il faut se souvenir qu’en 1962, le Général de GAULLE a instauré l’élection
du Président de la République au suffrage universel, pour donner une légitimité
a ses successeurs, qui ne seraient pas comme lui, légitimés par l’histoire avec un, grand H.
Aujourd’hui cette élection au suffrage universel direct, bride
notre démocratie et a éteint le débat, trop souvent caricaturé comme un mal « franchouillard »
avec des élus irresponsables, qui « font du bruit avec la bouche »,
préoccupés de leur survie et des rentes de situations constituées.
Il est désormais impératif de se persuader, face à l’actualité
politico-démocratique proposée ,face aux petites « guéguerres » d’égos
et aux marchandages en tous genres, qu’une entité immatérielle qu’on appelle la
France mérite mieux que tout cela et attend une vraie délibération démocratique
avec un Président qui sans inaugurer les chrysanthèmes se bornerait à veiller
au bon fonctionnement de notre république.
Il serait peut être utile de se « redonner »
SIEYES, qui nous apporta NAPOLEON mais qui a eu le mérite de pointer une
réalité… en décapitant LOUIS XVI, le pays a éliminé un corps, mais quid de l’ESPRIT
qui faisait le lien de la nation ?
R HASSELMANN
mardi 25 juin 2024
LES DEMONS
L'un de nos fondateurs me transmet une analyse de Erwin JANS, du roman de DOSTOIEVSKI , LES DEMONS, qui mérite attention et doit permettre d'identifier les imposteurs et autres révolutionnaires professionnels, vulgaires prédateurs, imposteurs et coquins qui fleurissent en ces temps troublés.
Ce texte de DOSTOIEVSKI (1871) est largement antérieur a l'URSS de STALINE 1929, et a l'ALLEMAGNE d'HITLER de 1933, il doit resonner avec forces pour dicter des choix lucides pour l'échéance législative de ce week-end..
« Dostoïevski démontre comment une société se corrompt, comment tout s’y délite, part à la dérive et est progressivement menée vers l’abîme. Les révolutionnaires ne sont que les catalyseurs d’un processus déjà amorcé. En périodes troubles, toutes sortes de personnages obscurs se manifestent et peuvent prendre le contrôle. Ensemble, ils provoquent un vacarme infernal et, comme une tempête de neige, détournent les voyageurs du droit chemin. La montée de leaders autoritaires, populistes et manipulateurs est un phénomène politique contemporain. En la personne de Piotr Verkhovenski, l’auteur, visionnaire, dépeint le prototype du révolutionnaire professionnel qui ne recule devant rien pour atteindre son objectif. Ce noble à l’origine a dégénéré jusqu’à ne plus être qu’une volonté de puissance personnelle. Il déclare explicitement à Stavroguine : ‘Je ne suis pas un socialiste, mais un coquin.’ »
Merci de vos attentions et relais vers le plus grand nombre.
R HASSELMANN
samedi 16 mars 2024
CUMUL DES MANDATS ,LA REGRESSION?
Qu’il soit permis, en cette époque chahutée, d’attirer l’attention du citoyen, sur une tentative insidieuse de régression démocratique.
Il semble qu’un certain nombre de parlementaires nourrissent
l’ambition de revenir sur le NON-CUMUL DES MANDATS instauré par la loi en
février 2014.
L’objectif, louable a première vue, serait de resserrer les
liens entre un mandat national et un mandat exécutif local.
Or, comme nous l’avions souligné à l’époque, un élu
national, député, sénateur ou parlementaire Européen n’a nul besoin de se
parer d’un mandat exécutif local pour connaitre son territoire et ses
problématiques et nourrir son travail de parlementaire. Réalité incontestable
d’autant que la loi n’interdit en rien de briguer un simple mandat local,
municipal, départemental ou régional qui ouvre accès aux dossiers et
délibérations et permet de forger les convictions.
La quête du cumul de mandats exécutifs est donc guidée par
des motivations autres, éloignées de l’intérêt bien compris du citoyen. On peut
y voir un gout du pouvoir, un amour pour les titres, une quête d’avantages
matériels accrus, un verrouillage d’une circonscription électoral, ou plus
simplement la conviction d’être irremplaçable.
Le retour en arrière proposé serait un remède à la fracture
grandissante entre l’élu national et le citoyen, qui entend être acteur de son
destin.
La réalité est
ailleurs!
Un hémicycle souvent vide, des attitudes déplorables en
séance, des avantages indemnitaires accrus là ou des efforts sont demandés au
citoyen, autant de raisons qui éloignent le citoyen d’un élu qu’il ne connait
pas vraiment, en dépit de mandats portés depuis de longues années, et qui doit
conduire à aller plus loin en limitant dans le temps, les mandats successifs.
Nous avons donc besoin d’une nouvelle avancée et non d’une régression, pour que le citoyen élu, ne s’accroche pas à un mandat, dont il connait le caractère temporaire. Cette nouvelle avancée serait de nature à autoriser les audaces, régénérer les rangs élus, et afficher la France comme une vraie démocratie en phase avec son temps et avec ARISTOTE « Le citoyen doit être tour à tour gouvernant et gouverné ».
Restons donc vigilants pour ne pas régresser !
Merci de vos attentions, réflexions et diffusions
R HASSELMANN
vendredi 1 mars 2024
AMBITION CITOYENNE.
Nous avons imaginé LIBR’ACTEURS au début de ce siècle en forme
de « collectif de réflexion » pour rendre le citoyen acteur de son
destin.
Cette initiative a été commandée, en son temps, par une
conviction partagée par les fondateurs, l’impact du BABY BOOM allait pleinement
se faire sentir en ce nouveau siècle, accru par l’allongement de la durée de
vie, et générateur selon nous, de nombreuses incompréhensions intergénérationnelles,
qu’il convenait de prévenir.
Ce premier quart de siècle écoulé nous donne raison, quand
on relève un pouvoir qui mise sur les références à l’histoire, pour assurer la
cohésion sociale, face aux défis que l’actualité nous propose.
L’histoire de France est belle et riche mais de plus en plus
de jeunes « Français » n’ont pas d‘ancêtres gaulois. Dès lors il faut
identifier et inculquer d’autres valeurs plus largement acceptées.
C’est ainsi que nous parlons de conscience de la terre,
cette écologie, que nous défendons depuis les années 60 et qui fait désormais
un socle consensuel en dehors de tout clivage partisan. Une conscience de la
terre, partagée par des citoyens français, convaincus de la réalité des
nombreux atouts du pays pour porter un tel objectif.
Des atouts français incontestables, qu’il conviendra de
faire entendre lors des plus prochaines consultations électorales.
La France de par sa position géographique, son climat, ses
surfaces maritimes et sa tradition culturelle polymorphe et œcuménique, affiche
des données, favorables pour une géopolitique ambitieuse et des souverainetés
revendiquées, alimentaire, énergétique ou industrielle.
C’est cette réalité qu’il convient d’enseigner et de faire
partager, dans un contexte européen troublé.
L’UNION EUROPEENE doit se convaincre que son avenir passe par
le respect de certaines souverainetés, dont le vecteur premier est la
subsidiarité.
Ce sera le sens de notre action a venir pour porter et
soutenir toutes initiatives fondées sur une citoyenneté avertie et associée,
une conscience de la terre lucide et réaliste, et une souveraineté partagée
dans les seuls domaines ou cela s’impose, la sécurité extérieure notamment.
R HASSELMANN
jeudi 28 décembre 2023
MERCI Mr DELORS.
Qu’il me soit permis ici de dire combien Jacques DELORS, qui vient de nous quitter figurait au rang des principaux inspirateurs lors de la création de LIBR’ACTEURS.
Pour avoir eu le privilège de l’entendre dans les années 70, j’ai retenu les axes principaux qui ont présidé a la fondation de l’UNION EUROPEENNE, telle que pensée par ses pères, MONNET, SCHUMANN, CASSIN.
J DELORS avait une idée de l’UE, prolongement de sa vision de la France, portée, par un sens aigu de la démocratie, modeste et lucide.
A quelques mois d’élections Européennes capitales dans un contexte géopolitique inquiétant, il parait indispensable de bien restituer les enjeux, pour mobiliser le citoyen électeur, et profiter de l’occasion de mieux faire comprendre l’UE et le rôle du parlement qu’il convient de renouveler pour 6 ans.
Cette instance est la seule élue directement par les citoyens des pays membres. Elle a un rôle trop méconnu par le grand public dont elle impacte pourtant le quotidien par les pouvoirs détenus dans de très nombreux domaines, à partir de compétences dévolues par les états membres, financières, législatives ou hiérarchiques vis-à-vis de la commission européenne.
Préparer les élections européennes de 2024, c’est l’occasion de se reposer les bonnes questions et retrouver l‘essence même de la vision initiale que J DELORS, partageait avec les pères fondateurs, et à la suite avec les personnalités nationales, qui savent prendre le recul nécessaire pour recalibrer le cadre européen à l’aune des priorités dictées par l’actualité.
Priorités qui sont, a mon sens, la sécurité, la santé et la transition écologique, 3 aspects, qui impliquent sans doute de revoir sans faiblesse, le fonctionnement institutionnel de l’UE et son périmètre.
Il faut se persuader, qu’à l’échelle planétaire une UE cohérente et unie est indispensable, pour peser effectivement. Quel périmètre, Quels pouvoirs délégués, quelles alliances éventuelles cela est a poser, en prenant garde a un environnement mondial, anti démocratique et ou, aidés par les nouvelles technologies, de nombreux MITHRIDATE œuvrent pour diviser et affaiblir l’Europe démocratique.
A suivre donc avec attention !
Occasion évidemment de formuler des vœux pour une belle année 2024, au plan familial, professionnel et associatif.
R HASSELMANN.
rhass@hotmail.fr
dimanche 22 octobre 2023
HUMANISME
NE SOYONS NI OPTIMISTES NI PESSIMISTES, SOYONS DÉTERMINES! (H REEVES)
Dans le contexte mondial perturbé et angoissant que nous vivons, certains de nos sympathisants s’étonnent de la discrétion et du silence de LIBR’ACTEURS depuis quelques temps.
Cette observation parfaitement fondée nous va droit au cœur. LIBR’ACTEURS est un collectif de réflexion attentif et disponible, qui depuis sa création s’efforce de PENSER JUSTE et évite de parler ou d’écrire pour ne rien dire.
Je reprends la plume car en qualité de membre d’HUMANITE et BIODIVERSITE, la récente disparition d’Hubert REEVES me conduit à revisiter certaines notions très utiles par les temps qui courent.
Pour avoir eu la chance de croiser H REEVES, E MORIN et M CROZIER, je me réfère à eux pour une approche lucide de la situation.
M CROZIER père d’une sociologie analytique fine, instrument d’un changement raisonnable, parlait de la même voix qu’H REEVES qui aimait la recherche pour les questions qu’elle soulevait. Il savait les limites de la technologie et de la prudence a garder et rejoignait en cela E MORIN qui parlait de LA MAITRISE DE LA MAITRISE. Il est en effet essentiel pour l’humanité de garder la main sur les effets et conséquences des innovations dans tous les domaines.
HUMANITE et BIODIVERSITE depuis sa création en 1976, s’attache a promouvoir la paix entre les humains et les peuples mais aussi entre tous les organismes vivants. H REEVES disait nous avons engagé une guerre suicidaire contre la nature, si nous en sortons vainqueurs, nous sommes perdus.
Tout est dit, et d’une brulante actualité, tans au niveau des conflits géopolitiques actuels, qu’en ce qui concerne toutes les formes de transitions environnementales, car nous formons avec tous les êtres vivants une communauté d’histoire et de destin.
LIBR’ACTEURS va s’attacher a faire entendre ce simple constat, qui peut être décliné et servir de fil conducteur pour une politique lucide nationale ou Européenne notamment.
R HASSELMANN
samedi 5 août 2023
BOIRE OU CONDUIRE......
Boire ou conduire, il faut choisir!
Cette mise en garde connue de tous et d'une brulante actualité pour les départs estivaux et les drames liés à la conduite en état d'ivresse, me conduit a élargir le propos, et a répondre a ceux qui trouvent que LIBR'ACTEURS somnole.
Elargir le propos car choisir est essentiel s'agissant de l'emploi du denier public.
Depuis quelques années, la FRANCE se trompe dans ses choix, car elle privilégie l'individuel et l'identitaire au collectif.. Cela conditionne l'affectation du denier public. Il est urgent d'y remédier en veillant a l'orientation de la prochaine loi de finances pour 2024.
La situation actuelle commande de hiérarchiser les efforts, à l'évidence l'Education, la santé, la sécurité et l'énergétique doivent être privilégiés et pour cela il faut revoir les moteurs de la construction budgétaire.
Dés lors, la production doit être aidée plus que la consommation , comme le social trop ambitieux doit céder la place a des investissements dans le collectif autrement plus urgent ,que ce soit pour la transition énergétique, les transports et les services publics indispensables en fonction de la hiérarchie des choix.
LIBERTE EGALITE FRATERNITE, tout est pourtant bien dit, le collectif d'abord, car à bien y regarder, in fine, l'individuel y trouvera son compte. Là encore nous sommes en pleine actualité au moment ou les revendications identitaires dans tous les domaines, entendent peser sur les choix, pervertissant ainsi les débats et mettant a mal notre capital ethnico-culturel, économique et social, en un mot notre démocratie!
Voilà ce qui conduit LIBR'ACTEURS a rester vigilant .
R HASSELMANN
samedi 10 juin 2023
INTELLIGENCE ARTIFICIELLE :HALTE AU FEU!
Qu’il soit permis à un vieux citoyen de calmer le jeu devant l’emballement suscité depuis peu par l’I.A mise au service du plus grand nombre.
Pour avoir vu entrer le digital dans le quotidien des
Français il y a très longtemps, pour l’avoir intégré dans la gestion d’entreprises
et dans le quotidien domestique, je persiste à penser qu’un outil est un outil,
et qu’il ne faut pas laisser la bride sur le cou aux « ELUS DE LA MACHINE ».
De quoi parle-t-on ?
D’une simple mécanique, privée de tout esprit critique et
parfaitement incapable de se projeter dans l’avenir.
A cet égard je concède que CHAT GPT est honnête, il prévient
qu’il peut se tromper, et qu’il peut donner de mauvaises orientations, faute de
mise a jour de l’actualité.
C’est déjà cela, pour un outil vite identifié comme un
auxiliaire des tricheurs, et notamment dans les domaines de l’éducation. Fort heureusement
la qualité et la similitude des réponses et propositions de nombreux étudiants
à intrigué les correcteurs.
Un outil qui peut se tromper car ce n’est pas une
encyclopédie, alors regardons l’I.A comme un instrument qui facilite les choses
a condition de ne pas prendre pour argent comptant ses assertions.
Facilitateur car source d’informations inouïe sur tous les thèmes,
l’I.A répond plus vite qu’une recherche plus académique, par un moteur de
recherche.
On parle de ROBOT CONVERSATIONNEL INTELLIGENT, je réfute l’intelligence
quelle que soit la sagacité de la machine qui n’invente rien et ne peut
restituer que pour autant qu’elle dispose de données que l’homme a bien voulu lui
confier.
Un dernier point, l’I-A ne commet jamais 2 fois la même
erreur, elle tire les leçons et en ce sens elle peut, peut-être, servir de modèle à l’humain.
Merci de vos attentions.
R HASSELMANN
mardi 14 mars 2023
OBSCURANTISME
Il est un moment ou il faut savoir dire stop !
Stop aux pédantisme des mots à la mode, inconnus et
incompris du plus grand nombre.
Stop aux « sachants » qui encombrent les médias et
réseaux sociaux et brouillent la réflexion.
Stop aux médiocrités et l’A PEU PRES franchouillard pointé
par N BOUZOU.
Stop enfin au flou artistique du « ‘doigt mouillé »
économique qui nous égare.
Revenons a des mots simples pour poser les bonnes questions
et rendre le citoyen acteur lucide de son destin.
A vous de juger
Ainsi nous n’aurons pas une lecture DYSTOPIQUE de
l’action ANTHROPIQUE et nous mesurerons la RESILIENCE de la collectivité
approchée de manière HOLISTIQUE en fonction de la connaissance EPISTEMIQUE que
nous en avons. Cette RECIPISCENCE est un préalable indispensable.
Le lecteur aura compris que nous sommes peut être sur la
bonne voie !
De mon temps, les humanités grecques et latines bases de
suites en droit et sciences politiques, nous ouvraient ce vocabulaire, mais
nous invitaient a « VULGARISER LE PROPOS ». Nous assistons à
un retour en arrière préjudiciable, allié inconscient du « wokisme »
nihiliste.
La situation est alarmante et empire, il est donc temps de
réagir.
Ainsi, pour ouvrir le propos et susciter la réflexion
traduisons en mots simples et écrivons :
« Ainsi nous n’aurons pas une lecture négative de
l’action de l’homme. Nous mesurerons la capacité que la collectivité, prise
dans son ensemble à, à encaisser des chocs de toute nature physiques ou moraux,
sur la base de la connaissance que nous avons du groupe concerné. Cette prise
de conscience en forme de MEA CULPA parait un préalable
indispensable ! » !
-Conscience de la terre.
-Santé et solidarité.
-Union EUROPENNE revisitée dans ses frontières et
souverainetés partagées.
R HASSELMANN
vendredi 17 février 2023
RETRAITES TOUT UN SYMBOLE!
La mobilisation populaire qui s’exprime massivement contre le projet de réforme des retraites est la parfaite illustration des dysfonctionnements de notre démocratie. En dépit des sondages et des manifestations populaires contre le texte, le gouvernement reste droit dans ses bottes et entend mener son projet à son terme. L’entêtement de l’exécutif à vouloir imposer une telle réforme interroge forcément. Comment les représentants du peuple peuvent-ils à ce point agir en désaccord - voire en opposition - avec ceux qui les ont élus ? A croire que l’action du gouvernement serait dictée par des intérêts inavouables et étrangers à ceux de la population. Pour justifier le bien-fondé de sa réforme, le gouvernement se cache derrière un argument massue. La réforme des retraites figurait dans le programme électoral du candidat Macron. Voter pour lui c’était donc accepter qu’elle soit mise en oeuvre. Fin de la discussion. Mais pour que l’argument soit recevable, encore aurait-il fallu qu’il y eu un programme et que les détails du projet de loi y soient clairement exposés. Car du côté des opposants à la réforme, le candidat Macron n’a pas été élu sur un programme mais par opposition à Marine Le Pen. Dans une forme d’ultime sacrifice, une majorité de Français a préféré voter en se bouchant le nez contre la candidate du RN et accorder leur confiance les yeux bandés en faveur du président sortant. La pilule doit être bien amère, en particulier pour les électeurs de La France Insoumise, artisans de la victoire d’Emmanuel Macron au second tour, manipulés par un Jean-Luc Mélenchon pour qui la victoire du monarque n’était rien d’autre que l’assurance de sa propre survie politique. J’ai souvent eu l’occasion de revenir sur les dangers du vote contre (1), de l’abstention (2) et du vote par défaut. Dans mon livre « Prendre le risque de la démocratie », j’ai tenté d’expliquer les origines de ces dysfonctionnements volontaires et les solutions qui pourraient les corriger. La Fable des Souris (3) qui sert de fil conducteur à ma réflexion depuis une dizaine d’années est d’une étonnante actualité. Elle résume à merveille les travers d’une démocratie électorale où les chats qui nous gouvernent agissent souvent pour des intérêts bien éloignés de ceux des petites souris qui les ont élus. L’exemple du régime spécial de retraites des sénateurs, un régime en or qui a la particularité de n’être réformable que par les sénateurs eux-mêmes, en dit long sur l’ampleur de l’illusion démocratique dans laquelle nous nous berçons. A la lumière de l’actualité du moment, je vous invite à la redécouvrir. On pourrait croire que les crises du pouvoir d’achat, du climat, de la santé, de l’énergie, de l’emploi, de l’insécurité sont autant d’urgences auxquelles nous devrions apporter des solutions pérennes. Elles le sont évidemment.
Nous disposons au sein des Libr’acteurs de toutes les ressources intellectuelles, expertises et analyses nécessaires pour répondre de manière concrète à ces problématiques. Mais nos propositions n’auront aucun sens tant que nous n’aurons pas le pouvoir de faire. La véritable priorité qui devrait accaparer notre réflexion est la réforme de nos institutions. Ce sont bien ces dysfonctionnements qui nous privent de notre pouvoir de décision et nous cantonne sciemment dans le rôle de spectateur d’une démocratie qui nous échappe. Tant que le problème institutionnel ne sera pas résolu et que les mêmes politiciens de carrière continueront à préempter les mandats, les mêmes mauvaises décisions continueront à être prises par les mêmes chats déconnectés de la réalité des souris. La révision de nos institutions constitue donc un enjeu prioritaire. J’entend par là une redéfinition des règles du jeu électoral, la fin du carriérisme politique et du financement des partis, la généralisation des scrutins à un seul tour rendant impossible les petits arrangements en coulisse, la transformation du CESE en chambre citoyenne et la mise en place d’un véritable statut de l’élu, sorte de contrat de travail entre l’électeur et celui qu’il désigne pour le représenter. Dans une démocratie digne de ce nom, un tel contrat ne saurait être rédigé par ceux qui en profitent, n’est déplaise aux sénateurs. Repenser nos institutions, c’est évidemment l’introduction de la proportionnelle, le recours au Referendum pour les questions d’ordre sociétales et bien entendu la reconnaissance du vote blanc, indispensable outil d’une démocratie vivante sans lequel les petites souris que nous sommes seront contraintes à devoir choisir éternellement entre un chat noir…et un chat blanc.
Stéphane GUYOT
(1) https://www.parti-du-vote-blanc.fr/vote-contre/ (2) https://maxmilo.com/products/abstention-piege-a-cons (3) http://stephaneguyot.fr/
dimanche 8 janvier 2023
2023.
L’époque est aux vœux, permettez qu’ils soient dédiés à nos fondateurs, membres et sympathisants, pour un millésime riche en satisfactions familiales, professionnelles et associatives portées par une santé protégée. Vœux étendus au pays, au seuil d’une année marquée par une singularité dont il faut tirer parti.
Sauf accident démocratique, 2023 est une année vierge de toute
élection nous y voyons l’opportunité de construire et de prendre rang pour la
suite, en tirant les leçons de la période tourmentée que nous traversons.
LIBR’ACTEURS qui a fêté ses 15 ans en novembre dernier, à
mis a profit le retrait imposé par le climat sanitaire, pour revisiter ses
engagements, contributions et alliances.
Collectif citoyen ayant pour ambition de rendre à la
politique son sens originel et démocratique, notre association se propose de
donner aux générations nouvelles l’envie et la faculté d’être acteur de leur
destin.
Issus de tous milieux et sensibilités, nos fondateurs ont
été impliqués depuis plus de 40 ans dans l’émergence d’une conscience de la
terre lucide et réaliste, d’une valorisation en proximité de la fraternité et
du mieux vivre ensemble, de l’indispensable sauvegarde d’une Union Européenne respectueuse
de souverainetés essentielles.
Aujourd’hui la signature LIBR’ACTEURS est parfaitement
identifiée dans les médias écrits ou audiovisuels. Le collectif qui dispose d’un
fonds très riche de notes et rapports, est associé a des mouvements défenseurs
d’une écologie responsable (CAP21-LRC), voués a la promotion d’une EUROPE
revisitées (PANEUROPE France), gardiens des proximités locales (Convivialistes).
Pour avoir œuvré à l’émergence du LABO de l’ESS, participé
aux travaux et réflexions de FRANCE STRATEGIE, LES PACTE CIVIQUE, Le PARTI DU
VOTE BLANC, HUMANITE et BIODVERSITE et avoir co-fondé il y a 3 ans l’INSTITUT
SANTE, LIBR’ACTEURS a été sensible aux vœux présidentiels, soulignant pour
2023, 3 ardentes obligations l’EDUCATIOIN, LA SANTE, LA TRANSITION
ENVIRONNEMENTALE.
Nous disposons des propositions et réflexions de nature à charpenter
ce socle, tirées de nos travaux de nos rencontres et de la réelle proximité de nos
membres avec le terrain.
Dès lors pour 2023 et de manière à peser en 2024 lors des
prochaines consultations électorales, nous allons formaliser le propos pour le
confronter au terrain, lors de réunions de proximités animées par nos membres
et diffusions par différents vecteurs.
Merci à toutes ceux et celles disponibles pour s’associer a
la démarche, de se faire connaître (libracteur@gmail.com),
nous reviendrons vers vous pour affiner la forme et le fonds.
Dans l’instant vœux renouvelés pour une année constructive,
qui doit nous permettre de faire connaître aux nouvelles générations les vraies
richesses de la France.
Bien à vous
R HASSELMANN
dimanche 6 novembre 2022
SANTE MOBILISONS TOUS LES MOYENS.
Dans un climat démocratique perturbé par un contexte géopolitique, économique et social incertain qu’il soit permis de constater que le bien le plus précieux de l’individu est également objet de tergiversations de tous ordres.
Je veux parler de la santé, sans laquelle une activité
humaine est amoindrie, voire impossible. Dans un domaine aussi prioritaire, il
ne se passe pas de jour, sans qu’une faiblesse émerge ici ou là.
Le PLFSS a été un formidable révélateur, des insuffisances,
imprévisions et contradictions, les déserts médicaux ici, les conflits
d’intérêts là, et désormais les insuffisances pédiatriques.
Nous avons fondé, il y a 4 ans l’INSTITUT SANTE (www.institut-sante.org), en réunissant
l’ensemble du monde de la santé, toutes spécialités et sensibilités politiques
et syndicales confondues. Nous avons eu la satisfaction de voir le citoyen
patient s’investir dans les travaux, directement, ou par le biais
d’associations représentatives.
A mon sens ,il est un gisement de bonnes volontés citoyennes
et de moyens financiers qu’il serait peut-être judicieux de ne plus ignorer.
Je veux parler des vraies mutuelles, celles régies par le
code de la mutualité et animées et gouvernées, a dire souverain de l’adhérent.
Il est temps de mettre un terme, à l’amalgame entre ces acteurs et le monde des
assureurs du code des assurances et celui des Institutions paritaires du code
de la sécurité sociale.
Amalgame qui a conduit a aligner les exigences financières
en vertu de SOLVENCY 2 (directive européenne sur l’exigence de fonds propres).
Dans ce cadre, on constate que les vraies mutuelles accumulent des marges de
solvabilité, sans rapport avec la réalité des risques encourus. S’agissant d’acteurs
en capacité de réagir en AG, pour modifier cotisations ou prestations, libres
des contraintes d’actionnaires ou de pressions syndicales. Il serait opportun de
libérer ces excédents de marge.
L’ACPR (autorité de contrôle prudentiel et de résolution) à
une vue précise sur cette réalité, qui permettrait de mobiliser les moyens pour
financer ici des maisons médicales, là améliorer la rémunération des soignants,
ou encore animer des programmes réalistes, en médecine scolaire ou du travail.
Le congrès de l’INSTITUT SANTE qui vient de se tenir ce 12
octobre, a révélé, un large consensus sur l’état des lieux et sur un modèle de
santé fondé, sur un citoyen acteur de sa santé, dans une approche territoriale
visant à appréhender la santé globale.
Les vraies mutuelles, impliquées dans une noble délégation
de service public et ayant l’assurance du parfait soutien du pays, devraient
être disponibles, pour un système de santé performant celui ou aucun citoyen
ne manque de rien, car construit pour que nul ne reçoive trop !
R HASSELMANN
vendredi 7 octobre 2022
CHARITE BIEN ORDONNEE.
La crise de l'énergie agit comme un révélateur des inégalités au sein de la société. Alors que l’appauvrissement de la population est devenu une réalité de plus en plus tangible, cette période de difficultés est l’occasion de relancer le débat sur le partage des richesses produites. Tandis que les écolos tentent d’exister en créant des débats inutiles sur l’interdiction des sapins de Noel, l’ouverture de piscines communautaires ou la responsabilité du mâle dominant devant son barbecue, la petite musique de la taxation exceptionnelle des profits indécents des sociétés du CAC40 refait surface. Pour se faire une idée précise de l’ampleur de la gabegie, il n’est pas inutile de se replonger dans les chiffres dénoncés chaque année dans le rapport de l’Oxfam.
Cette crise énergétique n’est malheureusement pas la première que les français aient à affronter. Crise pétrolière, crise d’internet, crise des Subprimes, crise financière, crise des matières premières, crise du Covid-19, crise en Ukraine. Depuis 40 ans, les crises se succèdent, présentant à chaque fois un nouveau visage. Mais ces crises, toutes différentes dans leur apparence, ont un dénominateur commun et immuable. Les pauvres s'appauvrissent et les riches s’enrichissent.
Au regard d'une telle répétition presque méthodique, le terme de crise est-il réellement adapté ? Parler de crise renvoie inévitablement à l’idée d’un incident ponctuel et imprévu qui s’abattrait sur tous avec la même sévérité, provocant les mêmes conséquences, obligeant l’ensemble de la population aux mêmes efforts et aux mêmes sacrifices. Peut-être devrions-nous nous interroger sur l’origine de ces crises. Sommes-nous réellement face à une succession d’incidents exceptionnels provoqués par des circonstances tout aussi exceptionnelles auxquelles nous devons faire face collectivement ? Je ne le crois pas. Une crise qui revient à intervalle régulier n’est pas une crise ; c’est un système organisé, un modèle économique autonome obéissant à ses propres règles et disposant d’un ensemble de mécanismes de protection destinés à garantir sa pérennité. Ce que le monde politico-médiatique nous présente abusivement comme une « crise », c’est-à-dire un accident, est en fait le résultat d'un système financier parfaitement contrôlé dans lequel les gros poissons se gavent au détriment du menu fretin que nous sommes. Tout ceci n’est évidemment pas nouveau. Biberonné a l'humour décapant de Coluche, je me souviens de cette petite phrase de l’humoriste : « Il paraît que la crise rend les riches plus riches et les pauvres plus pauvres. Je ne vois pas en quoi c'est une crise. Depuis que je suis petit, c'est comme ça ».
La guerre en Ukraine a montré les limites d’un mode de vie basé sur l’hyper consommation et l’a recherche de rentabilité à tout prix. Comme toujours, les hommes politiques s’agitent devant les caméras pour gérer les conséquences de ce qu’ils ont eux-mêmes provoqué plutôt que de s’attaquer aux causes profondes qui ont généré le désastre écologique que nous connaissons. L’écologie, la vraie, pas celle des aparatchik qui ont sacrifié notre indépendance énergétique sur l’autel de quelques mandats facilement gagnés et généreusement rémunérés, celle
du bon sens paysan, du respect du rythme de la planète, du renouvellement de ses ressources naturelles, de l’économie raisonnée, de la sobriété heureuse ; cette écologie-là ne connait ni parti politique ni frontière.
Tant que nous envisagerons la question écologique à travers le prisme local et réducteur du combat partisan, nous passerons à coté de l’essentiel. Tant que nous trouverons normal de construire des stades climatisés au milieu du désert, de confier l’organisation des JO d’hiver à un pays où il ne neige pas, de considérer comme un « progrès » la mise en place d’une nouvelle génération de téléphonie mobile qui ne répond à aucun besoin hormis celui de vendre des téléphones à des gogos branchés, nous n’aurons pas pris conscience des véritables enjeux. Tant que nous refuserons d’accepter que nous ne sommes pas la solution, mais que notre manière d’être et notre rapport à la planète constituent le problème principal, nous n’aurons pas commencé à réfléchir sérieusement à la problématique écologique.
La question n’est donc pas de définir l’heure à laquelle il convient d’éteindre les lumière des bureaux inoccupés. Evidemment que les bureaux doivent être éteints la nuit. Cela tient du bon sens. La question de fond que nous devons avoir le courage de nous poser porte sur la pérennité d’un modèle économique qui pille les ressources naturelles de la planète au profit d’une extrême minorité d’individus dont nous avons la chance de faire partie. Car le bilan de nos modes de vie n’est pas joli à voir. En à peine 50 ans, nous avons détruit plus de la moitié des arbres, des insectes, des poissons d’eau douce et des mammifères sauvages. Chaque année, rien qu’en Europe, 700000 décès sont directement liés à la pollution que nous avons nous-mêmes généré.
Il suffirait de prendre un peu de recul pour constater que, comble de l’ironie, nos sociétés modernes disposent de richesses totalement inaccessibles pour la grande majorité des 8 milliards d’individus qui peuplent la planète. Pendant que nous dénonçons à cor et à cri - et à juste raison - l’injustice sociale qui nous prive de notre part des dividendes du CAC40 et de notre capacité à consommer des biens inutiles fabriqués au bout du monde dans des conditions sanitaires épouvantables, nous refusons de voir que nos habitudes de surconsommation compulsives sont à l’origine du désastre écologique que nous imposons à l’ensemble des habitants de la planète. Quel égoïsme.
Charité bien ordonnée…
Stéphane GUYOT (Pt PARTI DU VOTE BLANC)
vendredi 23 septembre 2022
LA VALEUR TRAVAIL.
En effet, quel est le sens du travail dans une société comme la nôtre qui connaît le chômage de masse depuis près de 50 ans ? Que reste-t-il de l’émancipation par le travail, cette idée venue de la gauche marxiste, supplantée progressivement par les thèmes de l’aliénation et l’exploitation ? Plus propices à l’indignation, incontestables dans le quotidien de nombreux employés, ils ne sauraient pourtant masquer l’aspiration à travailler de l’immense majorité de nos concitoyens. François Ruffin veut, à raison, renouer le dialogue avec ceux qui lui disent “moi, je ne peux pas voter à gauche, je suis pour le travail”. Il est une voix isolée dans sa famille politique. Car, si la critique des conditions de travail est nécessaire, elle masque aujourd’hui le fait que travailler renvoie au sentiment d’utilité dont chacun de nous a besoin, avant même d’évoquer les moyens de subsistance, les relations sociales ou autres éléments afférents au travail. Or, de cette réalité primordiale, peu de responsables politiques, pas seulement de gauche, se soucient.
Le travail est le sujet politique central de notre société. Parce qu’il est l’échec politique des trente dernières années, et que 8 millions de nos concitoyens sont laissés au bord de la route. Parce qu’il constitue le socle de la fraternité — ce 3e mot de notre devise que les politiques emploient peu — , qui se traduit par notre système de sécurité sociale dans toutes ses dimensions (emploi, santé, retraite). Sans ce système d’assurance collective alimenté par les revenus du travail, point de fraternité et point de République. Parce qu’à l’aube de la société de sobriété qui se dessine devant nous (pour s’adapter au réchauffement climatique), nous aurons besoin que plus de gens travaillent.
Dès lors, ressortir les écrits d’un auteur du XIXe pour légitimer un “droit à la paresse” est anachronique. Sauf à y voir une forme de justification du manque d’efforts de la part de nos représentants pour trouver des solutions nouvelles, imaginer des approches différentes, remettre en question des totems, et améliorer les politiques de l’emploi. Une paresse intellectuelle dont le délitement de la société est le prix.
Eric LAFOND "LIBR'ACTEURS"










