samedi 25 août 2018
QUALITE et PREVENTION
Et si le débat sur la sécurité sociale occultait le vrai débat : celui du bien-être et du vieillissement en bonne santé,
Où l’on se rend compte que sont liés intimement et inévitablement les thèmes que sont la santé, l’environnement, les transports (la mobilité),
Où l’on se rend compte également que la solution a un nom ou plutôt deux : elle se nomme QUALITÉ et PRÉVENTION
Deux exemples :
1- domaine buccodentaire : on sait aujourd’hui prévenir la perte des dents par maladie parodontale : cela passe par une éducation du patient à l’hygiène buccodentaire, quelques séances d’ « assainissement parodontal » au cabinet dentaire, des conseils d’alimentation (le scorbut réapparait dans les pays dits « développés »), et enfin une maintenance régulière, une sorte de contrôle technique, annuel ou semestriel. (obligatoire pour les automobiles mais non pour les mâchoires humaines)
2- environnement-transports –mobilité Il serait bon de ne pas tout mélanger :
- d’une part, au niveau environnemental, le réchauffement climatique résulte, cela fait l’objet d’un consensus, de la prolifération des gaz à effet de serre. Régler le problème relève de la géopolitique et dépasse nos initiatives individuelles et nationales. (Ratification des accords de Paris, utilisation de l’énergie nucléaire, etc..)
- d’autre part, l’impact néfaste sur la santé des particules fines (PM-2,5) et ultra fines (PM-1) en corrélation avec l’asthme est démontré. Dans les embouteillages, le cortisol, hormone du stress augmente dans le sang, d’où maux de tête, de ventre ou de dos ! Un pas a été franchi dans ce domaine en adaptant la taxation sur le gazole, Le télétravail lui aussi se développe, mais pour un effet tangible sur les particules et les bouchons, les camions devraient être absents de l’Ile de France, avec plateformes logistiques comprenant du ferroutage en périphérie de la région, et logistique finale à base de véhicules utilitaires électriques !
Des solutions existent dans les deux cas :
* Pour la santé buccodentaire, privilégier la régulation par la qualité et la prévention, les professionnels étaient prêts à entendre ce discours, la tutelle vient de les assommer avec une convention niant la qualité et irréaliste et une promesse de doublement des dispensaires lowcost fonctionnant avec des praticiens à diplôme étranger à valeur incertaine d’ici 2022 !
* Pour l’engorgement routier, on nous parle de péage à Paris et de covoiturage. Pour les transports en commun du 21e siècle, la banlieue attendra...... priorité aux J.O!
Didier PANCHOT
lundi 20 août 2018
POUR UNE VRAIE POLITIQUE DE SANTE.
Initiateur avec F
BIZARD de l’INSTITUT SANTE (www.institut-sante.org),
permettez-moi de remercier tous ceux et celles qui ont montré intérêt et
participé à la consultation citoyenne, sur le site, ou lors des réunions de
terrain.
LIBR’ACTERURS est largement
investi, et met ses réseaux au service d’une initiative qui entend modestement
peser pour que les mesures a prendre soient pertinentes et efficaces.
LIBR’ACTEURS entend
rendre le citoyen acteur, par l’information et la pédagogie des enjeux. J’utilise
donc notre site pour bien camper le paysage qui commande une recomposition sans
faiblesse de notre système de santé, pan essentiel de notre modèle social et de
notre pacte républicain. Nos membres, lecteurs, sympathisants et critiques sont
invités à réagir de manière constructive.
Notre système de santé, dont le système de soins est une
composante est-il encore en adéquation avec l’époque et les attentes du plus
grand nombre ? Question simple que l’on peut traiter par le biais des
mesures d’efficacité et par la performance effective. Je ne crois pas en cette
lecture statique qui présuppose comme bon et intangible le système dans son architecture
et ses acteurs.
Cela conduit à une critique de l’existant, alors qu’il faut
regarder ailleurs. Comme souligné, notre système de santé, est un ensemble
vaste, qui sollicite de nombreux acteurs. Notre ambition consiste a montrer le
poids des grands déterminants de santé (éducation, emploi, sécurité, logement)
et ce faisant, proposer une architecture qui sort du curatif, pour laisser une
vrai place à l’éducation et la prévention, et isoler les contraintes que va
rencontrer un système de santé moderne.
Les premières réunions de l’INSTITUT SANTE, l’analyse des nombreuses
contributions parvenues, permettent déjà d’identifier certains actes et points
de consensus. Besoin de gouvernance nouvelle, meilleure prise en compte de la
recherche, moyens pour une vraie santé publique, distinction du comportemental,
éducation du citoyen patient, dés le plus jeune âge, reconnaissance de la
qualité et des responsabilités des professionnels de santé, identification des intérêts
économiques des acteurs, autant de points, qui vont structurer nos travaux,
pour qu’il existe, pour la première fois dans ce pays, une politique de santé
digne de ce nom.
Merci de vos réactions et commentaires.
R.HASSELMANN
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