dimanche 16 mars 2014
HABILITATION !
Nous en retirons une quasi-certitude, confortée par nos échanges et conversations. COPPE/SARKOZY/BUISSON, au delà des signes évidents de dégradation du principal parti d'opposition, et du "mauvais cas" pour un ancien Président tenté par le goût du "revenez-y", ces 3 dossiers, sans préjuger des suites commandent l'URGENCE!!
Urgence pour l'actuel hôte de l’Élisée de justifier pleinement son "outing' social démocrate!
Urgence pour les personnalités éprises de démocratie et d'humanisme de s'unir, par delà les égos, les écuries et les affichages partisans, dont le citoyen ne veut plus!
Urgence enfin pour ces mêmes citoyens, épris de justice et de solidarité, lucides et ayant une certaine idée des réalités d'accepter les réformes indispensables et les menus sacrifices qu'elles induisent.
Ces réformes ne seront possibles qu’à partir d'un socle républicain indiscutable, constitué de personnalités visibles, instrument et soutien de nature à donner au Président de la République, le courage de l'action!
Action simple à décliner en étapes:
*Une loi d'habilitation sur les points à reformer, structures de l’État, formation professionnelle, transparence financière, etc.
*constitution de conventions citoyennes, pour réunir des "citoyens impartiaux" aux fins de participer a l'élaboration et donner avis sur l'architecture des mesures.
*mise en œuvre par ORDONNANCES, autorisées par l'habilitation.
Au fait si par malheur cette loi d'habilitation de bon sens n'était pas votée, le socle Républicain évoqué supra, donnera un ultime courage. Courage de la dissolution de l'AN pour se donner, enfin une vraie représentation citoyenne, de français, qui savent qu'il faut à la fois veiller au bien être de notre quotidien, tout en arrêtant d'obérer puissamment celui des générations futures.
La situation politique, économique et sociale du pays mérite sans conteste que tout cela soit mis en perspective, nous nous y employons, avec d’autres par le biais de Rassemblement Citoyen
R HASSELMANN.
dimanche 2 mars 2014
ACTEUR DE SON DESTIN !
ACTEUR DE SON DESTIN !
Lors d’une récente réunion de travail locale, j’ai été amené a justifier la croisade de LIBR’ACTEURS et du RASSEMBLEMENT CITOYEN, pour rendre le citoyen acteur de son destin.
En cette affaire permettez-moi de me référer à SCHUMPETER, pour faire du neuf il faut casser de l’ancien, ou pour le dire autrement, la destruction de certaines citadelles peut être créatrice.
C’est à mon sens l’un des axes majeurs à l’aube des prochaines élections Européennes. Il faut effectivement avoir le courage de dire et d’écrire que l’EUROPE est à repenser et à rebâtir. Le nier est faire le lit des extrêmes ou celui de l’abstention.
Face à l’Europe, le citoyen de base est mal à l’aise. Mondialisation, nouvelles technologies, dictature de l’urgence, sont pour beaucoup autant de chevaux de Troie de l’impérialisme économique US, du dumping social des BRICS, enfin et surtout terreau fertile pour les capitaux douteux et les lobbies de tous genres.
Nous devons dire que nous ne sommes pas dupes, et qu’une Europe trop ouverte ne nous protège pas. Le temps est venu de revoir le lien entre le territoire de proximité et le global, européen ou mondial. Certains on parlé de « GLOCAL ».
Les Etats n’ont plus le monopole du pouvoir.ils sont challengés, par les multinationales, les fonds « souverains » ou pire « Hedge Funds », par les maffias qui pervertissent la démocratie.
L’Economie mondiale comme l’économie Européenne n’est plus maitrisée par les Etats mais par des instances hybrides, qui pondent des normes. Il ne s’agit pas de lois, pas de décrets, pas de codes, mais des diktats élaborés dans un flou artistique coupable, compte tenu du poids qu’elles ont sur le quotidien de nos concitoyens.
Nous devons dire, que nous ne prenons pas le libre échange pour argent comptant et que P BAIROCH a raison quand il dit qu’aucun corps vivant ne peu survivre longtemps, si il accepte tout de l’extérieur, sans trier le bon grain de l’ivraie entre ce qui lui est vital et ce qui lui nuit.
C’est a l’aune de cette lucidité que nous devons peser pour que l’Europe de demain, dans des frontières revisitées, joue ce rôle de filtre protecteur, et d’agent re-distributeur pour atténuer les effets d’une mondialisation qui détruit et creuse les écarts. Une EUROPE, qui doit s’attacher à assurer les grands fondamentaux du bien être, en santé publique, sécurité, emplois et éducation notamment.
Le reste relève du détail, ou de la proximité, et donc du bon principe de subsidiarité.
R. Hasselmann
lundi 17 février 2014
Votez pour VOUS !
Pour la liste EUROPE CITOYENNE et pour LIBR’ACTEURS en particulier, ces mots sont pesés et donne sens à notre engagement.
Notre association, œuvre depuis plus de 10 ans pour rendre le CITOYEN ACTEUR DE SON DESTIN, car nous pensons comme ARISTOTE, que « chaque citoyen doit être tour a tour gouvernant et gouverné. »
Cela nous a conduit à cofonder le RASSEMBLEMENT CITOYEN, creuset de rencontres et de sensibilités et, dans ce cadre, à impulser le socle projet de la liste EUROPE CITOYENNE (Visitez Europe Citoyenne).
Nous avons œuvré pour la fin du cumul des mandats, pour la prise en compte du vote blanc, les avancées sont largement insuffisante à nos yeux.
Nous plaidons aussi pour une régénération démocratique, qui passe par une réécriture de notre constitution, incompatible avec l’émergence des nouvelles technologies, qui doivent permettre au citoyen de suivre en temps quasi réel le respect et l’exécution du mandat confié.
L’article 27 de la constitution édicte « TOUT MANDAT IMPÉRATIF EST NUL » !
A l’heure de l’émergence de la démocratie connectée, il est temps d’en finir avec cette aberration, qui ouvre la porte à tous les reniements, les marchés de dupes et les votes godillots !
En votant pour la liste EUROPE CITOYENNE vous voterez pour vous, car vos élus, issus de vos rangs, auront UN MANDAT IMPÉRATIF, dont ils devront vous rendre compte régulièrement.
Le temps est fini, ou le parlementaire Européen, élu pour 5 ans se fond dans un anonymat douillet, profitant d’indemnités, crédits et autres menus avantages, et agit à sa guise, ou pour plaire aux lobbyistes de tous poils qui ont bureaux ouverts à BRUXELLES.
La force d’EUROPE CITOYENNE, c’est que ses élus, vos élus, seront vos lobbyistes, comptables du mandat confié et des résultats constatés, sur vos attentes à savoir :
- Une EUROPE plus proche avec des députés porteurs de ce seul mandat, et disposant de pouvoirs et de moyens accrus.
- Une EUROPE du citoyen, qui prend en compte les priorités sociales, santé, emploi, éducation et y affecte les crédits nécessaires.
- Une EUROPE qui comprend la transition écologique, comme moteur de l’économie et de la recherche.
- Une EUROPE qui éradique sans faiblesse, ceux de ses membres qui sont défiants, ceux de ses membres qui font le jeu, des lobbies, économiques et financiers extracommunautaires, prompts a pervertir le politique, ceux de ses membres qui rêvent d’une Europe « à la carte » !!!
4 axes, pour les quels vos mesures concrètes, viendront confirmer ou compléter nos travaux.
C’est le sens de cet espace, de concertation et de collaboration à ne pas confondre avec les consultations, pour se donner bonne conscience.
La nouvelle technologie ouvre ce champ démocratique nouveau à vous, à nous de savoir en user pour le bien du plus grand nombre.
Merci de votre attention et votre implication.
Par Richard HASSELMANN, Président de Libr'Acteurs
Crédit image : artiste non identifié, photo tirée du blog InZeStreet
lundi 3 février 2014
MOTS CROISES !
En ces jours de manifestations diverses et variées, ou comme aurait dit Astérix " La tortue de César, croise celle de Scipion", il nous paraît utile de revenir a l'essentiel : La France est très malade de sa démocratie et des moteurs supposés de celle-ci, ses élites consanguines, lovées dans les plis douillets de la politique "à vie", des médias d'opinions et de la haute fonction publique.
L'écoute, la fréquentation et la lecture de tout ce beau monde reste néanmoins roborative, si vous prenez le temps, en plus de vous régaler des inepties proférées par des syndicalistes qui ne veulent pas comprendre qu'ils ne représentent qu'eux.
La semaine qui s’achève, mérite une sorte de revue de presse, tirée des ECHOS, de CHALLENGE, de L'OPINION et de l'EXPRESS, un régal vous dis-je!
Il en ressort en effet une nouvelle fois un large consensus sur le diagnostic de nos maux, sur la forme et le fonds.
Sur la forme, il n'étonnera pas le lecteur, que pour avoir fondé LIBR'ACTEURS qui œuvre pour un "Citoyen acteur de son destin", nous ayons relevé avec intérêt le billet de RP DROIT (LES ECHOS du 31.01) "La politique entre discrédit et grandeur".
On y pointe l'addition des dérives et poisons instillés dans notre démocratie et un rappel salutaire des fondements de la Grèce Antique à adapter aux apports des NTIC
L'espoir de voir le citoyen prendre conscience qu'il a, par son bulletin de vote, le pouvoir entre ses mains risque d'être déçu, si l'on croise cela avec le trombinoscope dressé par l’Opinion du même jour, et titré "Municipales la nouvelle vague".
A l'heure où l'on rêve de la fin de tout cumul des mandats (hormis celui de Conseiller Municipal de base), à l'heure où l'on veut tordre le cou aux pieuvres "partidaires", on découvre que sous couvert de jeunesse, la majeure partie des postulants au fauteuil de Maire de belles villes, sont des bébés apparatchiks nourris dans l'ombre du parti et pour la plus part déjà titulaires d'autres mandats.
Sur le fonds, aprés la conversion sociale démocrate du Président de la République, nous recommandons ici la lecture croisées, d'un billet d'Eric LE BOUCHER (Les ECHOS du 28.01) intitulé "Quand Hollande réssuscite le Rapport Attali" et coïncidence, l'édito de ce même J ATTALI dans l'EXPRESS N°3263 du 15.01, avec pour titre "DECIDER" et un sous titre "François Hollande doit sortir de l'ambuguité" .
Là encore, pour nous qui prônons le courage, et avons en son temps soutenu le rapport PEBEREAU, nous ne pouvons qu'appuyer cet appel à une mise en œuvre, sans faiblesse des réformes que la très large majorité des citoyens attend.
Cela commence par la fin du cumul des tous les mandats qui donnera le vrai courage, en évacuant le clientélisme terreau de la réélection, mais surtout cela implique la fin de tous les statuts particuliers et exorbitants et l'affirmation ferme des mission régaliennes de l’État.
SANTÉ/ENSEIGNEMENT (mieux qu’Éducation) / SÉCURITÉ(
Pour y pourvoir des fonctionnaires , redéployés et considérés, et des règles strictes de contrôle et de sanctions du respect de la norme édictée.
Le reste relève sans doute de la subsidiarité, de la citoyenneté active de proximité, et devrait nous ramener a cette démocratie athénienne, dans un espace pertinent proche de l'Agora.
dimanche 26 janvier 2014
Liberté d'entreprendre, de l'air !
Le 13 janvier dernier, nous avons publié, en forme de voeux, une petite contribution sur les Echos
Les libr'acteurs, nos lecteurs et sympathisants, trouveront ici la suite.
Nous avons depuis entendu avec attention la conférence de presse de l'Élysée, et noté les différentes orientations et propositions.
Au-delà d'un aggiornamento pathétique pour adapter le socialisme français aux réalités du monde, à côté d'un véritable Bad Godesberg pour trancher sur le rôle de l'entreprise, nous avons surtout noté les passages liés à l’Europe et ceux sur la dynamique d'impulsion de notre économie. Quand les événements nous échappent, feignons d'en être les organisateurs.
Cette formule mérite sans doute d'être gravée dans le marbre du quinquennat.
Le citoyen absorbé par son quotidien peut ignorer certains travaux et rapports, mais pas l'armée de technocrates et de conseillers, qui… comme nous, suivent les avancées significatives pour l'idéal européen. Personne ne me fera croire que le rapport du groupe Glienicker "Vers une union de l'euro", dont nous avons suivi l'élaboration et mis en lumière par M. Alomar et M. Daziano (Les Échos du 13/01), était méconnu du pouvoir.
Ce document prône de fait une reconstruction de l'Europe autour du couple franco-allemand et un nouveau traité fondateur de la zone euro.
C'est dire que l'on a compris que le Traité de Lisbonne est inapplicable et qu'il faut rebâtir. Il semble que le Président a lu ce rapport… dont acte.
Il n'a sans doute pas lu un document également intéressant publié par "The Heritage Foundation" en collaboration avec le Wall Street Journal d'où il ressort qu'en matière de liberté d'entreprendre, la France a du souci à se faire. "Freedom", à l'aune de ce mot est mesuré le degré de liberté dans 178 pays.
Cela va de la liberté fiscale, à la liberté d'entreprendre en général, en passant par toute une série de domaines qui sont les ingrédients d'une dynamique économique et sociale.
La France au plan global de la liberté de faire se classe au 70e rang sur 178 nations. Au plan européen, 43 pays sont répertoriés, nous sommes… 33e !
Seule l'ITALIE figure derrière nous dans ce malheureux "grupetto" qui rame pour recoller au peloton des leaders emmenés par les pays scandinaves, l'Allemagne, l'UK et même la Belgique.
La consultation des indices est édifiante, elle témoigne du poids de nos procédures tatillonnes, et de nos administrations diverses et variées, qui brident l'initiative et l'envie.
À l'aube des grands chantiers annoncés, où l'on va voir ce que l'on va voir, espérons que nous commencerons par le commencement, et que le poids des mots "Choc de simplification" rompra
le poids des corporatismes et conservatismes.
mercredi 1 janvier 2014
VOEUX
Bonne année à tous et toutes.
R HASSELMANN
C’est l’époque et avant le « marathon de vœux » en tous genres, divers et variés, qu’il nous soit permis de former, modestement, pour l’exercice à venir des vœux, pour valoir feuille de route 2014.
Formons d’abord le vœu, car tout commence par là, que l’électeur profite des élections proposées, pour éradiquer de notre démocratie le cumul des mandats.
Le 25 mai prochain, les élections Européennes offrent une formidable opportunité. L’Union Européenne interdit déjà aux Eurodéputés de cumuler ce mandat avec celui de parlementaire national (Assemblée Nationale ou Sénat), allons plus loin, en sanctionnant les candidats, maires de villes de plus de 1000 habitants, Présidents d’Etablissements Publics intercommunaux (EPCI) et autres Conseillers régionaux ou généraux. Ce sera un signe fort de l’attente de la fin de ce particularisme franchouillard, qui stérilise notre démocratie, le renouvellement des idées et des élus. Tout en découle car en cumulant des mandats, pendant des lustres, les supposées élites autoproclamées, découragent l’engagement militant, n’en n’exercent aucun correctement, et laissent à d’autres la bride sur le cou.
A titre d’exemple la palme de l’absentéisme des Eurodéputés est détenue par ….la France !
Formons ensuite le vœux qu’avoir « Une certaine idée de la France » ne veuille pas donner à penser qu’elle a raison contre la terre entière. Il faut cesser cette cécité qui consiste à manipuler les indices et à nier les enquêtes internationales. Ce pays a une fâcheuse tendance à casser le thermomètre, quand cela l’arrange. C’est vrai du décompte des chômeurs, de la structure du mix-énergétique, du poids de la dépense publique, ou encore de la performance effective de notre système éducatif, pour ne citer que quelques exemples. Le comble a sans doute été atteint ave la tentative de manipulation du PIB, confiée à l’excellent J STIGLITZ, qui s’est attaché à forger un nouvel indice basé sur la performance économique et ……le progrès social (sic) !
Formons dés lors le vœu, qu’au cours de l’année qui vient, la France regarde l’Allemagne avec lucidité.
« L’ENERGIEWENDE » n’est pas un vain mot. C’est une formidable stratégie de transition énergétique, qui accompagne la sortie du nucléaire, la raréfaction des énergies fossiles (et la dépendance au gaz russe), en planifiant et privilégiant les énergies renouvelables. Comme nous l’avons dit, l’approche « conscience de la terre et développement durable » n’est pas adversaire du développement économique, elle en est le moteur de demain. Les nouvelles technologies dynamisent la recherche, redistribuent la souveraineté des territoires et influent puissamment sur les modes de production et de consommation.
La France dispose de tous les atouts en cette compétition, atouts humains, par la qualité de ses ingénieurs, atouts géostratégiques, pas sa position sur le globe, son climat, son relief, son territoire maritime et ses infrastructures.
Formons enfin et surtout le vœu, que le citoyen français prenne conscience qu’il peut être acteur de son destin, par une citoyenneté active en proximité sur son territoire. Il n’y a aucune fatalité, « le bon sens est la chose du monde la mieux partagée », à condition qu’il dispose des informations pour s’exercer.
Nous renvoyons ici à Antonio GRAMSCI, qui en 1917 stigmatisait LES INDIFFERENTS, « celui qui vit vraiment ne peut être que citoyen……car l’indifférence œuvre passivement sur l’histoire »
Nous préférons GRAMSCI à Octave MIRBEAU qui en 1888 écrivait « à l’heure des reculades, des reniements de promesses et des mensonges, comment peut il encore exister un électeur, être irrationnel, qui consentirait à se déranger pour voter ? »...
Ce danger nous guette !
lundi 2 décembre 2013
MUNICIPALES ET FINANCES LOCALES
Au moment ou s’engage effectivement la constitution des listes pour les municipales, il me paraît utile de s’attacher au programme. Il n’y a de liste crédible et d’alliance pertinente que dés l’instant ou il y a une vision d’avenir et des points forts de programme partagés.
LIBR’ACTEURS a déjà donné sa position s’agissant du cumul des mandats, de la longévité politique et de la nécessaire régénération qui passe par de nouveaux élus, plus jeunes, plus représentatifs du tissus local, et libres des contraintes partisanes.
Il est un second aspect qui nous tient à cœur, l’emploi du denier public par la dépense publique locale. Le poids de la fiscalité locale, dépense contrainte, est de plus en plus visible dans les budgets des ménages et doit constituer, a notre sens, un axe majeur de la prochaine campagne.
Nous ne reviendrons pas ici sur le marché de dupes qui se met en place, par le biais de la prochaine loi de décentralisation. Le premier volet présenté au printemps ne supprime aucune strate du paysage territorial. Il laisse à l’État des compétences qui mériteraient subsidiarité, et surtout ne réduira ni le nombre des fonctionnaires locaux, ni celui des élus
Au moment ou les dotations de l’État vont être diminuées de 1,5 Milliards d’€ en 2014, puis en 2015, nous devons ausculter sans faiblesse l’utilisation du denier public par les ordonnateurs locaux, maires, présidents d’intercommunalités, présidents de Régions ou de Conseils Généraux.
L’enjeu est énorme et le prendre en compte peut être un plus décisif lors de la campagne qui va s’ouvrir. Au même titre que l’analyse financière de la commune, LIBR’ACTEURS a recensé 36572 communes dans l’hexagone, dont prés de 20000 ont moins de 500 habitants et 31600 moins de 2000 !!!
On le sait la dépense publique absorbe 57% du PIB national, record mondial, ce que l’on sait moins c’est que 20% de cette dépense est le fait des Collectivités locales, pour un total de l’ordre de 242 Mds d’€ (chiffre 2012 en progression constant selon la Cour des comptes).
La comme ailleurs nous devons changer de modèle, car les transferts de compétences de l’État, ne peuvent plus servir d’excuses.
Nous devons exiger que le futur Maire et son équipe, se conduise en « bon père de famille » et ne dépense plus le denier qu’il n’a pas, en pariant sur le levier de la fiscalité locale.
Comme évoqué par ailleurs, je crois que le citoyen est capable de comprendre et de faire des choix, entre le sacrifice qu’il est prêt à consentir en regard du service qu’il aura en retour. L’intérêt général est ce que le plus grand nombre est prêt à partager. Cette règle est facilement applicable dans nos communes à la taille humaine, surtout si les mesures du programme sont traduites clairement en impact sur la fiscalité locale, communale ou intercommunale.
Nous serons visibles si nous renonçons à une litanies de promesses démagogiques, en expliquant que nous refusons pour les 6 ans à venir la fuite en avant fiscale.
Chaque budget municipal recèle ce que j’appelle des « poches à cash », ces crédits budgétés qui ne relèvent pas de l’intérêt général, que ce soit en terme d’emploi, de subventions ou d’investissements.
R HASSELMANN (30.11.13)
Crédits Image : comptes-publics.fr