Nous
étions invités à participer ce 12 juin, à la Cité universitaire
au colloque organisé par « LES CAHIERS DE LA FONCTION
PUBLIQUE » sur le thème de « l’Administration
ouverte et l’open data ».Une nouvelle fois cette matinée
clôturée par le Secrétaire d’État en charge de la réforme de
l’État, a été riche d’enseignements et de confirmations par la
grande qualité des intervenants et la liberté du propos.
Comme
nous l’avons souligné à nos interlocuteurs, entendre un membre du
Secrétariat général du gouvernement pointer les cloisonnements de
l’administration et dire que donner la parole aux
citoyens est symboliquement important, ou un élu d’une petite
commune des Landes montrer que « quand on veut on peut »,
nous a été droit au cœur.
C’est
pourtant ailleurs que nous tirons des certitudes, dans la justesse de
notre croisade pour un citoyen acteur de son destin, et dans la
réalité qu’en 2017, la voie est béante, pour une personnalité
issue du terrain et de la société civile, qui saura agréger autour
d’elle, de vrais citoyens, qui ont des convictions, qui savent de
quoi ils parlent, et qui sont prêts à consacrer un temps de vie a
la collectivité, pour mettre en œuvre des mesures que la majorité
des français attendent.
Comme
l’a souligné avec justesse un jeune professeur, faisant référence
à Guy CARCASSONNE « La Vème république a fait de la
France une démocratie ouverte qui peut encore progresser ».
Les
pitoyables gesticulations des candidats putatifs pour 2017, la
pauvreté des corpus d’idées, l’intoxication organisée par des
partis politiques, comme les syndicats, qui gonflent leur nombre
d’adhérents, pour continuer à faire comme si……est un signe !
Que
tout ce beau monde entende la Secrétaire générale pour la
Modernisation de l’Action publique, quand elle dit que dans un pays
comme la France aussi varié et multiple que ces fromages, la
capacité à se faire comprendre et donc a se faire entendre est
capital !
C’est
là que le bât blesse, dans un pays hyper éduqué, avec des
générations nouvelles nourries aux NTIC, à l’immédiateté
générée et à la transparence contrainte qui en découle il faut
sortir des schémas éculés.. Malheureusement nous avons un
personnel politique consanguin et hors sol, qui continue à
fonctionner en vase clos, mais surtout, ne veut pas
comprendre, que « les mouches ont changé d’ânes »,
car incapable de consacrer les temps à l’écoute et à cette
démocratie participative autorisée par la nouvelle communication,
les réseaux et surtout par la conscience grandissante dans l’esprit
du citoyen, que le temps de l’indifférence est révolu.
Dans
cet esprit, les animateurs de la CNDP (Commission nationale du débat
public) seraient bien venus de penser qu’il ne suffit pas de faire
croire en la concertation, pour recevoir quitus.
Les
exemples foisonnent, où la vox populi s’exprime clairement, dans
des ZAD ou ailleurs, et où les lobbies et les certitudes
technocratiques passent outre.
Nous
avons le privilège d’avoir participé à une consultation, portant
sur la gestion de l’eau (bien commun si il en est), et sur la
question du choix entre la régie directe et l’affermage. Une vraie
consultation citoyenne a été diligentée, et nous avons avec
d’autres apporté des clés de lecture, les plus objectives
possibles, aux citoyens. Les résultats sont édifiants, reste à
savoir si les élus, en tiendront compte.
Cette
démocratie citoyenne de proximité est autrement importante que le
pas de clerc de notre premier ministre, qui lui aussi nous réjouit,
car un élu qui a le sens de la famille la vraie, cela nous rassure,
dans un environnement volatil pour ne pas dire volage !!!