Nous participions cette année aux universités du MEDEF, en raison du thème central : La jeunesse.
Les interventions des ministres et notamment celle d’E. MACRON, en échos à M. HANCOCK, en charge de la réforme de l’état britannique seront largement disséquées par ailleurs.
Nous ne nous attarderons pas, non plus, sur les pitoyables prestations des élus et politiques de tous bords, qui ont fait sourire en dépit du temps maussade. C’est un candidat à la primaire des REPUBLICAINS, qui passe la sébile en prétendant que les parlementaires sont mal payés et se prend les pieds dans le tapis quand un chef d’entreprise pointe du doigt le filet de sécurité indemnitaire de l’après mandat. C’est aussi des députés PS, ils se reconnaitront, qui entonnent l’ode au renouvellement de la classe politique, pour éradiquer la consanguinité, et laisser place à des citoyens qui savent ce que travailler veut dire, pour consentir à avouer, que dés la fin de leurs études (brillantes), ils ont intégrés des cabinets ministériels ou d’exécutifs locaux.
L’important était ailleurs, et nous conforte dans la conviction qu’il faut agir vite, d’autant que la triste actualité nous impacte.
Au moment où l’on découvre des cadavres dans un camion sur une route autrichienne, nous entendions à JOUY EN JOSAS, la patronne du MEDEF Indien, le docteur SURI, annoncer qu’en regard de sa démographie son pays doit créer 1 million d’emplois par an, et en échos Lionel ZINZOU, financier devenu 1er Ministre du BENIN, dire très clairement les besoins de réponse sur place de l’Afrique subsaharienne en termes de structures économiques d’accueil, faute de quoi la jeunesse nombreuse se tourne vers la révolution, l’intégrisme et menace le confort occidental.
Nous avons fait la réflexion qu’à l’heure des technologies avancées, des algorithmes qui challengent l’intelligence humaine, il est pour le moins surprenant qu’une équation sans inconnue ne soit pas immédiatement résolue.
Jugez-en :
*Un espace terrestre achevé ou des dérèglements climatiques diminuent les surfaces hospitalières.
*Une démographie galopante et non maitrisée dans de nombreux pays.
*Un allongement de la vie dans les démocraties avancées.
*Une raréfaction des ressources naturelles, non renouvelables.
Tout cela a été listé, expliqué, et commenté sur 2 jours, en différentes tables rondes et plénières, avec les jeunes et les générations futures en toile de fond.
Malheureusement, les solutions et notamment la plus immédiate d’entre elle, à savoir une politique drastique de contrôle des naissances là ou c’est impératif, n’a pas été évoquée.
C’est pourtant la seule vraie réponse courageuse pour l’avenir de la planète et des générations futures.
Politique qui portera ses fruits à moyen terme (20/30 ans) et qui commande donc dans l’instant, d’autres réponses. L’investissement économique in situ, l’aménagement de l’accueil des migrants dans nos territoires, et une modification profonde de nos comportements de consommation.
S’agissant de la surnatalité, il est surprenant que l’homme, cet animal pensant, soit moins lucide que les insectes, ou certains oiseaux (étourneaux notamment), qui régulent les pics de surpopulation, par des contrôles de fécondité.
Il en va de la paix mondiale, et à court terme de la pertinence de nos modèles économiques et sociaux en mutation.
En d’autres termes en matière de développement durable il est temps de passer du mot et de l’incantation, à la réalité des actes et des mesures.
R HASSELMANN