Au moment où s’ouvre en grande pompe la COP21, et où l’on mesure
le sage scepticisme de 75% des français quant au résultat tangible à attendre,
nous voudrions faire état de nos modestes réflexions.
Pour réfléchir à l’écologie du citoyen depuis prés d’un
demi siècle, nous sommes frappés par la nouvelle donne à laquelle nous sommes
confrontés. Ce scénario, rend caduque tous les modèles précédents, tirés
notamment des crises économiques et sociales de 1873 ou 1929.
Aujourd’hui, nous sommes tous convaincus, que toute une série de
ressources ne sont pas inépuisables. Dés lors, en regard de la mondialisation
des attentes et des appétits, il est impératif de penser un modèle, qui part de
postulats simples, et facilement compréhensibles du plus grand nombre.
*Le globe terrestre n’est pas extensible.
*La population mondiale croit sous le double effet de la natalité et de
l’espérance de vie.
*Les ressources fossiles s’épuisent, jusque et y compris les
terres riches ou rares.
*L’anthropocéne n’est pas un mythe et la biodiversité en
souffre.
Dés lors, nous sommes face à une équation, où par chance il n’y a
aucune inconnue. Cela privera de toute excuse les responsables politiques
installés à la tribune de la COP
21.
Si nous ne pouvons plus extraire, sans compter, et jeter sans recycler,
nous devons repenser toute notre consommation et notre appétit de croissance.
En d’autres termes nous devons revisiter tout notre
fonctionnement économique, et montrer comment des comportements modifiés, tirés
en particulier des circuits courts ou de l’économie circulaire, sont de
nature dans tous les pays, à forger un autre ADN à la notion de valeur.
En un mot comme en cent, il s’agit de dire haut et fort
qu’une économie empreinte de CONSCIENCE DE LA TERRE est indispensable,
souhaitable mais surtout possible.
Cela ne passe pas par des gesticulations de certains écologistes,
nostalgiques du grand soir, qui sont regardés comme punitifs ou adeptes de la
décroissance. Cela passe par un soutien sans faille, au niveau mondial et
Européen en particulier, à toutes les formes d’écologie entrepreneuriale,
à toutes les initiatives individuelles ou collectives qui privilégient les
nouvelles énergies et le recyclage de déchets.
Soutien sans faille, par des politiques publiques de simplifications
des procédures, par des crédits fléchés des grands fonds européens et par une
autre approche de la mesure de performance d’une entité, ou « une
certaine dose d’immatériel » trouverait place et justifierait une
vraie considération collective.
Une telle orientation, est sans doute un des éléments de réponse de
nature à fixer les réfugiés climatiques, économiques, voire politiques,
éliminant ainsi les pressions humanitaires.
Espérons que les gouvernants réunis à PARIS pointeront cette urgence,
car à défaut le citoyen en percevra une autre, un changement de gouvernance
donnant place a des hommes et des femmes qui auront le courage de proposer et
de mettre en œuvre loin des soucis partisans ou électoralistes à court
terme !