vendredi 23 septembre 2022

LA VALEUR TRAVAIL.

 


A l’occasion de propos relatifs à sa volonté de donner un emploi à chacun, finalement assez anodins pour un communiste, la machine à générer des indignations politiques s’est de nouveau emballée. Toutefois, le sujet, “le travail”, éclaire aussi la grande confusion intellectuelle qui règne au sein du personnel politique. Certes, nous avons essentiellement entendu des représentants de formations classées à gauche. Toutefois le silence prudent des autres ne saurait indiquer une simple tactique (laisser la gauche se diviser), mais plutôt un embarras certain.

mercredi 21 septembre 2022

AU ROYAUME DES AVEUGLES........

 


Au royaume des aveugles les borgnes continuent d’être rois !En cet été spécial mais à vrai dire pas si surprenant, nous y sommes peut-être. Les faits sont là, bien plus présents encore qu’il y a un an :

Hausse des prix de l’énergie et des produits alimentaires, sécheresse, canicules, incendies, inondations, manques d’eau dont nous découvrons que ce bien commun risque de nous être compté, centrales nucléaires ralenties ou à l’arrêt, par manque d’eau justement, COVID et autres pandémies qui semblent s’installer durablement, non droit dans les cités avec ces rodéos, signe le plus visible en cet été, qui narguent les forces de l’ordre, jeunes diplômés qui désertent… et plus diffus ces dérèglements climatiques chaotiques au fil des mois… et ceux d’une biodiversité à l’épreuve (cet été les oiseaux sont rares, les insectes aussi… mauvais signes visibles, eux). Tel est le tableau d’un grand pays trop endetté qui, par-dessus le marché, devrait apporter plus de soin à ses soignants, ses pompiers, ses policiers, ses enseignants, ses derniers de corvée, ses agriculteurs…

Mais ce n’est pas tout. L’Amérique divisée risque l’affrontement intérieur, la Chine décomplexée affiche de plus en plus ouvertement ses prétentions hégémoniques, la Russie gouvernée par un autocrate incontrôlable menace la paix en Europe, l’Europe, justement, si fragile, si nécessaire qui se cherche, la France qui abandonne l’Afrique… sans parler de ces nombreux feux qui couvent et même plus (Birmanie, Afghanistan, Moyen Orient, minorités…).

Qui peut croire que ça va s’arrêter là ?

Attendons-nous à une très probable amplification à l’intérieur de notre pays comme au plan international. Dès lors faut-il continuer de panser une plaie en oubliant les autres ou faut-il au contraire faire un point courageux en sortant enfin de notre zone de confort ? Et faire enfin la part entre l’essentiel et l’accessoire fait de dérisoire, de futile, de nuisible et d’addictif ?

Il est à craindre que nos politiques de tous bords, borgnes pour la plupart, continuent de s’entre-déchirer alors qu’il faudrait faire « pause » et travailler ensemble sur le fond.

Il est donc à craindre que la tentation totalitaire s’impose aux esprits avec l’assentiment d’un capitalisme qui voit là la solution pour sauver sa peau, conforté par la fatale apathie et l’aveuglement d’un grand nombre de citoyennes et de citoyens.

Ce n’est pourtant pas une fatalité !  Car d’autres voies sont possibles.

Certes, le tableau est sombre. Mais n’oublions pas l’exemple de nos audacieux aînés, ces résistants qui ont contribué à faire basculer les choses il y 80 ans.

Certes imaginer un « vivre autrement » est un exercice très difficile, aléatoire, source de discordes… Mais c’est un exercice incontournable puisque nous sommes dans l’impasse. Il y va de la volonté de nos élites et de la nôtre.

Il y a nécessité de pédagogie, de grands débats, de conventions citoyennes… à condition de ne plus les galvauder.

Il y va de multiples initiatives citoyennes qui peuvent se concrétiser grâce à la mobilisation des associations pour un futur désirable, nécessairement écologique et solidaire.

Il y a beaucoup à faire surtout si les collectivités locales jouent le jeu loyalement.

Alors, allons-nous rester aveugles et continuer de nous en remettre aux borgnes qui nous gouvernent ?

C’est dans ce cadre que le Laboratoire de la Transition et ses partenaires prendront prochainement des initiatives novatrices.

A suivre.

Jean-Louis Virat  "LIBR'ACTEURS"

Président du Laboratoire de la Transition https://www.lelaboratoiredelatransition.fr/

dimanche 11 septembre 2022

SCANDALE.


Ne vous y trompez pas. Ce n’est pas une parole d’écolo enragé mais c’est celle d’un écolo engagé, d’un nanti devenu écolo. J’ai écrit « scandale », mais j’aurais pu dire « honte ».

Car voilà des élus, des « grands », après nous nous avoir rigolé au nez ou traité par le mépris, puis avoir utilisé les grands mots, « khmers verts », « écologie punitive »… découvrent, du bout des lèvres certes, les vertus de la sobriété ! Faut-il en rire ou en pleurer ?

Car voilà des chefs d’entreprises qui, à l’appel de la première ministre le 29 août à l’hippodrome de Longchamp, sont devenus brutalement prompts à demander l’aide de l’Etat pour économiser 10% d’énergie !

Eux les puissants, les intelligents, les cultivés, les informés, ils n’ont rien vu venir ! Ce qui nous crevait les yeux leur bouchait les oreilles ! C’est une « faute », vous en conviendrez ? Faute, honte, scandale… il est temps qu’ils fassent profil bas… et se mettent au travail.

Les renvoyer à la maison ? La tentation est grande d’arrêter de prendre les mêmes, de renvoyer ces équipes qui perdent, de faire enfin table rase d’un passé qui n’a que trop duré.

La tentation est grande de renvoyer ces apôtres du « progrès », dont la révélation tardive, malgré les avertissements des scientifiques qui font autorité, consiste à nous imposer une sorte de sobriété subie quand nous, sur le terrain, cherchons, à tâtons certes, à imaginer une sobriété choisie… heureuse et constructive.

Rêvons sans être de doux rêveurs ?

C’est à eux de rattraper le retard. Gardons-les. Car ils en ont la capacité à défaut d’une vraie volonté... alors que d’autres, s’ils ont la volonté n’en ont pas forcément la vraie capacité.

C’est à nous d’imposer ce qui peut faire une vie meilleure, un futur désirable nécessairement écologique et solidaire.

C’est à eux, au sommet, de conjuguer incitation, éducation, coercition…

C’est à nous, sur le terrain, au quotidien, avec les élus de terrain, de rendre cette sobriété concrètement enviable. C’est donc à nous d’imposer cette volonté qui fait défaut depuis longtemps.

Méfions-nous du père noël ? Méfions-nous du « miracle technologique » qui va nous sauver… ou plutôt qui va les sauver.

Méfions-nous du « mirage technologique », celui par exemple de la voiture électrique et du nucléaire, qui seront probablement deux des prochains scandales… et qui vont en partie de pair.

Méfions-nous aussi des « mauvaises greens » qui veulent rejeter le bébé avec l’eau du bain.

Mais fions-nous à un certain « discernement technologique » qui passe nécessairement par des choix authentiquement démocratiques contre la volonté des marchands et des puissants.

Pour que ces lignes ne soient pas que des mots et des maux Cet été 2022 aura sans doute été « heureusement » révélateur.

Cet été 2022 va-t-il suffire pour nous faire changer de braquet, au sommet ET sur le terrain ? Dans leur politique ? Dans notre façon de vivre ?

Changer de braquet, basculer… tel est le défi auquel nos associations veulent apporter leur imagination, leur énergie, leur soutien et leur expertise.

Ce n’est pas gagné et le nouveau et dangereux scandale, dont nous serions tous responsables dès lors, serait de se contenter de peu.

Jean-Louis Virat

Laboratoire des Transitions, Ecologie au Quotidien

Co-Fondateur de LIBR'ACTEURS


vendredi 2 septembre 2022

LA GRANDE TRANSFORMATION.

 

 


Dans une récente intervention et dans le prolongement de ses engagements, publications, et actions, Corinne LEPAGE à remis en lumière, ce qui était le fondement même de CAP21, à l’orée de ce siècle.

CITOYENNETE ACTION PARTICIPATION pour le XXI siècle, tout est dit et prend encore plus de sens, dans une actualité, démocratique, géopolitique, économique et sociale riche de dérives et d’incertitudes.

Corinne, comme moi et d’autres avons un vécu, qui permet de porter un regard lucide sur des réalités, devant les quelles il faut avoir le courage de mettre des mots simples, pour bien être compris et entendu, et enclencher l’indispensable changement,

Un récent échange m’a remis en mémoire René DUMONT, qui en 72/73, dans l’UTOPIE ou la MORT, invitait à des changements, indispensables dont certains restent d’actualité et d’autres comme le contrôle de la démographie mondiale, se révèlent aujourd’hui infondés.

 

Cette « conscience de la terre », qu’il faut inculquer dès le plus jeune âge, constitue à mon sens le fil conducteur d’une refondation politique, en recherche des vrais équilibres, pour éviter les affrontements et sentiments d’injustice d’où qu’ils viennent.

Toutes les réflexions et propositions qui serviront de socle à de futures consultations électorales, partent de constats qui semblent désormais incontestables :

L’Etat doit repenser son rôle, en sortant de son carcan bureaucratique, pour se muer en impulseur et soutien des initiatives citoyennes. Initiatives qui doivent être évaluées pour servir de canevas aux décisions à prendre. Cela passe par une nouvelle conception du dialogue social, de la prise en compte du fait associatif, et par une évaluation sans faiblesse de la performance réalisée et du service rendu par tous les services publics.

Que ce soit en matière de santé, d’éducation, de logistique de transports ou encore de sécurité l’actualité fournit matière à comparaisons et à évaluation objectives des résultats.

Dans un autre domaine et sans sombrer dans un « gauchisme » primaire, force est de constater que l’économie mondiale asservie à un capitalisme anonyme et apatride, mérite une réaction forte pour redonner toute sa place à l’économie réelle, celle du quotidien, qui différée de celle de l’actionnaire.

Il y va de la souveraineté nationale dans de très nombreux domaines.

Comme souligné il y a près de 20 ans, il faut donner la priorité à UNE FINANCE PATIENTE, qui s’oppose à celle pilotée et asservie en coulisse par les marchés financiers. A ce niveau, l’Economie Sociale et Solidaire (ESS), ce tiers-secteur cher a C ALPHANDERY ou E MORIN trouve toute sa justification, il suffit de bien le faire connaitre et bien le faire comprendre.

Dans la conjoncture actuelle, persuadons-nous que le DENIER PUBLIC est une denrée précieuse qu’il faut utiliser à bon escient. Il faut donc mesurer la performance des secteurs et services qui en, bénéficient qu’ils soient publics ou privés. En fonction des résultats constatés, la vraie transition consistera a revoir les circuits de décisions et de fonctionnement, avec une cible raisonnable :

La vraie prospérité dans le monde de demain, sera une collectivité ou le plus grand nombre ne manque de rien, notamment dans les domaines essentiels que sont la santé, l’éducation, la sécurité.

Pour ne manquer de rien dans ces domaines, il faut savoir n’avoir besoin de rien de trop, pour permettre des répartitions équitables de bienfaits et progrès.

C’est en ce sens, peut être que dans un monde en mutation, ou transition, la croissance telle qu’elle est comprise n’est peut être pas une fin en soi.

 Voilà une première contribution, pour valoir lancement d’un projet de nouvelle gouvernance nationale, en phase avec l’actualité et les attentes d’un citoyen éduqué et averti sans le quel il ne peut y avoir de réelle démocratie.

 R HASSELMANN (28/07/22)

 

 

jeudi 28 juillet 2022

DES REALITES ET DES MOTS!

 






Il est un moment ou il faut savoir regarder les réalités en face et mettre les points sur les « I » !

Depuis des années les mécanismes de base de notre économie sont perdus de vue, noyés dans un fatras d’analyses et de discours nourris par les nouvelles technologies de la communication qui permettent a tout un chacun d’assener des contrevérités !

L’actualité c’est LE POUVOIR D’ACHAT, foire d’empoigne ou l’on entend tout et le contraire de tout.

Ce pouvoir d’achat impacté, par la crise géopolitique, par la crise sanitaire, par la crise climatique, mais peut être et avant tout par la crise démocratique que vient de nous livrer les « pantalonnades » de l’Assemblée nationale.

Il suffit pourtant de pointer des données incontestables.

Que vous soyez aisés ou pas, vous devez vous loger, vous chauffer, vous déplacer, vous soigner et vous nourrir. Dès lors c’est le cout de ces dépenses contraintes qu’il faut par priorité surveiller et c’est a ce niveau que doit s’exercer une vraie politique de solidarité.

Il est dés lors hors de question de mettre en place des mesures générales, comme il semble que cela mijote. L’exemple le plus criant est la baisse programmée du carburant, supportée par le budget de l’Etat et profitant a tous, même aux nantis qui utilisent leur voiture pour des loisirs ici ou là.

Il faut savoir que ce pouvoir d’achat, victime de l’inflation ne  sera restauré qu’au moment ou cette inflation sera jugulée. S’il y a inflation c’est notamment en raison d’une insuffisance de produits biens ou services, face a la demande, pénurie ou rareté qui tire les prix. Ce n’est pas en subventionnant le pouvoir d’achat qu’on va y remédier. Au contraire, plus on fait marcher la planche a billets, plus on donne des moyens a la demande, alors que le produit reste oublié.

La solution c’est bien de travailler plus pour produire plus et mieux, en proximité, en améliorant nos techniques de production, de manière a proposer les biens indispensables et attendus qui composent les dépenses contraintes des ménagés, dans des quantités suffisantes pour répondre aux besoins. Cela touchera le logement, abordable, et bien isolé, la voiture repensée, un système de soins débarrassé des investisseurs boursiers qui n’ont rien à y faire, et une agriculture revalorisée dans son image et ses modalités de production.

Il reste a faire comprendre cela au plus grand nombre sans gesticulations et vociférations qui affaiblissent jour après jour notre démocratie.

En un mot si le produit ou le service indispensable attendu est en quantité insuffisante, tout injection d’argent public pour aider à son acquisition est improductive et ne fait qu’accentuer une dérive, qui en outre est a replacer dans le contexte de l’Union Européenne, elle-même génératrice d’effets et règles à ne pas négliger.

Vaste chantier.

R HASSELMANN :

vendredi 1 avril 2022

ELECTION "PESTILENTIELLE"!





Dans une semaine, le citoyen est convié aux urnes pour une première séance de "tri-sélectif" dans une atmosphère particulièrement nauséabonde.

Entre les odeurs de gaz (Russe), les parfums de connivences (McKinsey),les remugles charriés par les égouts que sont certains réseaux "dits sociaux", les relents de fumier (agriculteurs aux abois), les « petits vieux » que l’on néglige (EHPAD), mais aussi le délitement des partis politiques (PS, PC, LR etc.), ou encore la lente agonie d’une démocratie usée et bafouée par des « guignols » dans une Union Européenne qui se cherche, convenons qu’il va falloir du courage pour aller aux urnes, surtout avec des dates de scrutin qui auraient pu éviter les vacances scolaires.

Et pourtant ! Pourtant ,pour un changement radical, dans le calme, il faut respecter les règles du jeu en vigueur. Il faut donc, non pas s’abstenir, mais voter BLANC, pour envoyer un signal fort et se donner les moyens, ensuite de constituer une nouvelle Assemblée Nationale quel que soit l’élu du 24 avril. avec le quel nous ne serons pas liés1

LIBR’ACTEURS, modestement, prêche depuis très longtemps pour une nouvelle démocratie qui redonne la main, en proximité aux citoyens. Au travers de nos participations et engagements, nous avons vérifié sur le terrain, ce que d’autres avant nous ont pointé.

Relisons, une nouvelle fois M CROZIER, qui appelle de ses vœux un ETAT MODERNE qui soit MODESTE. A GRAMSCI, qui demande aux citoyens de ne pas être INDIFFERENTS pour ne pas laisser les « clés du camion » entre les mains d’affairistes de la politique, ou encore J MARTINE qui souligne l’effet nécrosant des PARTIS POLITIQUES consanguins, pour les vraies démocraties.

Le contexte géopolitique mondial est trop révélateur, pour que la France continue à se regarder le nombril. A l’échelle du globe nous sommes un confetti, mais avec de nombreux atouts, pour peu qu’on les identifie et qu’on ne disperse pas le denier public a tous vents.

Cela passe par un cadre constitutionnel revisité, donnant la primauté au principe de subsidiarité, et a une hiérarchisation sans faiblesse des vraies priorités, SECURITE, SANTE, EDUCATION à l’aune de la CONSCIENCE de la TERRE, dans une UNION EUROPEENNE qui revient à la raison. Les pères de l’EUROPE étaient lucides et modestes, pour les avoir entendus de vive voix dans les années 60, ils savaient qu’il fallait rester sur un cœur cohérent pour espérer vraiment peser. Nous y sommes !

R HASSELMANN

lundi 28 février 2022

LE COUP D'APRES!

L’actualité politique ambiante incitait le plus grand nombre à admettre que notre constitution n’est plus en phase avec la réalité des attentes citoyennes.

« LE CIRQUE » des parrainages, devrait être le déclencheur d’une prise de conscience salutaire, et convaincre le CITOYEN que face à une situation bloquée, ouvrant la porte a une abstention record, ou au vote blanc, il faut jouer LE COUP d’APRES !

L’UKRAINE vient désormais alourdir le climat, repoussant au second rang, le COVID, les parrainages et la petite cuisine des ambitions politiciennes. Face à une telle réalité, il serait peut-être opportun de proroger le mandat de l’actuel président de la République, pour garder aux affaires une équipe rompue au fonctionnement de la machine Etat.

Quel que soit la décision, LE COUP d’APRES prend encore plus d’importance.

Le coup d’après, c’est le temps des prochaines législatives ou le citoyen va avoir l’occasion, quel que soit l’hôte de l’Elysée, d’imposer une Assemblée Nationale, libérée du poids partidaire et à vocation constituante. Le citoyen peut, en effet, imposer une cohabitation d’un nouveau genre, portée non pas par un parti mais par une volonté majoritaire citoyenne.

Pour obtenir un tel scénario, la démarche est simple, il suffit que dans chaque circonscription législative, l’électeur puisse voter pour UN CANDIDAT(e) CITOYEN soutenu par aucun parti, hormis la volonté majoritaire des électeurs.

Compte tenu de la défiance affichée vis-à-vis des partis en place, et d’une présidentielle, qui donne a redouter une élection par dépit, il est permis de penser, qu’un nombre significatif, voir majoritaire, de CANDIDATS CITOYENS, constitue la prochaine Assemblée Nationale, en capacité ainsi d’imposer au Président, les réformes indispensables, à commencer par celle de la constitution.

Cette approche, porte en elle l’assurance d’une représentation par essence pluraliste et proportionnelle. La cohorte des candidats citoyens devra être alimentée, sur le terrain, en proximité par les communes et les associations, qui s’attacheront a identifier un candidat(e), prêt à assumer la mission. L’idée consistant à solliciter des volontaires dans chaque circonscription, et à procéder ensuite à un tirage au sort est à retenir par analogie avec la désignation des jurés d’assises

En l’attente des réformes novatrices portées et votées, l’appareil d’Etat peut gérer les affaires courantes, d’autant qu’une Assemblée Nationale majoritaire, ainsi mise en place, pourrait utilement peser sur la composition d’un gouvernement, resserré et constitué de vrais connaisseurs des missions ministérielles confiées.

Il reste a identifier dans chaque circonscription, les associations et initiatives qui souhaitent mettre en mouvement une telle ambition démocratique inédite. Ici ou là quelques initiatives vont dans ce sens.

R HASSELMANN