mardi 3 octobre 2017
PAROLES CITOYENNES.
LIBR'ACTEURS se propose depuis plus de 10 ans de rendre le CITOYEN ACTEUR DE SON DESTIN! Dés le début 2016, dans la presse et sur cet espace nous avions lancé une annonce de CDD de 5 ans à pourvoir en 2017, pour manager une vieille démocratie sclérosée et prisonnière des castes de toutes natures.
Ni think tank, ni parti politique, nous avons été contactés par les différents impétrants, et comptions des membres dans toutes les principales écuries, hormis l'extrême droite.Autant d'observateurs précieux, qui ont conduit notre association a lancer quelques signaux, devant la montée en puissance de l'actuel Président de la République.Il ne fallait pas être grand clerc en effet, pour qui analyse les typologies de comportements et les trajectoires pour redouter a très court terme, en cas de succès, un mode de gouvernance qui foule au pied l'avis du citoyen.Nous y sommes!
Ce billet m'est inspiré par un article des ECHOS de ce 3 octobre intitulé "Les orphelins de la République en Marche". S' en suit un constat sans outrance sur la méthode de fonctionnement du pouvoir, petit cercle consanguin, qui donne l’impression d’écouter et d'entendre mais qui n'en a cure!
Il reste qu'il faut faire avec pour les 5 ans a venir en reconnaissant au moins un mérite au Président, il a brisé les codes, disrupté comme disent les amoureux de la novlangue sémantique.Il a réussi le tour de force de ringardiser les partis traditionnels et plus généralement les corps intermédiaires ,syndicaux ou médiatiques.Dont acte, merci, mais cela n'autorise pas tout.
Il est donc urgent pour le citoyen de revenir aux affaires en usant des nouvelles technologies pour mener à bien une pédagogie des défis a relever, poser le bon diagnostic.Il faut prendre le temps de réfléchir, et de poser les bonnes questions, pour que le plus grand nombre se les approprient, participe a la réponse apportée et pèse sur le gouvernement pour être entendu.
LIBR'ACTEURS avec d'autre estime depûis des lustres que notre modèle social n'est plus adapté.Avec M CROZIER nous souhaitons un Etat Moderne qui serait un État Modeste, libéré du phénomène bureaucratique.Les initiatives des territoires en proximité, prouvent que les vrais défis sont pointés.
Ainsi de l'économie collaborative qui pointe une schéma dépassé, PRODUIRE/UTILISER/JETER.Désormais il faut RECYCLER.
D'autres enjeux sont évidents, celui de notre démographie et de l’intégration, celui d'un modèle de santé qui sortirait du seul soin pour intégrer la prévention et la responsabilisation individuelle, celui de l'éducation pour comprendre la place du Maître dés le plus jeune age, celui de la place de l'Union Européenne respectueuse des souverainetés essentielles pour que les ETATS NATIONS perdurent.
Il nous faut donc initier une nouvelle règle ou la citoyenneté prime le politique, ramené a son sens noble et premier :L'ADMINISTRATION DE LA CITE.La fabrication des lois et règlement s'en trouverait trés largement améliorée.
R HASSELMANN
mercredi 9 août 2017
DECENTRALISATION n'est pas DECONCENTRATION.

Le Président de la NOUVELLE AQUITAINE, publie ce 8 aout un
point de vue qui mérite attention. Faire de la décentralisation, la mère de
toutes les réformes ! Sous la plume d’une fin connaisseur de la gestion
locale, rompu de longue date aux grands équilibres politiciens le propos est
édifiant. Il aurait pu être tenu par le
président des Hauts de France !
Dans un pays jacobin comme le nôtre, les pouvoirs et
compétences accordés aux collectivités locales, le sont toujours avec réticence
et ce qui génère des doublons néfastes aux deniers publics. De fait la
distinction entre déconcentration et décentralisation, qui a nourrit la
réflexion de générations d’étudiants en droit public reste à trancher !
Il va falloir aller au bout d’une logique que la modernité
commande, et que les réussites locales confortent. Pour preuve la montée en
charge de PÔLES TERRITORIAUX de COOPÉRATION ÉCONOMIQUE (PTCE) et la mesure ici
ou là de performances palpables, en termes d’emplois, de maillage des
territoires et d’innovations. L’analyse de terrain montre qu’en dépit d’une
réelle bonne volonté des services de l’État, c’est en proximité la région qui
est le meilleur moteur et le partenaire le plus efficace pour dynamiser et
accompagner les initiatives.
Ce constat doit conduire à s’interroger sur l’impact du
territoire sur la croissance économique, pour lever toutes les entraves
administratives et permettre aux régions de piloter cette mutation.
Il faut savoir que le cadre législatif et réglementaire
existe, il faut simplement vouloir aller au bout de la logique du bon
vieux principe de subsidiarité et se souvenir de l’article 2 de la charte
Européenne de l’autonomie locale qui dispose que l’autonomie d’une collectivité
locale implique pour celle-ci de pouvoir régler et gérer, dans le cadre de la
loi et sous sa responsabilité, au profit de sa population une part importante
des affaires publiques.
Avec notamment le nouveau découpage régional et dans une
moindre mesure les lois MAPTAM instituant les métropoles, et NOTRE (pour
Nouvelle organisation territoriale de la République), le cadre national est en
place, il est inutile de légiférer de nouveau, bornons-nous a appliquer !
Appliquer en identifiant, comme pointé par les études sur
les PTCE menées par le LABO de l’ESS, les ingrédients du succès.
Il importe d’abord de renforcer le rôle pivot des régions en
indiquant clairement que l’État et ses services n’ont plus à intervenir ni à
évoquer des pans entiers de politique économique et sociale. Cela passe dans le
même temps, par une autre question d’actualité la remise à plat de la fiscalité
locale, avec la vieille règle du « qui lève l’impôt le dépense » et
enfin par une identification précise des spécificités territoriales et des
blocs communaux
Nous sommes donc bien au-delà de la déconcentration car il
s’agit bien de compétences fortes totalement transférées, en particulier aux régions.
Cela ira de pair avec un pouvoir normatif donné à ces collectivités et
l’affirmation d’un vrai poids directeur des schémas régionaux. Schémas qui, en
proximité, doivent identifier les spécificités des territoires communaux et des
« pays ».
Une vraie décentralisation, disposant des textes en vigueur,
peut donner des résultats tangibles dans les domaines qui font le quotidien, la
culture, l’éducation, l’environnement, enfin et surtout le développement
économique. Sur ce dernier volet, en 2012, La Cour des Comptes pointait, 22 dispositifs
différents de soutien aux entreprises !
C’est le signe évident d’une décentralisation inachevée, et
d’un gisement d’économies disponibles en moyens humains et matériels. Cela
implique réflexion.
R HASSELMANN
R HASSELMANN
dimanche 6 août 2017
REGRESSION DEMOCRATIQUE!
Des politologues et philosophes étrangers
(Allemands et Scandinaves notamment) se livrent à une analyse pointant
les dangers qui menacent notre civilisation du fait de l'ingérence, de
plus en plus prégnante, de l'intelligence artificielle (IA). L'ouvrage
tombe à pic au moment ou M. Zuckerberg et E. Musk s'opposent sur ce
thème. E. Musk, que l'on ne peut pas taxer de ringard, tire la sonnette
d'alarme estimant que l'IA menace notre civilisation et qu'il est urgent
de mettre en oeuvre une régulation préventive et proactive de cette
technologie.
De fait, nous sommes en pleine actualité
nationale, au moment où une enquête du JDD se penche sur la question du
"vote sous influence" et/ou, des militants s'insurgent contre le déficit
de démocratie interne de leur mouvement. Actualité encore quand un
grand nombre de citoyens s'interrogent sur la force et la légitimité
d'un recours
aux ordonnances quand il s'agit de toucher au Code du travail.
Actualité toujours quand la représentation nationale se sent dépossédée
des vrais choix au profit d'une technostructure administrative choisie
et non élue.
Convenons qu'il s'agit là d'une vraie
question, que la loi de moralisation de la démocratie devrait pointer.
Sommes-nous prêts à considérer le citoyen comme un client qu'il convient
de séduire après avoir identifié ses attentes et les moteurs de ses
choix, avec l'aide de moteurs de recherches et de données stockées chez
des tiers du genre GAFA ?
C'est à l'évidence, l'orientation prise quand
on sait les méthodes mises en oeuvre lors des dernières consultations
électorales. Il s'est agi à cette occasion de bien cerner les
particularismes locaux et les typologies de comportements et de
consommation du citoyen électeur dans chacune des circonscriptions pour
adapter le message en conséquence et y donner aux "représentants de
terrain" les bons mots et les bonnes images à servir. On connaît la
suite, une grande partie de ces représentants a été élue à l'Assemblée
nationale, faisant de celle-ci une sorte d'association de consommateurs,
inféodée aux spécialistes du markéting qui ont conçu et packagé les
produits à faire avaler.
Ce constat peut ne pas être partagé, mais il
faut admettre que nous sommes loin d'Aristote ou de R. Boudon qui rêvait
d'un citoyen impartial élu pour prendre les bonnes mesures. Comme le
souligne avec justesse le livre évoqué supra, cette dérive n'est pas
neutre. Elle va faire, à terme, de chaque individu, une donnée numérisée
qui pourra être influencée ou manipulée par des algorithmes, prompts à
identifier faiblesses et appétences.
Le lecteur me dira qu'ainsi va le monde et
qu'il est rétrograde de vouloir en museler la marche. Sans doute, mais
encore faut-il que le plus grand nombre soit conscient de la tendance et
l'accepte sans équivoque. À cet égard, il faut avoir lu les travaux de
G. King, l'un des papes des sciences sociales pilotées par algorithmes
pour se convaincre des dangers. En effet, au train où vont les choses,
les apprentis sorciers vont devoir accepter une IA autonome qui
apprendra seule et dont la connaissance et la perception du monde
passeront par des sentiers que l'humain ignore et qui peuvent nous être
fatals.
Une telle hypothèse ne relève pas de la
fiction et commande de toute urgence une réflexion nationale. Dès
l'instant où certains ont mis le doigt dans l'engrenage pour servir
leurs ambitions électorales personnelles, en foulant au pied l'esprit de
la vraie démocratie et du cadre constitutionnel, il faut prendre acte,
en parler et revoir les règles du jeu démocratique !
mercredi 26 juillet 2017
HOLACRATIE et DEMOCRATIE COMPAREE!
Nos adhérents et sympathisants connaissent notre attachement a ARISTOSTE, au citoyen qui doit être gouvernant et gouverné et acteur de son destin
Nous avons une charte qui laisse a chacun la liberté d'engagement. Dans ce cadre certains de nos membres ont rejoint, dés l'origine EN MARCHE, y apportant leurs expériences et leur confiance.Les premières déceptions liées a des investitures sujettes a caution, ont vite été confortées par la "pantalonnade" du vote statutaire, qui a justifié notre précédent billet, et conduit des adhérents de la LREM à attaquer en justice leur propre mouvement .
Le lien ci-dessous, vous ouvre le travail de C GISSINGER, proche de LIBR'ACTEURS, adhérente LREM de la première heure et petite main pour la BELGIQUE, Critique lors du vote des statuts de précédents mouvements, MODEM notamment, elle est sortie désabusée du show statutaire et s'est livrée à un comparatif riche d'enseignements.
Vous comprendrez pourquoi nous prônons une attention toute particulière car les mots ont un sens et ne doivent pas simplement être des arguments publicitaires .
COMPARATIF DE STATUTS.
R HASSELMANN
dimanche 23 juillet 2017
Quand c'est flou ... !
Nos
membres, sympathisants et tous ceux qui nous font l’honneur de lire
les communications LIBR’ACTEURS, trouveront ici, une petite
contribution refusée par LES ECHOS.FR.
Je vous laisse juges, sans doute l’évocation d’un éditorialiste
maison à déplu, car je ne veux pas croire que le « caporalisme »
ambiant touche aussi un média que je pratique depuis plus de 40 ans
et dont j’ai toujours loué la parfaite objectivité et neutralité.
Comme
moi, en ces temps de communication bridée et filtrée, beaucoup ont
du être étonnés. FRANCE 2 lors de son 20h lève le voile sur le
flou artistique entretenu lors de la convention nationale LREM du 8
juillet dernier.
La
restitution faite, des déceptions et rancœurs affichées,
rejoignent les ressentis de nos adhérents. En effet, LIBR’ACTEURS,
collectif citoyen a le rare privilège de compter en ses rangs,
quelques experts dans différents domaines, mais avant tout des
citoyens adhérents et acteurs au sein de divers partis dont LREM.
Mieux, certains, candidats déçus à une investiture, ont néanmoins
accepté, en « BON MARCHEURS » d’animer des comités
locaux.
Les
retours sont unanimes sur un projet de cadre statutaire totalement
anti-démocratique. La gratuité de l’inscription, la liberté de
proposition sont autant d’arguments marketing qui ont servi a
attirer le chaland, constituant un socle, sorte de « PONZI
ELECTORAL » savamment bâti et orchestré.
A
cet égard, M DUGUAIN, dans son éditorial des ECHOS WEEEK END lève,
à son corps défendant ,le voile sur une stratégie de
déstabilisation des concurrents, bien connue des managers, qui a été
utilisée pour discréditer lors de la présidentielle .Avec
l’argumentaire de vente, la fausse bonhomie, ou encore l’écoute
affichée, toutes ces techniques sont parfaitement connues du
lobbying qui œuvre pour les produits toxiques, portés par la
finance internationale anonyme et servies par des générations
de technocrates, naviguant entre les coursives politiques et les
coulisses du grand MONOPOLY boursier.
S’agissant
de LREM, il faut avoir lu ce que les adhérents et animateurs
départementaux ont reçu sous le titre un brin
comminatoire : « Voici la nouvelle organisation
départementale mise en place à compter de ce jour ! ». S’en
suit la description d’une architecture locale, inféodée au
choix et décisions d’un RÉFÉRENT DÉPARTEMENTAL…nommé
pour 3 ans par le QG (Sic ????) à la suite de l’adoption des
statuts.
Ces
statuts dont le show à l’américaine du 9 juillet devait servir de
rampe de lancement. Dés l’ouverture de séance la Présidente
annonce la création d’un nouveau média ouvert aux adhérents…mais
pas aux journalistes. La journée découpée en 2 temps mérite
attention.
Le matin est réservé aux « élus » au rang
des quels des « référents » désignés par on ne sait
qui ? Ce groupe de « sachant » reçoit un projet de statuts, que
les « petits marcheurs » réunis en après-midi ne
découvriront qu’en fin de journée. Un projet qui implique une
petite analyse. Ainsi le mot « démocratie » n’y figure
pas. C’eut été pousser un peu loin la publicité mensongère
quand on relève que les adhérents, tirés au sort, n’ont droit
qu’à 20% des sièges de l’instance de gouvernance. 80% est
dévolu à une sorte d’élite, sans doute la seule à pouvoir
comprendre, le subliminal et tout et le contraire de tout !
Ces
statuts, peut-être amendés, seront soumis au vote entre le 23 et 30
juillet. Il faut espérer qu’il se trouvera assez de vrais citoyens
acteurs, pour penser que la gratuité de cotisation, ou la liberté
de double adhésion, ne peuvent servir de cheval de Troie a un
autoritarisme qui n’a pas sa place quand on se drape dans la
blanche hermine de la démocratie participative et que l’on
revendique l’onction de la société civile !
Désolé
de paraître ringard, mais en matière de démocratie, la confiance
n’est pas le problème de l’autre, dès l’instant ou cet autre
(Le citoyen) ne dispose pas de toutes les clés de lecture et de
compréhension.
R
HASSELMANN
Ndr
Ce billet a été écrit le 18.07 pour LES ECHOS, depuis nous avons
du PERSEVERARE DIABOLICUM avec l’inconduite faite a De VILLIERS et
d’autres menues avatars…à suivre !
mercredi 21 juin 2017
Santé : redéfinir les rôles
La santé est le bien le plus précieux de l'individu. Sans elle, toutes nos
activités sont, au mieux limitées, au pire interdites. Elle est un patrimoine
individuel et collectif qui mérite toutes les attentions, et pour laquelle
l’humanité a forgé, à l'aube des temps, les premières grandes solidarités.
Il est particulièrement regrettable que des erreurs de communication
manifestes aient marginalisé la question de notre modèle de santé lors de la
présidentielle, et qu'une récente affaire ternisse l'image d'un acteur
fondamental : la Mutuelle.
À l'évidence, il est pourtant très urgent de revisiter notre système de
santé, conçu à un autre siècle, à un moment ou les professionnels de santé se
sentent mal aimés et/ou des acteurs administratifs et économiques sortent de
leur rôle. Comme souligné, à juste titre par F. Bizard, économiste de la santé
("Politique de santé, réussir le changement"), en termes de santé
comme en matière de chômage ou de retraite, nous sommes passés d'un risque
court à un risque long. Il importe dès lors d'individualiser la démarche pour
responsabiliser le citoyen notamment en valorisant l'information et la
prévention.
Il est surtout indispensable de revenir a des fondamentaux, trop longtemps
perdus de vue, en matière de santé il n'y a que 2 acteurs qui comptent. Le
citoyen financeur et patient et le professionnel de santé, qui jouit de la
confiance, autorisée par les études suivies et le dévouement avéré. Tous les
autres intervenants, ne sont que des prestataires administratifs ou industriels
et doivent rester cantonnés à ces rôles. Convenons que nous sommes loin du
compte quand on voit la main mise de la bancassurance ou le poids des
industries du médicament.
Il est pour le moins paradoxal, à l'heure du client roi qui pilote, et du
prestataire fournisseur qui s'efforce de satisfaire la demande, de constater
que le rapport est inversé en matière de santé ! Le citoyen patient
"client" doit rester libre du choix de son
"fournisseur" et être acteur de sa santé par son comportement, sa
lucidité et son refus de toute aliénation mercantile ou administrative.
Une connaissance assez précise des réalités de terrain donne à penser
qu'un citoyen sensibilisé et informé est le premier vecteur d'une politique de
santé responsable. Ainsi lors de la mise en place du médicament générique,
au sein d'une mutuelle "historique", un message ciblé a permis de
peser sur la consommation médicamenteuse et le comportement de milliers de
sociétaires, érigés en ambassadeurs d'une stratégie partagée avec les
professionnels de santé prescripteurs.
Mutatis Mutandis, c'est cette approche qui doit être privilégiée, en
partant de la prévention pour se prolonger par le curatif médicamenteux et
réparateur. Toutes les données montrent que l'investissement dans le préventif
offre un formidable taux de retour en matière d'économies en aval. Il suffit
d'affirmer une vraie volonté politique de choix sociétal en résistant aux
différents lobbies et petits intérêts, et en identifiant le soin comme un
maillon d'un ensemble plus vaste, le système de santé, lui même pilier d'un
modèle social rénové.
Cela posé, il faut ouvrir très vite plusieurs chantiers simples qui vont
cibler les vrais acteurs habilités. Dans le même temps, il faut identifier
les axes prioritaires de recherches, en fonction de priorités de santé publique
incontestables. Cela est aisé, car les déterminants forts de santé sont connus.
Avec une telle ambition, l'acteur évident est le citoyen
financeur/patient. Dés lors son éducation à la prévention et à la santé est
indispensable. Il faut aussi identifier l'instrument institutionnel le plus
efficace pour que ce citoyen soit force de proposition entendue et suivie. Une
force qui doit apprendre à mieux connaître les professionnels de santé, dans
leurs pluridisciplinarités, pour conforter le lien de confiance et éviter que
des intermédiaires viennent brouiller les cartes.
Ce doit être l'objectif d'états généraux à réunir d'urgence. Temps de
construction où la vraie mutuelle démocratique et transparente doit prendre
toute sa place, à condition que rien ne brouille son image et ne la banalise
dans l'esprit du grand public.
mardi 23 mai 2017
Observatoire Citoyen de Renouveau Démocratique
«A force de sacrifier l'essentiel pour l'urgent,on finit par oublier l'urgence de l'essentiel»Ceux qui suivent nos propositions et travaux comprendront pourquoi nous empruntons à E. MORIN, pour expliquer notre implication dans le lancement de l'Observatoire Républicain dédié à l'urgence qu'il y a à régénérer notre démocratie.
Cela passe par la constitution d'une Assemblée Nationale Citoyenne.
Une Assemblée affranchie des partis et des mouvements,et des accommodements de comités d'investiture.
Le Citoyen peut voter pour un citoyen qui lui ressemble
A suivre.
POUR UN OBSERVATOIRE CITOYEN DU RENOUVEAU DEMOCRATIQUE !
La France ne peut plus se complaire dans le déni de cette réalité. Elle ne peut plus nier les évidences, et casser les thermomètres, qui lui indiquent que sa dette est inquiétante, que son déficit budgétaire lasse les patiences, que sa dépenses publique ne correspond pas au service rendu, que sa balance commerciale penche du mauvais côté et qu’enfin et peut être surtout que son modèle social conçu a un autre siècle craque, en matière en santé ,de retraite et d’emploi notamment.
Ensemble tout en étant soi-même c’est bien de cela dont il s’agit et il faut espérer que le Président de la République, aura à cœur de graver le précepte dans le bois de son bureau. Pour avoir eu le privilège de suivre de très près les précédentes campagnes, et notamment celle de 2012, il est permis de se méfier des promesses et des engagements, non suivis. S’agissant en particulier de 2012, nombre de soutiens, étaient fondés, sur une meilleure prise en compte de la « conscience de la terre », sur une plus grande place de la société civile, sur une moralisation de la démocratie par un cantonnement du poids partisan. Je vous laisse apprécier le bilan ! A cet égard le nouveau Garde des Sceaux en, charge de porter la future loi de moralisation de la vie publique ne parait pas être la personnalité la mieux placée pour une si noble mission. Autant de constats qui conduisent de à promouvoir un Observatoire Citoyen du Renouveau Démocratique suite logique de l’appel lancé par des personnalités de toutes sensibilités.
Ce vendredi, les candidatures aux législatives ont été déposées. Beaucoup ayant joué le jeu de la régénération citoyenne, sont frustrés, ou s’estiment floués. D’autres avaient cru comprendre que leur soutien affiché au Président élu, autorisait une petite considération et l’absence de candidature opposée dans leur circonscription. Là aussi ils sont nombreux à déchanter. Ici et là des candidatures dissidentes ont émergé.
Ces quelques menues déceptions doivent avoir au moins un mérite, convaincre le plus grand nombre que les 11 et 18 juin prochains ce n’est pas une majorité présidentielle mais une majorité citoyenne qu’il faut donner au pays. Il est temps de mettre un terme définitif aux marchandages et petits accommodements. Le citoyen doit se convaincre que cela est possible par la simple utilisation pertinente de son bulletin de vote. Il suffit pour cela dans chaque circonscription d’identifier le candidat ou la candidate, libre, issu du terrain qui se propose simplement d’être le mandataire et la vigie du collectif pour que les mesures indispensables soient initiées sans se préoccuper des sectarismes et des corporatismes frileux .C’est dans cet esprit que LIBR’ACTEURS va soutenir quelques candidats libres, ici ou là.
Cette démarche est essentielle, nous l’avons déjà souligné, elle ne parait pas prioritaire ni urgente et pourtant ! Les citoyens engagés dans des initiatives sociales, tous ceux et celles qui imaginent et qui créent, doivent être reconnus et repérés, et incités par le groupe, en proximité, à soumettre une candidature de nature à être pour un temps mandataire d’une démocratie associative et gestionnaire fondée sur la proximité territoriale.
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