jeudi 22 avril 2021

VOUS AVEZ DIT FONCTION PUBLIQUE!



Nos membres, sympathisants et curieux, trouveront dans ce qui suit la synthÚse des réflexions engendrées par la réforme de notre fonction publique.

LIBR’ACTEURS compte en ses rangs de nombreux anciens Ă©lĂšves de belles Ă©coles de notre fonction publique, outre l’ENA, l’ENS TRESOR Ă  Noisiel, L’ENI (Ecole Nationale des impĂŽts Ă  Clermont Ferrand), ENM (Ă©cole Nationale de la magistrature Ă  Bordeaux), EHESP (École des hautes Ă©tudes en santĂ© publique Ă  RENNES) entre autres.

Il se dĂ©gage des retours, de citoyens qui savent de quoi ils parlent pour avoir exercĂ© des fonctions d’autoritĂ© ouvertes par ces cursus, une ligne de consensus assez frappante. Ayant moi- mĂȘme ƓuvrĂ©, pendant 16 ans au sein de cette fonction publique dans un poste d’autoritĂ©, avant de la quitter pour voir autre chose, je ne peux que souscrire et restituer ici le fruit du vĂ©cu.

Dans mon cas, l’expĂ©rience est enrichissante, elle m’a menĂ© du ministĂšre des Finances Ă  la Direction GĂ©nĂ©rale d’une Institution Sociale, en passant par la Direction gĂ©nĂ©rale d’entitĂ©s du privĂ©.16 ans ici, 10 ans lĂ  et lĂ , et une constante le rapport avec les collaborateurs et la rĂ©alitĂ© du poids de la hiĂ©rarchie.

Dans la Fonction Publique, que vous sortiez de l’ENA ou autre, que vous soyez assermentĂ© et responsable personnellement, vous devez composer avec des collaborateurs, qui Ă©taient lĂ  avant vous, que vous ne choisissez pas et qui son rĂ©munĂ©rĂ©s et progressent trĂšs largement en dehors de votre avis. Cette rĂ©alitĂ©, n’est pas totalement un handicap, car elle commande de faire de vos collaborateurs des alliĂ©s, qui adhĂ©rent a votre stratĂ©gie, et se l’approprient. A contrario cela montre les limites du poids effectif des cadres du public, dont le rĂŽle est rĂ©duit Ă  la bonne application des notes de service par ceux et celles qu’il a sous ses ordres. Cela n’est pas sans rappeler, un ouvrage de C LEPAGE dĂ©nonçant l’impuissance d’un MINISTRE face aux hauts fonctionnaires de son propre MinistĂšre « On ne peut rien faire Madame la ministre ».

Dans le privĂ©, le DG choisit ses collaborateurs, impulse leurs rĂ©munĂ©rations, leur cursus et leur formation, avec en ligne de mire un juge de paix le client, qui fait que l’entreprise est viable et gĂ©nĂšre du bĂ©nĂ©fice Ă  rĂ©partir avec justesse entre le capital et le travail, autre dĂ©bat !

C’est sur ce schĂ©ma que doit ĂȘtre pensĂ©e notre fonction publique de demain, on doit pouvoir juger de sa performance au service du citoyen, son client, en donnant aux fonctionnaires les moyens de rĂ©pondre aux attentes et a la hiĂ©rarchie le devoir de les former et les motiver pour bien y parvenir.

R HASSELMANN

 

 

lundi 5 avril 2021

FORME ALTERNATIVE de l'ENTREPRISE.

 


 

Il y a 20 ans, Ă  l’aube de ce siĂšcle, beaucoup ont pris conscience de l’impĂ©rieuse nĂ©cessitĂ© qu’il y avait a revoir, notre fonctionnement dĂ©mocratique, notre modĂšle Ă©conomique et social, et le rĂŽle et la place d’un État en phase, avec les nouvelles donnes gĂ©opolitiques, technologiques et dĂ©mographiques.

Au rang des chantiers prioritaires figurait dĂ©jĂ  l’impĂ©rieuse nĂ©cessitĂ© de rĂ©concilier capital et travail en prĂŽnant une finance patiente, et en modĂ©lisant les belles avancĂ©es de l’Ă©conomie sociale et solidaire (ESS). Pour preuve, les grandes Ă©coles de gestion et management, invitaient des intervenants Ă  parler des vertus et mĂ©rites de la forme alternative de l’entreprise.

L’actualitĂ© commande d’accĂ©lĂ©rer le mouvement. ResponsabilitĂ© sociĂ©tale de l’entreprise (R.S.E) et norme UE ISO 26000, loi PACTE de 2019, Entreprises a missions, autorisĂ©es par le nouvel article 1835 du code civil, autant de pertes de temps quand tout est dit et identifiĂ© de longue date.

Il ne s’agit pas de « grand soir » signant la fin d’un modĂšle libĂ©ral Ă  bout de souffle, ou de la fin de la libertĂ© d’entreprendre, mais d’inviter les partenaires capital et travail Ă  une autre forme de coopĂ©ration, ou un capitalisme vertueux, porterait un salariat lucide et impliquĂ©, pour un objectif partagĂ© de dĂ©veloppement durable.

C’est ici que le lien est Ă©vident entre dĂ©mocratie et Ă©conomique et social trouve son Ă©vidence.

Le salariĂ©, est d’abord un citoyen qui demande de plus en plus Ă  ĂȘtre associĂ© Ă  ce qui le concerne. Ce citoyen est dĂ©sormais persuadĂ© qu’il est des richesses plus importantes que capitalistiques et qu’il faut promouvoir un modĂšle nouveau de dĂ©veloppement solidaire. Un modĂšle qui est celui de l’ESS, qui s’appuie sur les territoires et les citoyens pour les responsabiliser, accompagnĂ©s par une action publique enfin dĂ©centralisĂ©e, signe d’un vĂ©ritable État Moderne. Un État qui doit prendre conscience de cette nouvelle sociĂ©tĂ©, qui a changĂ© dans sa dĂ©mographie, sa sociologie, avec les nouveaux instruments technologiques dont elle dispose pour son information. Une dĂ©mocratie qui attend un autre État que celui du  repliement et l’immobilisme.

A l’heure ou un nombre de plus en plus important de citoyens doutent et se rĂ©fugient dans l’abstention ou le vote blanc, incarner une telle ambition constitue sans doute le bon cĂ©ment pour les Ă©chĂ©ances qui arrivent.

La question mérite attention.

R HASSELMANN

 

 

mercredi 24 mars 2021

HARO SUR LE P.I.B


 

 Avril 2020 : -5,9% aux Etats-Unis, -6,8% en Chine, -6% en France, la chute annoncĂ©e du PIB fait la une des journaux, venant encore en rajouter sur l’anxiĂ©tĂ© des gens. C'Ă©tait il y a 1 an.

N’est-il pas enfin temps de s’affranchir de cet instrument grossier… et mensonger ? Non pour casser le thermomĂštre qui est censĂ© mesurer la santĂ© Ă©conomique du pays, mais pour nous permettre de prendre les bonnes dĂ©cisions : pour faire simple, des dĂ©cisions orientĂ©es vers le bonheur des gens plutĂŽt que vers la prospĂ©ritĂ© des indices boursiers. 

Deux observations pour Ă©tayer ce propos : − Le mois d’avril vĂ©cu: les experts  prĂ©disent en France sur ce  mois, une chute du PIB de l’ordre de 30%, alors que nos concitoyens ne manquent quasiment de rien d’essentiel (sinon d’espace pour ceux qui vivent dans de petits appartements). 60%, dit-on, vivent mĂȘme ce confinement agrĂ©ablement. Quel est alors le lien entre le bonheur ressenti et le PIB ? − Et si la reprise se fait, comme beaucoup l’espĂšrent, sur un nouveau modĂšle plus en adĂ©quation avec la survie de l’humanitĂ©, nul doute que le PIB en sortira sensiblement dĂ©gradĂ© : moins de produits et de services inessentiels, moins de gaspillage, moins de dĂ©chets, moins de trajets en avions, moins d’accidents sur les routes, moins de surfaces bĂ©tonnĂ©es, … autant de facteurs nĂ©gatifs en moins, qui aujourd’hui apportent une contribution curieusement positive Ă  la croissance du PIB. 

Le changement de perspective auquel nous sommes invitĂ©s par une majoritĂ© de nos concitoyens n’implique-t-il pas dĂšs aujourd’hui un changement dans la façon dont nous mesurons le dĂ©veloppement de notre sociĂ©tĂ© ? Il en va du PIB comme du cholestĂ©rol : il y a le bon et le mauvais ! Et, de la mĂȘme façon qu’on n’apprĂ©cie plus maintenant la santĂ© d’une personne Ă  son seul taux de cholestĂ©rol A (ou B), il est urgent d’apprĂ©cier la santĂ© de notre sociĂ©tĂ© autrement que par le seul PIB. Un indicateur qui prendrait certes en considĂ©ration la production de biens et de services, mais en leur attribuant un signe positif ou nĂ©gatif selon leur adĂ©quation avec la nouvelle perspective choisie, et prenant en compte notamment :

 − La qualitĂ© des services Ă  la population (dont la santĂ©, la justice, la sĂ©curitĂ©), 

− La prĂ©servation des ressources naturelles y compris Ă©nergĂ©tiques, 

− La rĂ©duction des Ă©missions de gaz Ă  effet de serre,

 − L’Ă©conomie d’espace (en opposition Ă  l’artificialisation des sols), 

− La rĂ©parabilitĂ© des Ă©quipements et les taux de recyclage,

 − La renaissance de la faune et de la flore dans leur diversitĂ©.....

 Tout ceci n’a rien de nouveau. Ce qui est nouveau, c’est l’urgence dans laquelle nous sommes de sortir du piĂšge dans lequel nous enferme le PIB pris comme rĂ©fĂ©rence unique, et de trouver rapidement une façon plus intelligente de mesurer le dĂ©veloppement des nations ; dĂ©veloppement nĂ©cessaire, car tout ĂȘtre vivant croĂźt, donc se dĂ©veloppe… ou meure. 

A l’aune de ce nouvel indicateur, nous dĂ©couvrirons sans doute que la catastrophe Ă©conomique actuelle n’est pas si dĂ©vastatrice qu’on l’imagine. A condition que l’on aide rapidement les branches d’activitĂ©s inessentielles Ă  se rĂ©inventer ; et surtout qu’on aide fortement les individus qui en dĂ©pendent Ă  survivre puis Ă  se reconvertir.

J.BELLIER

samedi 20 mars 2021

V.S.V- Vol sans visibilité!

 



 

Dans le contexte sanitaire et Ă©conomique ambiant nombre de citoyens s’interrogent sur la question de savoir si nos gouvernants savent oĂč ils vont ? Il est vrai que l’exercice proposĂ© relĂšve du V.S.V , vol sans visibilitĂ©, mais certains signes sont inquiĂ©tants.

 

Dernier Ă©pisode en date, aprĂšs la visite du PrĂ©sident a l’hĂŽpital de POISSY et l’indiffĂ©rence affichĂ©e du personnel soignant, la prestation du ¨Premier Ministre ouvrant un nouveau confinement au grand air, qui en est un sans l’ĂȘtre, tout en l’Ă©tant.

Au sortir de cette pitoyable confĂ©rence de presse, le citoyen cherche a comprendre, et il a raison car il n’y a aucune cohĂ©rence, et l’analyse rĂ©vĂšle une absence totale de luciditĂ©, Jugez-en.

S’agissant des 2 rĂ©gions et dĂ©partements « confinĂ©s au grand air », le protocole veut qu’entre 6h du matin et 19h, il y a autorisation de dĂ©placement dans un pĂ©rimĂštre de 10 kms autour du lieu de rĂ©sidence, pour toute activitĂ© qui respecte les gestes barriĂšres, et dans les lieux et Ă©tablissements demeurĂ©s accessibles (commerces, soins, espaces de sports et de loisirs etc…).

Parfait, mais le 1er Ministre, suivi par son ministre de la Santé et ses administrations, sortent des textes hermétiques qui noient la compréhension. A bien lire, sur ce créneau, dans les contextes et motivations décrites, il faut à chaque sortie remplir la célÚbre attestation, revue et corrigée pour la circonstance, datée signée, avec heure de sortie.

Ainsi, si vous sortez a 10h pour aller vous asseoir sur les bords de la riviĂšre a 100 m de chez vous…attestation avec date et heure. Vous rentrez pour dĂ©jeuner, et vers 14h vous ressortez pour une promenade dans le bois a 500 m de votre salon…attestation avec date et heure !

Il existe en droit français une notion d’attestation et de justification de domicile, avec force probante de la carte d’identitĂ©, et Ă  dĂ©faut, une simple quittance (loyer, EDF etc…) pour prouver votre lieu de rĂ©sidence. Cette simple obligation, comme tout contrĂŽle d’identitĂ©, aurait Ă©tĂ© bien comprise par le citoyen, sans qu’il soit besoin de compliquer les choses, gĂ©nĂ©rer gaspillage de papier et d’encre et exaspĂ©rer encore un peu plus une population docile qui mĂ©riterait une meilleure luciditĂ© pour les mesures prises et les formalitĂ©s exigĂ©es. !

R HASSELMANN

 

dimanche 14 mars 2021

CADRE DEMOCRATIQUE

 

 
 Ici ou lĂ  beaucoup s'interrogent sur les blocages de notre dĂ©mocratie, alors que la FRANCE plus que d'autres sait ce que solidaritĂ© veut dire. La rĂ©forme constitutionnelle en gestation  porte sur la modification de l'article 1 de la constitution pour y inclure la dĂ©fense de l'environnement, la lutte contre le dĂ©rĂšglement climatique et le respect de la biodiversitĂ©.
 
LIBR'ACTEURS a la chance de compter en ses rangs plusieurs citoyens biberonnés au droit constitutionnel qui s'inquiÚtent, comme moi, des gesticulations en tous genre, RIC ou RIP, proportionnelle ou pas, modification de l'article 1 de la constitution etc....!
 
Nous sommes tombés d'accord, pour constater que le problÚme est mal posé car le véritable enjeu est ailleurs.
 
Sommes nous ou non capables de comprendre que les temps ont changé et que notre cadre démocratique, nos institutions ne sont plus adaptées aux nouvelles technologies, à Facebook, a tweeter, a des réseaux qui diffusent tout et n'importe quoi a tout le monde et permettent de mobiliser, faisant le jeu des trublions de tous poils.
Le virus du COVID, en cache un autre plus dangereux encore, celui de l’anomie.Ce mal mine la dĂ©mocratie en brisant les valeurs communes essentielles, qui unissent les groupes,
 
Si l'on veut ĂȘtre crĂ©dible il nous faut proposer un nouveau cadre institutionnel d'exercice de notre dĂ©mocratie, qui servira de creuset a la mise en place d'un programme ambitieux portant sur des items identifiĂ©s et hiĂ©rarchisĂ©s ; LA CONSCIENCE DE LA TERRE et les GENERATIONS FUTURES, La SANTÉ PUBLIQUE et la SECURITE, LES SOLIDARITÉS, LA JUSTICE SOCIALE ET FISCALE, l 'EMPLOI, l' EUROPE et les  SOUVERAINETÉS  NATIONALES, et in fine l'affirmation du respect du principe de subsidiaritĂ©, pour faire vivre la proximitĂ© et le vivre ensemble.
 
Ce nouveau cadre institutionnel pose la question, comme dĂ©jĂ  Ă©voquĂ©, d'un parlement libre vis Ă  vis de l'exĂ©cutif. La sĂ©paration des pouvoirs ne peut plus ĂȘtre un vain mot, le lĂ©gislatif doit ĂȘtre dĂ©connectĂ© du PrĂ©sident adoptons une constitution avec un directoire et un conseil de surveillance, le CESE rassemblant ......les actionnaires .A cette occasion nous revisiterons le statut de l'Ă©lu, car certaines longĂ©vitĂ©s et rentes de situation ne sont pas Ă©trangĂšres aux  clientĂ©lismes et marchandages.
 
Le moment paraßt opportun, pour ne pas laisser le champ libre aux outrances.Moment opportun pour redire que la France est au premier rang en termes de poids effectif des transferts sociaux, par sa fiscalité directe et indirecte et par les dispositifs de soutien financiers et matériels mis en place au fil du temps. Sur ce constat incontestable, il faut voir la réalité, le FRANCAIS doute et est inquiet.C'est donc que notre démocratie doit conduire a remettre a plat un modÚle social désormais obsolÚte.
 
Occasion indĂ©niable d'impliquer le citoyen qui entend ĂȘtre acteur qu'il soit salariĂ©, ou pas,reprĂ©sentĂ© ou pas. Le lien est Ă©vident c'est le moment de parler de DEMOCRATIE SOCIALE pour en imprĂ©gner notre nouveau cadre constitutionnel.
 
R .HASSELMANN


 

jeudi 4 février 2021

VU,BON A PAYER

 

 


Comme chacun sait Louis XIV jalousait la magnificence du surintendant Fouquet en son chĂąteau de Vaux le Vicomte. Il le lui fit payer. En un saisissant raccourci le « pouvoir » fait un retour en arriĂšre, toutes choses Ă©gales par ailleurs, il tord le cou aux vigies de la bonne gestion du denier public. 

 

 En effet, en 2021 peu de citoyens savent que va tomber l’un des principes forts du maniement de l’argent public : La sĂ©paration de l’ordonnateur et du comptable.  

 

On entend par Ordonnateur : l’Ă©lu juge de l’opportunitĂ© d’un engagement du denier public, en charge de rĂ©unir le denier pour y pourvoir et d’inscrire la dĂ©pense au budget de sa collectivitĂ©.

Le Comptable Public est un fonctionnaire assermentĂ©, responsable pĂ©cuniairement et personnellement en charge de la rĂ©gularitĂ©. Ce fonctionnaire a un rĂŽle clĂ© et trop souvent ignorĂ©, il prononce LE VU BON A PAYER et rĂšgle la dĂ©pense. Ce faisant le Comptable Public, dĂ©liĂ© de toute contrainte politique ou hiĂ©rarchique avec l’Ă©lu ordonnateur, veille au bon emploi du denier public, celui consenti par le contribuable. 

Ce mĂ©lange intelligent de colbertisme soft et de libĂ©ralisme paraissait Ă©quilibrĂ© et vertueux, soumis in fine, au juge des comptes habilitĂ© Ă  dĂ©livrer le quitus. 

Il faut croire que comme FOUQUET faisait de l’ombre a LOUIS XIV, le comptable public a Ă©tĂ© regardĂ© comme un empĂȘcheur de faire sa petite cuisine. Aussi dans la plus grande discrĂ©tion on le fait disparaĂźtre, laissant a la seule Cour des Comptes un jugement a postĂ©riori. Il sera trop tard car le denier public sera sorti depuis longtemps de la caisse publique (Commune, dĂ©partement, rĂ©gion ou Ă©tablissement). 

 

Cette rĂ©alitĂ© mĂ©rite qu’on s’y arrĂȘte, dans l’instant, je pense a ce pauvre FOUQUET qui termina sa vie non loin de ma retraite, vers 1670 Ă  la forteresse de Pignerol. 

J LECLERCQ