Le creux de l’été, est souvent le moment des mesures politiques "spéciales", mais également celui de la mise en forme de la réflexion, après que soit décanté le vécu du premier semestre.
LIBR’ACTEURS n’échappe pas a la règle, et la quasi-totalité de ses animateurs produit notes et réflexions, pour alimenter, nos positions lors de la prochaine rentrée.
Le lecteur comprendra, qu’il appartient toutefois au Président de réagir à chaud quand l’actualité le commande. C’est le cas, à nos yeux, lorsque l’on apprend que le POLE EMPLOI, né de la fusion ANPE/ASSEDIC va sous traiter une partie, non négligeable, des dossiers de reclassement et d’accompagnement au secteur privé.
Que l’on soit clair, nous n’avons rien contre le secteur privé, et respectons beaucoup les chefs d’entreprises et entrepreneurs, les vrais, ceux qui ont des idées et font vivre autour d’eux. Nous pensons aussi que toute une série d’activités n’ont rien à faire dans le giron public et n’ont pas à user du denier public.
Mais nous sommes là dans un autre registre, qui touche a la charte de LIBR’ACTEURS et à son corpus.
Nous considérons en effet que tout ce qui est de l’INTERET COLLECTIF PUBLIC, doit être propriété de LA PUISSANCE PUBLIQUE financé et géré par elle avec ses moyens humains et techniques. En ce sens nous sommes des ardents défenseurs de certains services publics, pour les voir pérennisés dans la sphère publique, n’en déplaise a Bruxelles, et plaidons pour des services géré par le public, de manière plus conjoncturelle.
C’est le cas ici, nous sommes au cœur de la solidarité, le chômage va faire de la rentrée 2009 un véritable brulot, il faut donc mobiliser le denier public et des agents publics sur cette ardente obligation. Pour bien connaître le monde des instituts de formation, de reclassement, ou d’aide au retour à l’emploi nous ne sommes pas surs qu’ils soient les meilleurs instruments. Cette considération nous mène plus loin, et c’est en cela à nos yeux que le parti socialiste se ridiculise, avec ses querelles sémantiques et de personnes
Il est temps, sans faiblesse de demander aux français de hiérarchiser les priorités, et de dire comment elles seront financées.
Nous sommes surs, de voir en tête de liste, LA SANTE, car sans santé toute autre activité est vaine ou amoindrie .Cela place l’environnement en loi fondamentale et les « déterminants de santé » que sont l’emploi, le logement et les transports en place visible. A la suite nous devrions avoir L’EDUCATION et LA RECHERCHE, suivies par LES SOLIDARITES SOCIALES ET INTERGENERATIONNELLES, et enfin LA SECURITE INTERIEURE ET EXTERIEURE.
Voilà a notre sens ce que doit financer le denier public, nous l’avions déjà écrit, lors de la publication du rapport PEBEREAU.
Ces 4 priorités couvrent le spectre de ce qui constitue une société moderne et soucieuse du citoyen. Il reste à fixer le niveau de qualité attendue, et à dire qui finance.
Ici encore la césure est aisée entre, le quotidien et le moyen et long terme, l’un doit être budgété chaque années et comme tel financé par l’impôt , l’autre être porté par l’emprunt et amorti comme tel par plusieurs générations.
Reste la question de nos emplois publics, de nombreux lecteurs, ont pensés à tort, que nous voulions la peau des "politicards cumulards", et celle, dans la foulée des malheureux fonctionnaires.
C’est vrai pour les premiers sans amalgame ni outrance, tant le cumul des mandats et la longévité politique est un mal endémique qui ronge notre démocratie. C’est totalement faux pour les seconds dont nous sommes issus, et que nous connaissons très bien.
Nous pensons simplement, qu’il faut abandonner le statut (les statuts) de la fonction publique, pour n’avoir qu’un seul corps de fonctionnaire, citoyen, sélectionné parmi les meilleurs, considéré et bien rémunérés, qui choisit de faire carrière au service de la collectivité, Nationale, Locale ou hospitalière.
Il a un contrat de travail, comme tout autre, mais assorti de compléments que la Collectivité accorde a ceux de ses enfants qu’elle se donne pour mener des missions publiques en appréciant la qualité du service et de la performance.
Voilà le socle que LIBR’ACTEURS va porter dés la rentrée, dans les instances, partis et colloques ou nous sommes conviés, nous attendons, vos réflexions critiques et constructives.
Rendez-vous en septembre !
Richard HASSELMANN
Crédit et copyright image
Christian Arnould
LIBR’ACTEURS n’échappe pas a la règle, et la quasi-totalité de ses animateurs produit notes et réflexions, pour alimenter, nos positions lors de la prochaine rentrée.
Le lecteur comprendra, qu’il appartient toutefois au Président de réagir à chaud quand l’actualité le commande. C’est le cas, à nos yeux, lorsque l’on apprend que le POLE EMPLOI, né de la fusion ANPE/ASSEDIC va sous traiter une partie, non négligeable, des dossiers de reclassement et d’accompagnement au secteur privé.
Que l’on soit clair, nous n’avons rien contre le secteur privé, et respectons beaucoup les chefs d’entreprises et entrepreneurs, les vrais, ceux qui ont des idées et font vivre autour d’eux. Nous pensons aussi que toute une série d’activités n’ont rien à faire dans le giron public et n’ont pas à user du denier public.
Mais nous sommes là dans un autre registre, qui touche a la charte de LIBR’ACTEURS et à son corpus.
Nous considérons en effet que tout ce qui est de l’INTERET COLLECTIF PUBLIC, doit être propriété de LA PUISSANCE PUBLIQUE financé et géré par elle avec ses moyens humains et techniques. En ce sens nous sommes des ardents défenseurs de certains services publics, pour les voir pérennisés dans la sphère publique, n’en déplaise a Bruxelles, et plaidons pour des services géré par le public, de manière plus conjoncturelle.
C’est le cas ici, nous sommes au cœur de la solidarité, le chômage va faire de la rentrée 2009 un véritable brulot, il faut donc mobiliser le denier public et des agents publics sur cette ardente obligation. Pour bien connaître le monde des instituts de formation, de reclassement, ou d’aide au retour à l’emploi nous ne sommes pas surs qu’ils soient les meilleurs instruments. Cette considération nous mène plus loin, et c’est en cela à nos yeux que le parti socialiste se ridiculise, avec ses querelles sémantiques et de personnes
Il est temps, sans faiblesse de demander aux français de hiérarchiser les priorités, et de dire comment elles seront financées.
Nous sommes surs, de voir en tête de liste, LA SANTE, car sans santé toute autre activité est vaine ou amoindrie .Cela place l’environnement en loi fondamentale et les « déterminants de santé » que sont l’emploi, le logement et les transports en place visible. A la suite nous devrions avoir L’EDUCATION et LA RECHERCHE, suivies par LES SOLIDARITES SOCIALES ET INTERGENERATIONNELLES, et enfin LA SECURITE INTERIEURE ET EXTERIEURE.
Voilà a notre sens ce que doit financer le denier public, nous l’avions déjà écrit, lors de la publication du rapport PEBEREAU.
Ces 4 priorités couvrent le spectre de ce qui constitue une société moderne et soucieuse du citoyen. Il reste à fixer le niveau de qualité attendue, et à dire qui finance.
Ici encore la césure est aisée entre, le quotidien et le moyen et long terme, l’un doit être budgété chaque années et comme tel financé par l’impôt , l’autre être porté par l’emprunt et amorti comme tel par plusieurs générations.
Reste la question de nos emplois publics, de nombreux lecteurs, ont pensés à tort, que nous voulions la peau des "politicards cumulards", et celle, dans la foulée des malheureux fonctionnaires.
C’est vrai pour les premiers sans amalgame ni outrance, tant le cumul des mandats et la longévité politique est un mal endémique qui ronge notre démocratie. C’est totalement faux pour les seconds dont nous sommes issus, et que nous connaissons très bien.
Nous pensons simplement, qu’il faut abandonner le statut (les statuts) de la fonction publique, pour n’avoir qu’un seul corps de fonctionnaire, citoyen, sélectionné parmi les meilleurs, considéré et bien rémunérés, qui choisit de faire carrière au service de la collectivité, Nationale, Locale ou hospitalière.
Il a un contrat de travail, comme tout autre, mais assorti de compléments que la Collectivité accorde a ceux de ses enfants qu’elle se donne pour mener des missions publiques en appréciant la qualité du service et de la performance.
Voilà le socle que LIBR’ACTEURS va porter dés la rentrée, dans les instances, partis et colloques ou nous sommes conviés, nous attendons, vos réflexions critiques et constructives.
Rendez-vous en septembre !
Richard HASSELMANN
Crédit et copyright image
Christian Arnould