« France 2 » programmait récemment, dans le cadre du magazine de L DELAHOUSSE « UN JOUR UN DESTIN » le destin de la fille cachée de F MITTERAND.
Dans le même temps car l’actualité est friande de coïncidences, nous avions DSK qui s’épanchait dans LE POINT pour qu’on le laisse en paix, ou encore la compagne du Président, qui attaque en atteinte à la vie privée, les auteurs d’un petit brûlot croustillant à maints égards.
Enfin, cerise sur le gâteau, certain beaux esprits, ST JUST hémiplégiques, viennent chercher des poux dans la tête du Président « sorti » pour utilisation de fonds publics…pour des sondages à vocation privée ou politicienne.
Nous aimerions que le lecteur de LIBR’ACTEURS, défenseur d’une démocratie régénérée, se pose avec nous les bonnes questions !
Qu’un Président de la République, non content du flou artistique entretenu sur de larges pans de son passé et de ses amitiés, non content d’avoir menti sur son état de santé en acceptant la magistrature suprême, utilise les fonds publics et les moyens humains pour masquer sa déviance conjugale, cela ne choque personne. Le denier public utilisé pour acheter des négatifs, et le silence de témoins, ou pour rémunérer des fonctionnaires de sécurité, ils s’en trouvent pour trouver cela NORMAL !!
LIBR’ACTEURS recherche justice et équité et trouve très déplacée une démarche visant à mettre en accusation un Président, qui a eu un mérite (ils sont rares mais celui-ci est patent), donner plus de visibilité sur le budget et le train de vie de l’Elysée.
Ce comportement en forme d’injustice, et d’amnésie de beaucoup qui dès 1981 naviguaient dans les plis du pouvoir, nous ramène à notre leitmotiv : L’économie du denier public, commence par le juste emploi de toutes les indemnités et fonds d’actions, ceux de l’Elysée comme d’autres.
Cette économie trouvera une belle alliée dans la fin du cumul des mandats et de la longévité politique, comme dans la simplification des strates territoriales.
Il en est de l’utilisation des moyens publics à des fins privées, comme de l’abus de bien social.
C’est la vraie question à poser, par exemple, quant à l’utilisation faite de l’indemnité représentative de frais de mandats (IRFM).
Abus de bien social ici, ou Abus de position sociale, pour d’autres qui usurpent le titre d’avocat, pour trouver un abri lors d’un revers électoral.
Dans tous ces domaines, le citoyen doit être vigilant et se poser en lanceur d’alerte.
R HASSELMANN
mercredi 17 octobre 2012
dimanche 14 octobre 2012
État d’urgence entrepreneurial ou de l’art de la récupération
Depuis quelques jours, un des grands sujets qui animent le microcosme est la révolte de jeunes entrepreneurs, les « Pigeons », qui partant d’une initiative bien ordonnée et relayée par les réseaux sociaux, a fait reculer le gouvernement au point de négocier avec les représentants de ce mouvement spontané sur la taxation des plus values de cession d’entreprise qui devraient s’ajuster sur le barème de l’impôt.
La démarche est exemplaire, performante, et dépasse les espérances de ses auteurs au point que « l’Establishment » commence à craindre que d’autres s’en inspirent et contestent à tout va la politique mise en place par le gouvernement.
Et c’est là que le jeu devient plus trouble, parce que lors d’une réunion organisée (on avait d’abord parlé d’un diner) au sein des locaux d’une des associations du collectif pour faire le point sur l’avancée des négociations, une invitée surprise est apparue en la personne de la Présidente du MEDEF Laurence PARISOT venant plaider « la convergence de lutte » au nom de toutes les organisations patronales suivie le lendemain d’un communiqué sur le site du syndicat qu’elle préside appelé État d’urgence entrepreneurial.
Deux questions se posent immédiatement : le MEDEF n’a-t-il pas supporté que plus petit que lui obtienne en aussi peu de temps un tel résultat ou au contraire entretient-il une connivence implicite avec le gouvernement pour défendre d’autres intérêts en radicalisant le discours et torpillant la démarche catégorielle de ces jeunes entrepreneurs ? Le ton du communiqué est tel que l’on voit mal le ministère des finances l’accepter sans se renier : Conscients de la gravité de la situation économique de notre pays, nous demandons solennellement aux pouvoirs publics de retirer le nouveau dispositif de taxation de ces plus-values.
C’est l’avis de la CGPME et de son président Jean-François ROUBAUD : « le communiqué « Etat d'Urgence Entrepreneurial » risque de ruiner nos efforts en braquant les parlementaires…. »
Chaque jour apporte son lot de révélations, un article de la Tribune intitulé Quand le MEDEF et l’UMP voulaient avaler les « pigeons » nous apprend qu’effectivement l’organisation patronale a été prise de vitesse et que ses adhérents lui ont fait savoir. L’UMP, en mal d’image après les déclarations extravagantes de son secrétaire général, a vu dans cette initiative une opportunité d’attaquer la politique fiscale du gouvernement AYRAULT en récupérant à son tour la fronde de ces jeunes entrepreneurs. Le collectif lui a opposé une fin de non-recevoir.
Quelle qu’en soit l’issue, l’initiative des « Pigeons » a introduit une nouvelle dimension dans les rapports sociaux grâce à une bonne utilisation des outils technologiques et des réseaux sociaux, elle ouvre la voie à d’autres revendications et d’autres actions et démontre que le plafond de verre entre la société et ses élites ou ses représentants est très mince et peut à tout moment céder. Elle montre également que le système est prêt à tout pour préserver ses positions dominantes et ses privilèges.
Bernard MALAGUTI
La démarche est exemplaire, performante, et dépasse les espérances de ses auteurs au point que « l’Establishment » commence à craindre que d’autres s’en inspirent et contestent à tout va la politique mise en place par le gouvernement.
Et c’est là que le jeu devient plus trouble, parce que lors d’une réunion organisée (on avait d’abord parlé d’un diner) au sein des locaux d’une des associations du collectif pour faire le point sur l’avancée des négociations, une invitée surprise est apparue en la personne de la Présidente du MEDEF Laurence PARISOT venant plaider « la convergence de lutte » au nom de toutes les organisations patronales suivie le lendemain d’un communiqué sur le site du syndicat qu’elle préside appelé État d’urgence entrepreneurial.
Deux questions se posent immédiatement : le MEDEF n’a-t-il pas supporté que plus petit que lui obtienne en aussi peu de temps un tel résultat ou au contraire entretient-il une connivence implicite avec le gouvernement pour défendre d’autres intérêts en radicalisant le discours et torpillant la démarche catégorielle de ces jeunes entrepreneurs ? Le ton du communiqué est tel que l’on voit mal le ministère des finances l’accepter sans se renier : Conscients de la gravité de la situation économique de notre pays, nous demandons solennellement aux pouvoirs publics de retirer le nouveau dispositif de taxation de ces plus-values.
C’est l’avis de la CGPME et de son président Jean-François ROUBAUD : « le communiqué « Etat d'Urgence Entrepreneurial » risque de ruiner nos efforts en braquant les parlementaires…. »
Chaque jour apporte son lot de révélations, un article de la Tribune intitulé Quand le MEDEF et l’UMP voulaient avaler les « pigeons » nous apprend qu’effectivement l’organisation patronale a été prise de vitesse et que ses adhérents lui ont fait savoir. L’UMP, en mal d’image après les déclarations extravagantes de son secrétaire général, a vu dans cette initiative une opportunité d’attaquer la politique fiscale du gouvernement AYRAULT en récupérant à son tour la fronde de ces jeunes entrepreneurs. Le collectif lui a opposé une fin de non-recevoir.
Quelle qu’en soit l’issue, l’initiative des « Pigeons » a introduit une nouvelle dimension dans les rapports sociaux grâce à une bonne utilisation des outils technologiques et des réseaux sociaux, elle ouvre la voie à d’autres revendications et d’autres actions et démontre que le plafond de verre entre la société et ses élites ou ses représentants est très mince et peut à tout moment céder. Elle montre également que le système est prêt à tout pour préserver ses positions dominantes et ses privilèges.
Bernard MALAGUTI
samedi 6 octobre 2012
« To be or not to be Qatar »
Pourquoi l’intervention du Qatar dans les banlieues crée t'elle autant de remous et de polémiques, alors que celles dans les entreprises du CAC 40 et dans l’acquisition immobilière passent inaperçues ?
L’intervention massive du Qatar fait partie d’une Stratégie de diversification économique et d’accroissement de son influence au sein des économies Occidentales. Ce phénomène est Global. En contrepartie les entreprises Françaises bénéficient du développement économique au Qatar même.
Comment les Qataris investissent ils en France ?
Par la prise de participations dans les grandes entreprises nationales, par le rachat d’immobilier de prestige (immeuble sur les Champs Elysées, Grand Hôtel, Palace, …), par l’acquisition d’emblèmes à forte visibilité (PSG, Grand prix de Diane, ….). Pour tout cela il n’ y a pas eu de réactions citoyennes, politiques, économiques.
Les Qataris interviennent désormais dans les Banlieues via des fonds d’investissements ou Capital Risque avec les règles habituelles (viabilité des projets, business plan, modalités d’entrée et de sortie, ….). Or il se trouve que dans nos Banlieues la population est principalement d’origine immigrée et de confession musulmane.
Ces interventions créent une tension car elles mettent en lumière les échecs de la politique d’intégration et l’impuissance des pouvoirs publics à trouver des solutions qui remettent en marche l’Ascenseur social dont beaucoup se gargarisent.
A bien y regarder, elles sont également une opportunité car elles mettent en valeur les talents de nos quartiers et cités en créant des entreprises et des emplois. Ces fonds sont des déclencheurs, qui viennent combler un vide et sans lesquels, rien ne se passerait.
Alors que pouvons faire ? Nous émouvoir ? Contester ? Monter sur nos Grands chevaux ? Gesticuler ? Il y a de toute évidence mieux a faire !
Développons des solutions pragmatiques.
Voici quelques pistes que nous pouvons mettre en œuvre sans tarder :
Voici quelques pistes que nous pouvons mettre en œuvre sans tarder :
- Accompagner les fonds qataris, dans des partenariats type fonds de concours.
- Créons un fonds dédié aux projets dans les banlieues et portons nous même les projets de nos concitoyens.
- Développons une vision et une culture de l’investissement.
Saisissons enfin, et peut être surtout, cette opportunité pour revoir notre politique d’intégration tant qu’il en est encore temps avant que tout n’échappe à nos décideurs et que nous ne soyons plus maîtres de notre destin.
Franck NOURMAMODE.
mercredi 26 septembre 2012
Le temps des promesses… qui n’engagent que ceux qui les reçoivent est toujours d’actualité
Le quinquennat, au bout de quatre petits mois, est déjà porteur d’inquiétudes et de promesses qui ne seront pas tenues, tout simplement parce qu’elles n’étaient pas tenables :
« Renégocier le traité budgétaire européen » était une gageure parce que cela remettait en cause la parole de la France et nos alliés européens n’étaient pas décidés à l’accepter. C’était également freiner une plus grande intégration dans un processus unitaire pour faire de l’Union Européenne un État fédéral.
Ramener le déficit de nos finances publiques à 3 % fin 2013 est techniquement possible en augmentant les recettes, autrement dit l’effort des contribuables, et en diminuant les dépenses, mais à quel prix dans une période où la croissance sera proche de zéro ? Les conséquences sur le marché du travail dont le gouvernement entend faire sa priorité sont connues : pas d’investissement des entreprises donc pas de création d’emplois. Reste ce qu’avait fait le gouvernement de Monsieur Jospin : créer des emplois subventionnés… par quelles recettes ?
On peut faire la liste des chantiers urgents que doit engager la nouvelle équipe (éducation que l’O.C.D.E. pointe du doigt, logement dont les déclarations de Madame la Ministre ne provoquent pas l’enthousiasme, comptes sociaux dont la Cour des Comptes souligne la dérive inacceptable, suppression des niches fiscales…..), toutes ces réformes sont nécessaires, mais risquent, si elles sont mises en oeuvre, de bloquer tout le système et de décourager les seuls créateurs de richesses, à savoir les entreprises. On peut gloser sur la polémique suscitée par l’affaire Arnault après celle concernant Peugeot, elle souligne une fois de plus la difficulté qu’a notre pays à vivre avec ses entrepreneurs et l’incapacité de choisir entre une économie libérale raisonnée et une économie dirigée dans un contexte où la concurrence fiscale de nos voisins rend la France moins attractive. D’un côté, on reproche à la première fortune française de garantir son patrimoine et par tant la création de richesses ; de l’autre on reproche à l’un des fleurons de l’industrie automobile de n’avoir pas su faire comme ses concurrents et s’ouvrir davantage aux marchés émergents. Tout cela, c’est la face émergée de l’iceberg, le pain quotidien du journaliste d’opinion qui nous sert la soupe pour assurer la sienne et permettre à son actionnaire (Dassault, Bolloré, Lagardère, Bouygues) de continuer à prospérer….
Mais s’il y a un domaine dans lequel rien ne change malgré les promesses, c’est les pratiques de nos élus qui ne sont pas prêts à abandonner leurs privilèges, en premier lieu celui de cumuler les mandats . Comment peut-on faire confiance, pour engager les réformes qui peuvent et doivent l’être, à des gens qui ne sont pas capables de tenir des engagements personnels ?
Et nous revenons, parce que ce débat est fondamental, à ce qui nous motive depuis de nombreuses années : la réforme des institutions sans laquelle aucune autre réforme ne sera possible. Remplacer un capitaine d’industrie par un autre n’est pas si aisé, car il ne suffit pas d’avoir fréquenté telle ou telle grande école pour devenir un génial manager. Nos entreprises en ont fait la triste expérience (Thomson, Bull, Elf, Vivendi…), par contre il n’est plus tolérable de continuer à élire des gens comptables de nos suffrages qui ne tiennent pas des promesses faciles à tenir et qui ne font pas ce pourquoi ils ont été élus.
Certains invoquent les difficultés du moment et la proximité avec leurs concitoyens, d’autres se disent pragmatiques et attendent une éventuelle future loi pour changer. La commission Jospin va rendre ses conclusions dans quelques semaines, fera la énième proposition de moralisation de la vie publique et donnera bonne conscience au nouveau chef de l’État qui pourra se targuer d’avoir tenu une promesse qui n’engage que lui et ne le concerne plus.
Les Libr’acteurs
« Renégocier le traité budgétaire européen » était une gageure parce que cela remettait en cause la parole de la France et nos alliés européens n’étaient pas décidés à l’accepter. C’était également freiner une plus grande intégration dans un processus unitaire pour faire de l’Union Européenne un État fédéral.
Ramener le déficit de nos finances publiques à 3 % fin 2013 est techniquement possible en augmentant les recettes, autrement dit l’effort des contribuables, et en diminuant les dépenses, mais à quel prix dans une période où la croissance sera proche de zéro ? Les conséquences sur le marché du travail dont le gouvernement entend faire sa priorité sont connues : pas d’investissement des entreprises donc pas de création d’emplois. Reste ce qu’avait fait le gouvernement de Monsieur Jospin : créer des emplois subventionnés… par quelles recettes ?
On peut faire la liste des chantiers urgents que doit engager la nouvelle équipe (éducation que l’O.C.D.E. pointe du doigt, logement dont les déclarations de Madame la Ministre ne provoquent pas l’enthousiasme, comptes sociaux dont la Cour des Comptes souligne la dérive inacceptable, suppression des niches fiscales…..), toutes ces réformes sont nécessaires, mais risquent, si elles sont mises en oeuvre, de bloquer tout le système et de décourager les seuls créateurs de richesses, à savoir les entreprises. On peut gloser sur la polémique suscitée par l’affaire Arnault après celle concernant Peugeot, elle souligne une fois de plus la difficulté qu’a notre pays à vivre avec ses entrepreneurs et l’incapacité de choisir entre une économie libérale raisonnée et une économie dirigée dans un contexte où la concurrence fiscale de nos voisins rend la France moins attractive. D’un côté, on reproche à la première fortune française de garantir son patrimoine et par tant la création de richesses ; de l’autre on reproche à l’un des fleurons de l’industrie automobile de n’avoir pas su faire comme ses concurrents et s’ouvrir davantage aux marchés émergents. Tout cela, c’est la face émergée de l’iceberg, le pain quotidien du journaliste d’opinion qui nous sert la soupe pour assurer la sienne et permettre à son actionnaire (Dassault, Bolloré, Lagardère, Bouygues) de continuer à prospérer….
Mais s’il y a un domaine dans lequel rien ne change malgré les promesses, c’est les pratiques de nos élus qui ne sont pas prêts à abandonner leurs privilèges, en premier lieu celui de cumuler les mandats . Comment peut-on faire confiance, pour engager les réformes qui peuvent et doivent l’être, à des gens qui ne sont pas capables de tenir des engagements personnels ?
Et nous revenons, parce que ce débat est fondamental, à ce qui nous motive depuis de nombreuses années : la réforme des institutions sans laquelle aucune autre réforme ne sera possible. Remplacer un capitaine d’industrie par un autre n’est pas si aisé, car il ne suffit pas d’avoir fréquenté telle ou telle grande école pour devenir un génial manager. Nos entreprises en ont fait la triste expérience (Thomson, Bull, Elf, Vivendi…), par contre il n’est plus tolérable de continuer à élire des gens comptables de nos suffrages qui ne tiennent pas des promesses faciles à tenir et qui ne font pas ce pourquoi ils ont été élus.
Certains invoquent les difficultés du moment et la proximité avec leurs concitoyens, d’autres se disent pragmatiques et attendent une éventuelle future loi pour changer. La commission Jospin va rendre ses conclusions dans quelques semaines, fera la énième proposition de moralisation de la vie publique et donnera bonne conscience au nouveau chef de l’État qui pourra se targuer d’avoir tenu une promesse qui n’engage que lui et ne le concerne plus.
Les Libr’acteurs
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mardi 24 juillet 2012
Le bal des faux culs !
Depuis plus de 10 ans, nous travaillons sur les voies de nature a régénérer la démocratie française, abîmée par une oligarchie partisane, une consanguinité socio professionnelle, et une solidarité objective avec certains médias et le syndicalisme a la française.
Nous nous efforçons de garder mesure et pondération, et participons ici ou là aux réflexions engagées ou colloques organisés.
Avec d’autres nous assistons au délitement du geste citoyen qui consiste a voter, et constatons que les élus, jusque et y compris le Président de la République, n’ont plus une réelle légitimité si l’on s’en tient aux suffrages obtenus en regard du corps électoral potentiel du pays.
Vous comprendrez dés lors, que pour nous la mascarade a assez duré, et ce n’est pas la commission JOSPIN qui nous rassure. Le cumul des mandats, la longévité politique, l’absence d’un statut de l’élu, comme la non prise en compte du vote blanc sont un cancer qui ronge notre démocratie, et sont lourds de menaces pour notre paix civile a moyen terme.
LIBR’ACTEURS, va s’attacher durant toute l’année 2013 et a partir de cet été, a mener des actions et informations, de manière a ce qu’en 2014 le citoyen refuse son suffrage à : TOUT CANDIDAT DE QUELQUE PARTI,QUI PORTE DEJA UN AUTRE MANDAT ET FAIT METIER DE LA POLITIQUE DEPUIS PLUS DE 12 ans !
Quand on voit les réactions des élus cumulards en place, et les arguments développés, on est en droit d’être très inquiets. Le mensonge le dispute au fallacieux !
La palme pour un député maire PS dont on taira le nom, qui s’écrie « C’est l’exécutif local qui permet d’être en responsabilité » SIC.
Quelle responsabilité, pour des ordonnateurs qui ne rendent pas de comptes, et refusent la responsabilité personnelle et pécuniaire supportée par les Comptables publics ?
LIBR’ACTEURS proposera prochainement a ses adhérents sympathisants et lecteurs, un site dédié exclusivement a cette question et a d’autres menues aberrations bien franchouillardes.
Dans l’instant nous vous conseillons :
http://www.cuml-info-serice.fr/ un vrai petit bijoux plein d’humour et de réalisme et aussi :
http://www.cepremap.ens.fr/ pour une étude exceptionnelle de L BACH (Ed : Rue d’ULM) « FAUT-IL ABOLIR LE CUMULS DES MANDATS ».Tout est dit, poser la question c’est y répondre.
Il suffit que le plus grand nombre s’en imprègne pour vulgariser et diffuser, et rendre ainsi le citoyen acteur de son choix car parfaitement informé !
Merci et bonnes vacances a tous et a toutes.
Richard HASSELMANN
Nous nous efforçons de garder mesure et pondération, et participons ici ou là aux réflexions engagées ou colloques organisés.
Avec d’autres nous assistons au délitement du geste citoyen qui consiste a voter, et constatons que les élus, jusque et y compris le Président de la République, n’ont plus une réelle légitimité si l’on s’en tient aux suffrages obtenus en regard du corps électoral potentiel du pays.
Vous comprendrez dés lors, que pour nous la mascarade a assez duré, et ce n’est pas la commission JOSPIN qui nous rassure. Le cumul des mandats, la longévité politique, l’absence d’un statut de l’élu, comme la non prise en compte du vote blanc sont un cancer qui ronge notre démocratie, et sont lourds de menaces pour notre paix civile a moyen terme.
LIBR’ACTEURS, va s’attacher durant toute l’année 2013 et a partir de cet été, a mener des actions et informations, de manière a ce qu’en 2014 le citoyen refuse son suffrage à : TOUT CANDIDAT DE QUELQUE PARTI,QUI PORTE DEJA UN AUTRE MANDAT ET FAIT METIER DE LA POLITIQUE DEPUIS PLUS DE 12 ans !
Quand on voit les réactions des élus cumulards en place, et les arguments développés, on est en droit d’être très inquiets. Le mensonge le dispute au fallacieux !
La palme pour un député maire PS dont on taira le nom, qui s’écrie « C’est l’exécutif local qui permet d’être en responsabilité » SIC.
Quelle responsabilité, pour des ordonnateurs qui ne rendent pas de comptes, et refusent la responsabilité personnelle et pécuniaire supportée par les Comptables publics ?
LIBR’ACTEURS proposera prochainement a ses adhérents sympathisants et lecteurs, un site dédié exclusivement a cette question et a d’autres menues aberrations bien franchouillardes.
Dans l’instant nous vous conseillons :
http://www.cuml-info-serice.fr/ un vrai petit bijoux plein d’humour et de réalisme et aussi :
http://www.cepremap.ens.fr/ pour une étude exceptionnelle de L BACH (Ed : Rue d’ULM) « FAUT-IL ABOLIR LE CUMULS DES MANDATS ».Tout est dit, poser la question c’est y répondre.
Il suffit que le plus grand nombre s’en imprègne pour vulgariser et diffuser, et rendre ainsi le citoyen acteur de son choix car parfaitement informé !
Merci et bonnes vacances a tous et a toutes.
Richard HASSELMANN
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mardi 3 juillet 2012
Et maintenant qu’allons-nous faire ?
Les élections sont passées, la France est devenue rose sans joie, le bleu marine fait son entrée à l’Assemblée nationale, l’UMP ne sait plus quelle est sa couleur, l’orange est en berne depuis l’échec de son porte-drapeau, le rouge a dit non à une participation à la gestion du pays, et les verts, comme d’habitude, se déchirent au lendemain d’un scrutin profitable.
À y bien réfléchir, s’est-il vraiment passé quelque chose d’important dans notre pays, en apparence non, les Français ont l’habitude de l’alternance tout en sachant que le nouveau pouvoir ne fera pas mieux que le précédent et que la facture va s’alourdir, car nos alliés européens viennent de nous rappeler le principe de réalité.
Tout individu normalement constitué devrait se dire qu’il vaut mieux faire le gros dos et partir en vacances en attendant une rentrée qui verra son lot habituel d’augmentations, le bronzage estival rendant moins amères les inévitables ponctions.
Et pourtant, il s’est passé quelque chose de grave : plus d’un citoyen sur trois est représenté par défaut ou pas du tout. Lorsqu’on consulte les chiffres donnés par le site du ministère de l’intérieur, on s’aperçoit que le nouveau président a recueilli 51,6% des suffrages exprimés, mais en réalité 39% des électeurs inscrits qui se sont prononcés pour beaucoup non par conviction qu’il est le meilleur, mais contre l’autre qui avait franchi la ligne du pire.
Plus évident encore, le PS a obtenu aux législatives « officiellement » 40,91% des exprimés, en réalité 21,79% des inscrits. Nous notons au passage que le corps électoral est passé en quelques semaines sur le même site de 46 082 104 inscrits à 43 233 648, soit une différence de 2 848 456, l’équivalent à quelques milliers près de la population de la Jamaïque, si le premier chiffre est exact, la représentativité du parti dominant est moindre et passe à 20,45%.
Curieuse arithmétique qui permet avec 41% des suffrages exprimés d’obtenir la majorité absolue des sièges, mais plus inquiétant, de gouverner sans contrôle et sans contre pouvoir avec seulement un quart du corps électoral. Jean-Charles dans la Foire aux cancres ne faisait pas mieux : « Principe d'Archimède : tout corps plongé dans un liquide, s'il n'est pas revenu à la surface au bout d'une demi-heure, doit être considéré comme perdu. »
En l’occurrence, c’est la démocratie qui est perdue si le citoyen ne réagit pas avant qu’il soit trop tard. Peut-on dans le pays des Droits de l’homme accepter que des candidats totalisant (Marine LE PEN, Jean-Luc MÉLENCHON, François BAYROU) 38,13% des suffrages exprimés au premier tour de l’élection présidentielle n’aient que 14 députés sur 577 (2,4%) quand le parti écologiste dont la candidate recueille 2,31% des suffrages en compte 16 ?
Le scrutin majoritaire à deux tours a pour principe fondateur d’assurer au président élu une majorité pour gouverner, mais il génère des effets pervers qui recouvrent une autre vérité : confisquer le pouvoir du peuple et interdire à quatre électeurs sur dix d’avoir une représentation effective ou favoriser des alliances opportunistes. Le porte-parole du gouvernement ne s’est pas privé de le rappeler en s’adressant à ses alliés écologistes auxquels il concède du bout des lèvres « la liberté d’expression, mais pas la liberté de vote » !
Et maintenant qu’allons-nous faire ? C’est à vous lecteurs et à nous Libr’acteurs d’agir pour que soient entendus celles et ceux qui pensent depuis longtemps que la vérité n’est ni de gauche ni de droite et encore moins aux extrêmes.
À force d’arrogance et d’aveuglement, nos nouveaux élus qui rendront le non cumul des mandats effectif après les élections de 2014, contrairement aux promesses de campagne, n’ont pas compris que le plus sur moyen de faire prospérer les extrêmes est de les ostraciser, chaque scrutin voyant le nombre de leurs électeurs augmenter et nous nous réveillerons un jour avec une majorité bleu marine ou rouge qui représentera un Français sur cinq, mais aura tous les pouvoirs.
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mardi 26 juin 2012
RIO+20... Le sommet de trop !!!
Il est un moment ou il faut appeler un chat un chat, nous n’avons rien contre la malheureuse ministre de l’environnement, fusible choisi par le Président, pour ne pas donner plus de gages à EELV, après leur remarquable holdup démocratique.
Le remaniement qui vient d’intervenir témoigne si besoin est que la vraie écologie ne préoccupe pas grand monde.
Force est de constater que la conférence RIO+20, n’a pas eu les avocats que mérite, la croissance soutenable, l’économie verte, et plus généralement le développement durable.
Nous avions pourtant de nombreux et beaux arguments et nous aurions pu missionner d’autres avocats pour défendre notre vision prospective. L’argument principal, est celui de l’expérience et de l’antériorité en la matière.
Car, et on l’oublie trop souvent le développement durable, c’est une vision d’avenir qui vise a concilier un environnement ou cadre de vie favorable a l’homme, et le nécessaire développement économique.
On oublie aussi qu’en la matière à l’échelon mondial, la France est pionnière dès les années 1960, avec notre DATAR.
En collaboration avec les associations et les acteurs de la société civile lucides nous nous sommes attachés a réfléchir sur ce que doit être le devenir d’un territoire, en regard, des mutations démographiques, de la transition énergétique indispensable, et des limites d’une urbanisation envahissantes.
A RIO il eut été de bonne gestion de faire référence a cette antériorité dans la réflexion au moment ou l’on parle de l’éventuelle création d’une organisation mondiale de l’environnement, avec voix au chapitre, pour les acteurs de la société civile.
Nous n’avons pas la prétention de pouvoir peser au niveau mondial, mais nous pouvons a tout le moins faire œuvre utile au plan national.
Faire œuvre utile en soulignant qu’un territoire a des spécificités et une vocation, comme souligné par J-F GRAVIER (ESPACE VITAL 1984).
Le bouillonnement de la présidentielle retombé, les marchandages des législatives évacués, tournons nous vers le local et la proximité, pour expliquer par l’exemple que l’aménagement du territoire, est : un véritable art politique, celui de l’action concrète.
C’est le sens des initiatives que nous devons prendre, individuelles, associatives, ou politiques.
Richard HASSELMANN
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