Dans 15 jours, si rien ne vient changer la donne, le pays entre dans la phase dite de déconfinement.
Cette opération va être conduite selon des critères,
sanitaires (testés ou pas, positifs ou pas), générationnels (plus de 65 ans, ou
pas, prime enfance ou pas), géographiques (régions plus ou moins infectées),
économiques sectoriels (commerces, restauration, spectacle vivant, sport etc…)
Cette simple énumération, nonobstant les aspects intendance
(masques, gel, tests, espaces accueil des positifs à risques.) témoigne de la
complexité d’une opération à bien faire comprendre à la collectivité à commencer
par les élus qui découvriront demain les modalités.
La difficulté est obérée, par un contexte social marqué par
la défiance, et l’angoisse, en dépit ici ou là de belles preuves de solidarité
et d’ingéniosité.
Tout l’enjeux du pouvoir en place, consiste à proposer un projet collectif
crédible, que le plus grand nombre s’appropriera, pour évacuer la peur
individuelle d’un lendemain incertain.
Il faut espérer que le pouvoir compte en ses rangs de vrais
spécialistes de la gestion des ressources humaines car c’est de cela qu’il
s’agit. Des spécialistes des techniques de motivation des équipes en
entreprises, de la connaissance des sociostyles, qui permettent d’identifier
les bons outils pour motiver, la construction collective d’un plan stratégique.
Le citoyen a titre individuel est perturbé par un monde
bouleversé, dans l’espace et le temps, par le fossé qui se creuse entre le
riche et le pauvre, par la prise de conscience de la mondialisation et de « l’Autre »,
couplée à la réalité palpable d’une terre qui a ses limites notamment au plan
des ressources naturelles.
Ce citoyen, quand il se regroupe, attise sa hantise quand il
constate notamment la faiblesse des gouvernants, des pseudos sachants ou des
institutions désormais trop rigides pour des réactions appropriées.
Voilà, une sorte d’état des lieux, qui doit conduire la
suite de nos travaux.
« Rendre le
citoyen acteur de son destin ». Cette ambition correspond à la certitude
que le Français a une volonté première, comprendre les données et les
conséquences pour maitriser autant que faire ce peut ce destin individuel et
collectif.
Il convient donc de réfléchir a UNE REVOLUTION, au
sens littéral du terme, à savoir une transition circulaire dans tous les
domaines.
A cet égard, les expériences d’économie circulaire, dans les
échanges de biens et services constituent un bel exemple, qui doit servir de
tuteur pour les domaines institutionnels, économiques et financiers.
Cela devrait peut-être éviter La REVOLUTION celle violente,
qui conduirait au chaos.
R HASSELMANN
Président de LIBR’ACTEURS