Au rang des valeurs qu’il nous paraît opportun d’inculquer, il en est une moins anodine qu’il n’y paraît : La culture du BILAN.
Ce sera l’occasion de prolonger la réponse apportée à l’une des questions de "Capucine"
Le politique brigue un mandat, dés lors il est le mandataire d’un mandant, le citoyen électeur. Ce citoyen délègue ainsi par son bulletin de vote des pouvoirs à un concitoyen pour que celui-ci réalise ce qui est convenu ou promis.
Une délégation de pouvoirs, de signature ou un mandat peuvent être évoqués ou repris à tout moment. Ce n’est malheureusement pas le cas en matière de mandats politiques, ou l’élu se voit ouvrir, 5, 6, voir 9 années pour les sénateurs. Le même en cumulant plusieurs mandats peut réussir d’habiles transitions.
LIBR’ACTEURS souhaite que le citoyen exige des bilans d’étapes du respect des engagements pris, et un bilan de clôture à la fin des mandats.
On observera que cette attente, évoquée il y a plus d’un an sur Providentielle, trouve un allié de poids en la personne du Premier Ministre qui souhaite faire évaluer ses propres Ministres. Dans le même ordre d’idées, en matière d’immigration, on va également compter et faire des bilans, pour des « quotas ».
Cerise sur le gâteau, avec la nouveauté de « POLITIQUE DE CIVILISATION » , on ne mesurera pas ce qui est immatériel, le supplément d’âme en quelque sorte.
Lors des municipales, nos adhérents et sympathisants vont intervenir pour qu’un point soit fait par les équipes sortantes. Il conviendra de rapprocher le bilan des promesses faites il y a 6 ans.
B comme "BILAN", mais aussi B comme "BUT", au sens de l’objectif à atteindre. Un mandat municipal, comme un mandat présidentiel doit être brigué pour une conviction et un projet.
"Politique" au sens premier c’est l’administration de la Cité, on ne peut mieux dire. Dans toutes les communes de France, le citoyen doit se voir proposer un vrai contrat, avec un constat au 31 décembre 2007, un but a atteindre en fin de mandat, les moyens à réunir pour y parvenir, ceux dont on dispose et ceux qu’il faudra acquérir.
Cela permettra de faire le "BILAN" en regard du "BUT", de juger des bilans intermédiaires, et de chasser tous les opportunistes qui "rasent gratis", par les temps qui courent. Ce qui différencie le projet du rêve ou du charlatanisme, c’est les éléments de raison objective qui fonde le projet.
A cet égard l’électeur serait avisé de demander aux postulants si une analyse financière de la commune a été faite. Ce petit exercice est révélateur et instructif. A l’heure où l’on parle de pouvoir d’achat il serait dommage d’occulter, le poids de plus en plus préoccupant de la fiscalité locale dans le budget des ménages.
La culture du "BILAN", c’est celle du "RESULTAT", c’est celle des "COMPTES" que l’on rend, quand on prétend pouvoir, pour avoir le "POUVOIR".
A vos réflexions.
Richard HASSELMANN
Sources et copyrightsCe sera l’occasion de prolonger la réponse apportée à l’une des questions de "Capucine"
Le politique brigue un mandat, dés lors il est le mandataire d’un mandant, le citoyen électeur. Ce citoyen délègue ainsi par son bulletin de vote des pouvoirs à un concitoyen pour que celui-ci réalise ce qui est convenu ou promis.
Une délégation de pouvoirs, de signature ou un mandat peuvent être évoqués ou repris à tout moment. Ce n’est malheureusement pas le cas en matière de mandats politiques, ou l’élu se voit ouvrir, 5, 6, voir 9 années pour les sénateurs. Le même en cumulant plusieurs mandats peut réussir d’habiles transitions.
LIBR’ACTEURS souhaite que le citoyen exige des bilans d’étapes du respect des engagements pris, et un bilan de clôture à la fin des mandats.
On observera que cette attente, évoquée il y a plus d’un an sur Providentielle, trouve un allié de poids en la personne du Premier Ministre qui souhaite faire évaluer ses propres Ministres. Dans le même ordre d’idées, en matière d’immigration, on va également compter et faire des bilans, pour des « quotas ».
Cerise sur le gâteau, avec la nouveauté de « POLITIQUE DE CIVILISATION » , on ne mesurera pas ce qui est immatériel, le supplément d’âme en quelque sorte.
Lors des municipales, nos adhérents et sympathisants vont intervenir pour qu’un point soit fait par les équipes sortantes. Il conviendra de rapprocher le bilan des promesses faites il y a 6 ans.
B comme "BILAN", mais aussi B comme "BUT", au sens de l’objectif à atteindre. Un mandat municipal, comme un mandat présidentiel doit être brigué pour une conviction et un projet.
"Politique" au sens premier c’est l’administration de la Cité, on ne peut mieux dire. Dans toutes les communes de France, le citoyen doit se voir proposer un vrai contrat, avec un constat au 31 décembre 2007, un but a atteindre en fin de mandat, les moyens à réunir pour y parvenir, ceux dont on dispose et ceux qu’il faudra acquérir.
Cela permettra de faire le "BILAN" en regard du "BUT", de juger des bilans intermédiaires, et de chasser tous les opportunistes qui "rasent gratis", par les temps qui courent. Ce qui différencie le projet du rêve ou du charlatanisme, c’est les éléments de raison objective qui fonde le projet.
A cet égard l’électeur serait avisé de demander aux postulants si une analyse financière de la commune a été faite. Ce petit exercice est révélateur et instructif. A l’heure où l’on parle de pouvoir d’achat il serait dommage d’occulter, le poids de plus en plus préoccupant de la fiscalité locale dans le budget des ménages.
La culture du "BILAN", c’est celle du "RESULTAT", c’est celle des "COMPTES" que l’on rend, quand on prétend pouvoir, pour avoir le "POUVOIR".
A vos réflexions.
Richard HASSELMANN
Le Nouvel Obs
Crédit image
François RICHAUDEAU
Vous voyez que mon petit pet, ne doit pas empoisonner le grand"P".
RépondreSupprimerBien vue votre idée de partir de l'analyse financière de la commune, pour expliquer, et proposer.
Mais tout le monde n'a pas votre expertise dans ce domaine, et comment se procurer les comptes?
Bravo pour votre idée de bilan intermédiaire et de bilan de clôture.
RépondreSupprimerOn constate parfois, lors d’un changement de majorité et plus particulièrement au niveau communal, que le nouveau conseil s’empresse de dresser un état des lieux, vrai BILAN qu’il n’hésite pas à communiquer. Cela leur permet à la fin de leur mandat et uniquement si on leur demande des comptes, d’expliquer pourquoi, compte tenu de l’état dans lequel il a trouvé la commune à son arrivée, il n’a pas pu tenir ses promesses.
Sans faire de « politilisme » et en toute objectivité, chaque citoyen doit avoir accès à ces informations ; c’est en ce sens qu’un collectif citoyen, libre, compétent et indépendant, peut apporter une réponse.
@Capucine et Chloe,
RépondreSupprimerComment le citoyen lambda peut-il se procurer les informations;
C'est une bonne question d'autant que la majeure partie des Maires sont frileux. Il en est même, et nous en connaissons beaucoup, qui se font apporter le courrier municipal, à domicile et non en mairie, et qui ignore ce qu'on appel les documents communicables.
Dans ce domaine, la tutelle, prefet et sous prefet, a un rôle a jouer, et elle répugne à la faire.
En cas de difficultés le citoyen doit passer par la CADA (commissions d'accés aux documents administratifs), usine à gaz qui rebute souvent les meilleures bonnes volontés.
Il va falloir veiller, pour les 6 ans qui viennent, veiller à la tenue régulière et transparente desConseils Municipaux, veillez au respect des engagements pris.
Il faudra être vigilant lors du vote des budgets primitifs et supplémentaires, lors de l'adoption des comptes administratifs,et demander explications en séance de conseil, ou par écrit.