Méfiance à l’égard de la "religion convenue" de la consommation et inquiétude sur la dégradation de l’environnement.
Nous ne pouvons plus nous « contenter » de dénoncer.
Nous devons sans doute joindre le geste à la parole et faire de notre expérimentation un témoignage exemplaire, c’est à dire crédible et pédagogique : montrer ce qui est possible, montrer que l’on peut avec bonheur se comporter autrement…au sein de notre catégorie sociale d’individus intégrés, voire de « nantis », monter d’un cran dans la crédibilité honteusement abandonnée par les « élites » pour nous mettre au service de la réflexion collective et de l’éducation. Et accessoirement - mais ne devrais-je pas dire principalement ?-,
Ne serait-ce pas l’occasion d’offrir à nos enfants une alternative crédible à ce modèle consumériste qui les asservit ?
Car pour ma part je crois que cette course au « toujours plus consumériste », fruit monstrueux de cette union perverse entre libéralisme et technologie, érige toutes ces formes d’addiction en norme sociale, en modèle sociétal et éducatif.
Je crois donc, comme beaucoup, que notre consommation dévastatrice nous condamne à l’autodestruction et que par conséquent nous n’avons pas le choix, nous devons inventer une « consommation douce et responsable » qui place l’être avant l’avoir. Ce qui n’est pas simple car nous avons contre cette idée la conjonction objective des « pouvoirs économiques » et de la multitude de ceux qui ont bien du mal à imaginer autre chose que leur mode de vie actuelle, ou qui, parce qu’ils ne croient pas en l’autre, se sont repliés sur eux-mêmes.
C’est en ce sens que je pense que si nous voulons avancer, nous devons expérimenter des comportements qui permettent de constater que l’on peut vivre, matériellement pas plus mal et moralement mieux, « autrement » tout en étant pleinement intégrés dans la vie sociale et économique.
Comment pouvons-nous traduire ces propos subversifs dans la pratique ?
Sans doute en nous invitant mutuellement, nous et nos sympathisants, à nous manifester et à témoigner par l’expérimentation sur un blog comme celui-ci. Ce sera le moyen de recueillir des témoignages dont nous pourrions rendre compte de manière synthétique. Bien entendu, certaines conditions devraient être respectées :
1 - Avoir une vie sociale intégrée et « ordinaire » à l’exclusion de ceux qui ont fait le choix de la marginalité, voire de l’intégrisme.
2 - Rendre compte brièvement et périodiquement de ses expériences, sans idéologie et avec pragmatisme, tout en rendant compte des difficultés rencontrées.
3 - Être identifié (sous un pseudonyme si nécessaire) : age, type de localisation, situation sociale et professionnelle, vie de famille, engagements, loisirs, religion …
Ces participants, curieux et pragmatiques, pourraient constituer un groupe de réflexion et de travail qui aura à cœur de publier périodiquement son « recueil des bonnes pratiques écolo-intégrées ».
En ce sens l’exemplarité de ces comportements et de ces expérimentations renforceront beaucoup la crédibilité du mouvement d’opinion auquel Libr’acteurs entend apporter sa contribution.
Christian LIEBER
Crédit photomontage
Le Potlatch
Nous ne pouvons plus nous « contenter » de dénoncer.
Nous devons sans doute joindre le geste à la parole et faire de notre expérimentation un témoignage exemplaire, c’est à dire crédible et pédagogique : montrer ce qui est possible, montrer que l’on peut avec bonheur se comporter autrement…au sein de notre catégorie sociale d’individus intégrés, voire de « nantis », monter d’un cran dans la crédibilité honteusement abandonnée par les « élites » pour nous mettre au service de la réflexion collective et de l’éducation. Et accessoirement - mais ne devrais-je pas dire principalement ?-,
Ne serait-ce pas l’occasion d’offrir à nos enfants une alternative crédible à ce modèle consumériste qui les asservit ?
Car pour ma part je crois que cette course au « toujours plus consumériste », fruit monstrueux de cette union perverse entre libéralisme et technologie, érige toutes ces formes d’addiction en norme sociale, en modèle sociétal et éducatif.
Je crois donc, comme beaucoup, que notre consommation dévastatrice nous condamne à l’autodestruction et que par conséquent nous n’avons pas le choix, nous devons inventer une « consommation douce et responsable » qui place l’être avant l’avoir. Ce qui n’est pas simple car nous avons contre cette idée la conjonction objective des « pouvoirs économiques » et de la multitude de ceux qui ont bien du mal à imaginer autre chose que leur mode de vie actuelle, ou qui, parce qu’ils ne croient pas en l’autre, se sont repliés sur eux-mêmes.
C’est en ce sens que je pense que si nous voulons avancer, nous devons expérimenter des comportements qui permettent de constater que l’on peut vivre, matériellement pas plus mal et moralement mieux, « autrement » tout en étant pleinement intégrés dans la vie sociale et économique.
Comment pouvons-nous traduire ces propos subversifs dans la pratique ?
Sans doute en nous invitant mutuellement, nous et nos sympathisants, à nous manifester et à témoigner par l’expérimentation sur un blog comme celui-ci. Ce sera le moyen de recueillir des témoignages dont nous pourrions rendre compte de manière synthétique. Bien entendu, certaines conditions devraient être respectées :
1 - Avoir une vie sociale intégrée et « ordinaire » à l’exclusion de ceux qui ont fait le choix de la marginalité, voire de l’intégrisme.
2 - Rendre compte brièvement et périodiquement de ses expériences, sans idéologie et avec pragmatisme, tout en rendant compte des difficultés rencontrées.
3 - Être identifié (sous un pseudonyme si nécessaire) : age, type de localisation, situation sociale et professionnelle, vie de famille, engagements, loisirs, religion …
Ces participants, curieux et pragmatiques, pourraient constituer un groupe de réflexion et de travail qui aura à cœur de publier périodiquement son « recueil des bonnes pratiques écolo-intégrées ».
En ce sens l’exemplarité de ces comportements et de ces expérimentations renforceront beaucoup la crédibilité du mouvement d’opinion auquel Libr’acteurs entend apporter sa contribution.
Christian LIEBER
Crédit photomontage
Le Potlatch
Là vous faites dans le trés trés trés ambitieux!
RépondreSupprimerIl va falloit organiser des cours du soir, pour remise à niveau des cancres.
l'analyse comportementale est un art difficile, vous devez livrer en "KIT" un miroir pour que l'image du bon comportement social soit renvoyée au quidam.
Réponse à Logic
RépondreSupprimerNon et sans doute me suis-je mal exprimé.
Mon ambition est modeste. Elle consiste à échanger sur nos expériences et sur nos efforts d'attention en guise de témoignage de comportements raisonnablement envisageables dans la vie "d'acteurs ordinaires " de la vie de tous les jours. Il s'agit de rendre plus crédible dans l'opinion publique une autres "solution", que le "tout consommation", qui présente de sérieux avantages. Donc loin de moi l'idée d'imposer quoi que ce soit à qui que ce soit.
Car ne rêvons pas. Nous n'infléchirons pas les structures politiques en y entrant ou en créant des structures similaires. Il ne nous reste donc que le témoignage et l'exemplarité par l'expérimentation pour contribuer, comme d'autres, à alimenter l'opinion publique utilement.
Sur le plan comportemental, ne croyez-vous pas que nous sommes déja, pour certains, en phase d'expérimentation et d'exemplarité, certes de manière insuffisante et isolée?
Là s'arrêt mon éventuelle ambition.
J'interviens simplement pour dire, que nous venons d'entendre, pour la première fois parler le président de LIBR'ACTEURS sur un média national;
RépondreSupprimerC'était ce matin sur FRANCE INTER, dans le cadre d'INTER'ACTIV, l'intervention que j'ai aimé avait trait a la place de l'économie sociale.Vous allez finir par briser le mur du silence bravo.
@CASSIN,
RépondreSupprimerVous suivez une bonne radio.
j'ai pu effectivement passer le fatras du standard d'INTERACTIV, en indiquant clairement la motivation de l'appel.
L'Economie Sociale et Solidaire, doit être enseignée autrement, promue et sortie du gheto, ou on la tient car cela arrange beaucoup de monde.A cet égard je renvois le lecteur à un article publié dans LE MONDE ECONOMIE du 8/01/08 sous le titre "Economie sociale vivier d'emplois pour les cadres."