Notre mouvement a été voulu, créé et est animé par des citoyens d’origine et de sensibilités différentes, mais en parfait accord sur notre charte fondatrice. A l’heure ou des mesures économiques et sociales sont de nature à impacter le quotidien des français, il nous a paru opportun de livrer les REACTIONS de certains membres fondateurs - Richard HASSELMANN Président de Libr'acteurs
Réaction par Richard HASSELMANN
Les plus anciens se souviendront de cette formule : "Il importe de s’assurer que des associations sans but lucratif, deviennent lucratives sans but !!"
C’était il y a déjà plus de 20 ans au moment ou l’on essayait de maitriser la dérive des dépenses publiques .Nous avions repéré l’évasion du denier public par le biais de subventions diverses et variées,
Libr'acteurs est cohérent, il y a un fil conducteur a notre position, nos analyses et nos propositions, traduites depuis plus de 2 ans dans nos billets.
Nous enfonçons donc le clou. Si l’on veut vraiment maitriser le déficit du pays, mieux dépenser notre PIB (produit intérieur brut), l’orienter là ou il est le plus utile au plus grand nombre, il faut changer la motivation politique. Il faut qu’un citoyen qui brigue un mandat, soit animé par une conviction et un projet, et mettre fin ainsi a la démarche qui consiste à n’avoir pour seul projet que la conquête du mandat.
Ce projet de gain ou de conservation du mandat, coute cher, en dépenses clientélistes, en saupoudrage de dépenses, en soumission aux lobbies financeurs. A tous les niveaux, de l’Etat a la plus petite collectivité commençons par le commencement ;
Un mandat pour porter un projet et non le projet de gagner un mandat !!
Les plus anciens se souviendront de cette formule : "Il importe de s’assurer que des associations sans but lucratif, deviennent lucratives sans but !!"
C’était il y a déjà plus de 20 ans au moment ou l’on essayait de maitriser la dérive des dépenses publiques .Nous avions repéré l’évasion du denier public par le biais de subventions diverses et variées,
Libr'acteurs est cohérent, il y a un fil conducteur a notre position, nos analyses et nos propositions, traduites depuis plus de 2 ans dans nos billets.
Nous enfonçons donc le clou. Si l’on veut vraiment maitriser le déficit du pays, mieux dépenser notre PIB (produit intérieur brut), l’orienter là ou il est le plus utile au plus grand nombre, il faut changer la motivation politique. Il faut qu’un citoyen qui brigue un mandat, soit animé par une conviction et un projet, et mettre fin ainsi a la démarche qui consiste à n’avoir pour seul projet que la conquête du mandat.
Ce projet de gain ou de conservation du mandat, coute cher, en dépenses clientélistes, en saupoudrage de dépenses, en soumission aux lobbies financeurs. A tous les niveaux, de l’Etat a la plus petite collectivité commençons par le commencement ;
Un mandat pour porter un projet et non le projet de gagner un mandat !!
Réaction par Eric CAMPION
Les contrats aidés doivent faire l’objet d’une réforme structurelle actuellement en cours de discussion au sein du Grenelle de l’insertion. Il faut en effet qu’ils soient utilisés dans une logique d’insertion, la baisse du chômage devant résulter de réformes structurelles.
Dans cet état d’esprit, les contrats aidés seront limités aux seules personnes très éloignées de l’emploi, c'est-à-dire aux bénéficiaires de minima sociaux et aux demandeurs d’emploi relevant du « parcours 3 ». Leur renouvellement au-delà d’une durée de un an sera conditionné soit à un parcours d’insertion ou de formation, soit à une situation particulière, en fonction des conclusions du Grenelle de l’insertion.
Quand on sait que les 880 000 associations en France emploient 1 700 000 salariés, soit 907 000 emplois en équivalent temps plein et mobilisent 12 000 000 de bénévoles, soit 800 000 emplois en équivalent temps plein.
Quand d’autre part on connaît le poids financier des associations : Le budget cumulé du secteur associatif est estimé à 48 milliards d’euros, soit 4% du PIB hors apport des bénévoles et mise à disposition de personnel
Quand de plus on sait que l’origine de ces ressources budgétaires est publique à la hauteur de 60%, je ne peux que m’inquiéter de certaines mesures annoncées par le Président Sarkozy
Comment les associations-employeurs vont elles survivre dans ce cadre de contrats aidés limités à un an et renouvelables dans certaines conditions ?
Comment insérer des jeunes étudiants en situation d’échec ou des jeunes diplomés difficilement « employables » ? (faudra t-il attendre qu’ils soient des chômeurs longue durée ?)
Comment une fois de plus l’économie solidaire et sociale va pouvoir agir et jouer son role fondamental d’insertion d’un public précarisé ?
Dans cet état d’esprit, les contrats aidés seront limités aux seules personnes très éloignées de l’emploi, c'est-à-dire aux bénéficiaires de minima sociaux et aux demandeurs d’emploi relevant du « parcours 3 ». Leur renouvellement au-delà d’une durée de un an sera conditionné soit à un parcours d’insertion ou de formation, soit à une situation particulière, en fonction des conclusions du Grenelle de l’insertion.
Quand on sait que les 880 000 associations en France emploient 1 700 000 salariés, soit 907 000 emplois en équivalent temps plein et mobilisent 12 000 000 de bénévoles, soit 800 000 emplois en équivalent temps plein.
Quand d’autre part on connaît le poids financier des associations : Le budget cumulé du secteur associatif est estimé à 48 milliards d’euros, soit 4% du PIB hors apport des bénévoles et mise à disposition de personnel
Quand de plus on sait que l’origine de ces ressources budgétaires est publique à la hauteur de 60%, je ne peux que m’inquiéter de certaines mesures annoncées par le Président Sarkozy
Comment les associations-employeurs vont elles survivre dans ce cadre de contrats aidés limités à un an et renouvelables dans certaines conditions ?
Comment insérer des jeunes étudiants en situation d’échec ou des jeunes diplomés difficilement « employables » ? (faudra t-il attendre qu’ils soient des chômeurs longue durée ?)
Comment une fois de plus l’économie solidaire et sociale va pouvoir agir et jouer son role fondamental d’insertion d’un public précarisé ?
Réaction par Christian LIEBER
Faut-il que Libr’acteurs commente cet épisode aussi prévisible que « misérablement comptable » ? Je ne le pense pas. Car notre mouvement travaille sur un autre horizon. Certes, nous dénonçons depuis longtemps les déficits publics pour ne pas venir contester l’effort indispensable de réduction des effectifs de la fonction publique. Et ce que le privé fait depuis 30 ans, le public peut le faire.
Mais ces décisions sont prises sans perspectives, sans la vision alternative que nous appelons de nos vœux et sans laquelle les efforts demandés, pour autant qu’ils soient justifiés, ont peu de chance d’avoir l’adhésion indispensable. Or les causes de ce manque de légitimité et de crédibilté, nous les connaissons.
C’est ce statu quo dans nos mœurs politiques où les élites sont dispensées de montrer l’exemple et veillent à se reproduire entre elles. C’est bien pour cette raison que nous voulons une limitation draconienne du cumul des mandats dans l’espace et dans le temps accompagnée d’un statut de l’élu, et probablement même du candidat et de l’ancien élu.
Nous pensons également qu’une politique qui s’accommode d’un libéralisme débridé et du fossé qui se creuse entre ceux qui ont trop d’argent et ceux qui en manquent cruellement, d’autant plus cruellement que l’avidité consumériste de l’honnête citoyen est sans cesse exacerbée, que cette politique, par conséquent, finira par l’explosion, la révolte, pour le malheur même de ceux qui l’initient ! Aurions nous oublié les enseignements de l’histoire ?
C’est pourquoi nous pensons que l’ESSOR (économie sociale, solidaire et responsable) est une réponse novatrice pour remettre le plus grand nombre au travail et renouer avec le cercle vertueux d’une consommation mieux partagée qui stimulera la demande.
C’est bien sur ces fondamentaux de l’exemplarité, d’une démocratie régénérée et d’une économie plus solidaire (et probablement plus efficace) que Libr’acteurs doit combattre cet ordre établi qui veille à ce que les vrais problèmes ne soient jamais abordés.
Mais ces décisions sont prises sans perspectives, sans la vision alternative que nous appelons de nos vœux et sans laquelle les efforts demandés, pour autant qu’ils soient justifiés, ont peu de chance d’avoir l’adhésion indispensable. Or les causes de ce manque de légitimité et de crédibilté, nous les connaissons.
C’est ce statu quo dans nos mœurs politiques où les élites sont dispensées de montrer l’exemple et veillent à se reproduire entre elles. C’est bien pour cette raison que nous voulons une limitation draconienne du cumul des mandats dans l’espace et dans le temps accompagnée d’un statut de l’élu, et probablement même du candidat et de l’ancien élu.
Nous pensons également qu’une politique qui s’accommode d’un libéralisme débridé et du fossé qui se creuse entre ceux qui ont trop d’argent et ceux qui en manquent cruellement, d’autant plus cruellement que l’avidité consumériste de l’honnête citoyen est sans cesse exacerbée, que cette politique, par conséquent, finira par l’explosion, la révolte, pour le malheur même de ceux qui l’initient ! Aurions nous oublié les enseignements de l’histoire ?
C’est pourquoi nous pensons que l’ESSOR (économie sociale, solidaire et responsable) est une réponse novatrice pour remettre le plus grand nombre au travail et renouer avec le cercle vertueux d’une consommation mieux partagée qui stimulera la demande.
C’est bien sur ces fondamentaux de l’exemplarité, d’une démocratie régénérée et d’une économie plus solidaire (et probablement plus efficace) que Libr’acteurs doit combattre cet ordre établi qui veille à ce que les vrais problèmes ne soient jamais abordés.
Réaction par Nicolas FROISSARD
"Repenser plutôt que panser"
Le modèle économique actuel est en déclin. Tout le monde le sait. Et pourtant on refuse de repenser et réinventer notre système. On préfère panser. Il nous faut imaginer un nouveau mode de répartition des richesses. La croissance est un mythe voire un leurre. Produire et consommer davantage ne résoudra pas la crise que nous traversons. La croissance peut même aggraver la crise écologique.
La création de richesses est aujourd’hui importante et même suffisante. Elle devrait permettre à chacun de vivre dignement ! Les entreprises françaises ont par exemple réalisé des profits et versé des dividendes records en 2006.
Le problème alors ?
Une répartition inéquitable de cette richesse. Les uns, très peu nombreux s’enrichissent toujours plus (les dividendes versés aux actionnaires des entreprises du CAC 40 ont augmenté de 35% en 2006) et sont lancés dans une course à la surconsommation. Les autres, très nombreux, s’inquiètent de la faiblesse de leur pouvoir d’achat. Beaucoup sont même obligés de lutter pour leur survie (800 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde), de plus en plus d’ailleurs au sein de nos pays dits développés.
Il est plus que temps de construire collectivement un nouveau modèle économique et social garant d’une juste répartition des richesses entre actionnaires, clients et salariés.
Crédit image
Vues du Caire
La création de richesses est aujourd’hui importante et même suffisante. Elle devrait permettre à chacun de vivre dignement ! Les entreprises françaises ont par exemple réalisé des profits et versé des dividendes records en 2006.
Le problème alors ?
Une répartition inéquitable de cette richesse. Les uns, très peu nombreux s’enrichissent toujours plus (les dividendes versés aux actionnaires des entreprises du CAC 40 ont augmenté de 35% en 2006) et sont lancés dans une course à la surconsommation. Les autres, très nombreux, s’inquiètent de la faiblesse de leur pouvoir d’achat. Beaucoup sont même obligés de lutter pour leur survie (800 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde), de plus en plus d’ailleurs au sein de nos pays dits développés.
Il est plus que temps de construire collectivement un nouveau modèle économique et social garant d’une juste répartition des richesses entre actionnaires, clients et salariés.
Le collectif Libr'acteurs vous remercie par avance de votre participation à nos réaction par vos commentaires
Crédit image
Vues du Caire
BELLE INITIATIVE
RépondreSupprimerMais si vous souhaitez véritablement être audible, il va falloir que vous choisissiez d’abord un thème prioritaire et que vous vous y teniez.
Pour ma part, je vous suis depuis le début et je pense que la fin du cumul de certains mandats est cette priorité, même si cela peut paraître une tâche titanesque
A Chloé
RépondreSupprimerVotre remarque est doublement pertinente : ne pas courir plusieurs lièvres à la fois, mettre la pression sur la question du cumul des mandats qui doit être considéré comme une priorité. Ce n'est pas un détail.
A n'en pas douter, si les règles du jeu décourageaient plus nettement ces jeux politiciens que nous dénonçons, nous verrions parmi nos élus actuels même, des individus de valeur agir beaucoup plus dans le sens de l'intérêt général. La règle du jeu n'est donc pas anodine.
Ainsi en va-t-il, à titre d'illustration, des marchés financiers et de la financiarisation de l'économie. Beaucoup d'entre nous placent leurs économies et en attendent le meilleur rendement possible. Ainsi, la plupart d'entre nous alimentons ces fonds qui font les pressions que nous dénonçons. Notre attitude est schizophrène parce que les règles du jeu nous y incitent.
Il est donc indispensable de modifier les règles du jeu qu'alors nous accepterons et appliquerons.
Par conséquent, et répondre plus complètement à vos propos, nous devons veiller néanmoins à développer des échanges de qualité sur ce site afin de stimuler nos réflexions collectives. Ainsi, sur cette question de la financiarisation de l'économie que nous dénonçons, nous n'avons pas pour l'instant me semble-t-il de propositions à faire.
Mais nous avancerons.
@CHLOE,
RépondreSupprimerVous nous suivez avec attention et vous savez que le statut du candidat et le non cumul de certains mandats constituent la "mére de toutes les réformes".
Cela dit nous organisons depuis 2 mois des café/croissants ou nous confrontons notre vision et notre approche avec des jeunes qui prennent le temsp de venir nous écouter.Une leçon se dégage, il faut du concret, du quotidien, et a cet égard l'exemple et l'appel a projets de C LIEBER est frappé au coin du bon sens.
Mr CAMPION votre remarque va droit au coeur des étudiants et des éléves qui sont dans la rue.mais vous dites vous mêmes qu'il faut mettre de l'ordre dans toutes ces associations qui pompent des subventions.Les bonnes sont pénalisées par les mauvaises et c'est dommmage.
RépondreSupprimerJe vous suis depuis le début PROVIDENTIELLE d'abord, LIBR'ACTEURS maintenant.Vos prises de position, vos propositions vont vous mener a des choix difficiles.
RépondreSupprimerQuiand on fait lire ce que vous écrivez, quand on recommande votre site, presque tous les retours sont bons, mais beaucoup cherchent pour qui vous roulez, ou a quel moment vous allez sauter le pas, pour vous afficher en parti nouveau.
Une chose comme nous avons cru comprendre que vous étiez largement en phase avec C LEPAGE ne nous faites pas le coup de CATHERINE MEDICIS.
@CAROE,
RépondreSupprimerMerci de votre fidélité de lecteur ou de lectrice, nous espérons que vous passerez bientôt, avec d'autres qui nous suivent à une phase plus active d'investissement dans notre association.
A titre perosnnel, je suis éffectivement en phase avec une grande partie des analyses et approches de Corinne LEPAGE. L'épisode C MEDICIS était éffectivement décalé, mais en lecture au second degré n'était-ce pas le seul moyen d'intriguer des médias à la "BOTTE"?
Cela dit rassurez vous LIBR'ACTEURS avance a visages découverts et nos contributions et actions a venir, seront mises en oeuvre pour que notre LOGO et notre message créent une persistance RETINIENNE et AUDITIVE chez le plus grans nombre.
A t’il fallu attendre le XXIe siècle pour affirmer qu’il « n’est de richesse que d’hommes » ? que la sauvegarde et le développement du « capital humain » demeurent des défis permanents ?
RépondreSupprimerEt en terme de défis,Comment comprendre et nous représenter la situation actuelle, de manière aussi pertinente et fidèle que possible?
Comment comprendre pour mieux agir ?
.
comment naissent, cheminent et meurent les idées, ?
comment ensuite réapparaissent elles et disparaissent elles à nouveau ?
Comment s’y retrouver dans cette avalanche d’infos que nous recevons quotidiennement ,comment discerner ?
Avec quels indicateurs, quelle méthode et quelle fiabilité pour ces indicateurs ou cette méthode ?
Bon sens ou instinct ou jugement d’expert ? sachant de plus que nos connaissances sont minimes face à notre ignorance !
Discerner, . ..dans l’humilité de nos faiblesses ,et la force de nos valeurs ,en toute liberté. Pour proposer et agir au mieux, comme nous le tentons avec Libr’acteurs
Nous sommes dans un contexte tel, qu'il faut vite faire des propositions concrétes.Petit à petit tout s'efiloche, le tissus social n'a jamais aussi bien porté son nom. on constate effectivement qu'il se déchire peu à peu, en raison du manque de lucidité des élites.Il faut savoir dire stop, dire c'est fini, en France les profits seront gardés et regardés pour être décents.Qui aura ce courage, en forme de ROBIN des BOIS démocratique et moderne?
RépondreSupprimer