Nous entrons dans une phase de réunionnite aiguë, comme les affectionnent ceux qui aiment « faire du bruit avec la bouche ».
Entre commissions AD HOC, comités spéciaux, rencontres en tous genres, de grands sujets sont sur la table (ou les tables).
Il en est ainsi des droits de la communauté GAY, de la ratification du traité européen, des enjeux du vieillissement, ou de la rénovation de notre démocratie, pour ne citer que certains.
LIBR’ACTEURS entend rendre le citoyen acteur de son destin, nous sommes donc persuadés qu’il faut de la méthode, pour que le plus grand nombre s’y retrouve, apporte sa pierre et exerce son libre arbitre.
Ce que nous vivons au niveau de la nocivité potentielle des OGM est à cet égard édifiant.
Le lecteur sait, que la démarche entreprise, a pour but premier de lancer une alerte, et de susciter la réflexion. Ensuite qui dit vrai et comment conclure ?
Une autre question nous tient à cœur, et ce que nous venons d’entendre dans la bouche de Lionel JOSPIN nous fait craindre le pire.
Nous voulons parler de la rénovation de notre démocratie, avec en pivot la mère de toutes les réformes, la fin du cumul des mandats.
Si le citoyen doute du scientifique, il doute encore plus du politique. Chaque citoyen doit se poser les questions, sur ceux qui professent le savoir ou la « ligne », et où sont les lobbies et conflits d’intérêts. Il doit surtout balayer d’un revers de main les arguties, qui n’ont pour seul but que de brouiller la réflexion. C’est dans cet esprit que LIBR’ACTEURS relève et suit avec intérêt les travaux sur la cartographie et le décryptage des controverses (Le médialab de Sciences Po.)
L’approche cible les questions scientifiques (climatologie, médiator, OGM..) mais la méthodologie est également valable pour d’autres grands sujets sociétaux, comme ceux évoqués supra.
La fin du cumul de certains mandats, de la longévité politique, des ingrédients nécessaires au statut de l’élu commande cette forme de réflexion plurielle.
Nous invitons, nos sympathisants et lecteurs à donner avis, sur cette ambition, et surtout à consigner, arguments et propositions sur : libracteur@gmail.com.
Nous assurerons une synthèse, en toute confidentialité, et produirons une cartographie des positions et interactions, pour porter, en résultante, une action visible en 2013.
Merci de vos contributions.
R HASSELMANN
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vendredi 19 octobre 2012
lundi 14 avril 2008
F comme Faim
Tout est dans tout et réciproquement, la révolte des « Ventre creux » face au « Food power » en est une nouvelle illustration.
Dans de précédents billets, (Agriculture ou Agriculturel et Des pommes, des poires ) nous avions alerté sur le rôle et la place de l’agriculture, en regard des enjeux nationaux et internationaux.
La montée en puissance des révoltes d’affamés ici ou là, sont particulièrement inquiétante, et illustrent une nouvelle fois l’obscénité de la course aux profits et l’incompétence globale des gouvernants.
C’est inquiétant, car la famine pousse à l’émigration, et est le terreau premier de tous les terrorismes.
C’est inquiétant car cela veut dire que le blé ou le soja dont les cours flambent sont des valeurs refuges, pour les spéculateurs de tous poils, que rien n’arrête.
C’est inquiétant enfin si l’on revient en arrière, avec la belle PAC (politique agricole commune), et son cortége de quotas, de destruction de surplus et autres mises en jachères de sols fertiles.
A l’heure ou l’on parle de développement durable, pour un oui, ou pour un non, nous pourrions nous poser des questions simples.
Quel est le niveau de production mondiale de céréales à des fins alimentaires nécessaires pour éradiquer les famines, liées au prix ?
Quels sont les choix à faire, après avoir rouvert toutes les terres disponibles.
Si le biocarburant mobilise des espaces au détriment de la céréale alimentaire, il doit être reconsidéré.
Si l’alimentation des cheptels d’embouche, mobilise des espaces fourragers, il faut se poser la question du niveau de consommation de viande.
Vous comprenez pourquoi, LIBR’ACTEURS a parlé des AMAP (Association pour le Maintien d’un Agriculture Paysanne), comme l’un des moyens de récupérer des terres, pour des productions de proximité, économes en frais de transport et de distribution, et éducatives en matière de saisonnalité des fruits et légumes.
S’agissant d’éducation nous allons suivre avec intérêt l’émergence de L’Institut pour le Développement de l’Information Economique et Sociale (IDIES), , qui partage notre ambition pédagogique et éducative, pour avoir un « Débat informé» sur l’économique et le social.
Richard HASSELMANN
Sources et Crédits
Biocarburant
Ministère de l'agriculture
AMAP
Dans de précédents billets, (Agriculture ou Agriculturel et Des pommes, des poires ) nous avions alerté sur le rôle et la place de l’agriculture, en regard des enjeux nationaux et internationaux.
La montée en puissance des révoltes d’affamés ici ou là, sont particulièrement inquiétante, et illustrent une nouvelle fois l’obscénité de la course aux profits et l’incompétence globale des gouvernants.
C’est inquiétant, car la famine pousse à l’émigration, et est le terreau premier de tous les terrorismes.
C’est inquiétant car cela veut dire que le blé ou le soja dont les cours flambent sont des valeurs refuges, pour les spéculateurs de tous poils, que rien n’arrête.
C’est inquiétant enfin si l’on revient en arrière, avec la belle PAC (politique agricole commune), et son cortége de quotas, de destruction de surplus et autres mises en jachères de sols fertiles.
A l’heure ou l’on parle de développement durable, pour un oui, ou pour un non, nous pourrions nous poser des questions simples.
Quel est le niveau de production mondiale de céréales à des fins alimentaires nécessaires pour éradiquer les famines, liées au prix ?
Quels sont les choix à faire, après avoir rouvert toutes les terres disponibles.
Si le biocarburant mobilise des espaces au détriment de la céréale alimentaire, il doit être reconsidéré.
Si l’alimentation des cheptels d’embouche, mobilise des espaces fourragers, il faut se poser la question du niveau de consommation de viande.
Vous comprenez pourquoi, LIBR’ACTEURS a parlé des AMAP (Association pour le Maintien d’un Agriculture Paysanne), comme l’un des moyens de récupérer des terres, pour des productions de proximité, économes en frais de transport et de distribution, et éducatives en matière de saisonnalité des fruits et légumes.
S’agissant d’éducation nous allons suivre avec intérêt l’émergence de L’Institut pour le Développement de l’Information Economique et Sociale (IDIES), , qui partage notre ambition pédagogique et éducative, pour avoir un « Débat informé» sur l’économique et le social.
Richard HASSELMANN
Sources et Crédits
Biocarburant
Ministère de l'agriculture
AMAP
Libellés :
alimentation,
croissance,
energie,
environnement
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