La forêt des Landes,comme en décembre 1999,n’existe plus et reprend son état de désert marécageux qui était le sien sous Napoléon III
Oui, nos sociétés modernes, fortement technologiques, sont fragiles. Cette fragilité est connue, en principe, mais les mesures à prendre, soit pour éviter les risques, quand cela est possible, soit pour pallier leurs conséquences, restent souvent théoriques
La question des risques naturels et technologiques occupe une place importante dans tous les grands pays industriels ,on ne peut pas dire que l’on soit démuni face aux dangers toujours possibles.. Il existe des check-lists , des routines de sauvegarde résultant d'une expérience empirique.
.Avec le développement d'exploitations industrielles ou de laboratoires de recherche susceptibles de provoquer des accidents majeurs, par exemple dans le nucléaire ou l'industrie chimique, une véritable science du danger et de la prévention s'est développée, sur des bases susceptibles d'être généralisées à la plupart des organisations civiles et militaires.
Les sciences du danger, sont aujourd'hui enseignées dans les grandes écoles et concernent des sujets intéressant les gestionnaires d'entreprises, de collectivités territoriales, de systèmes de santé.
Mais peut on lutter contre les risques en diminuant sans arrêt les effectifs. ?
Pourquoi ne pas entériner les principes d'anticipation et de prévention ,ça couterait peut ètre moins pour la société que de gérer les conséquences des problèmes de tout ordre, climatiques, sociaux ,de santé , ... Dans la Santé, par exemple, n’allons nous pas sur la voie de réserver les soins à ceux qui peuvent les payer, ce qui favorise de fait des entreprises privées, cliniques, entreprises pharmaceutiques, travaillant pour cette « élite » ?
Ainsi se détruit rapidement le lien que représentent l'hôpital public et l'assurance sociale généralisée. Mais est ce que les économies censées résulter d'un abandon des moins favorisés ne se traduisent pas par des coûts induits autrement plus élevés ?
La santé n'est que le sommet d'un iceberg invisible où se retrouvent toutes les causes – en grande partie évitables - contribuant à la dégradation physique et morale des individus et des organisations » esprit de fatalisme ? conduite comptable ? Garde fou de populations favorisées ?
Chaque société génère un esprit collectif constitué par l'accumulation de nombreuses informations véhiculées par les réseaux de communication modernes. De plus en plus de gens considèrent, à tort où à raison, que les catastrophes vont se multiplier dans les prochaines décennies.
Elles provoqueront, quasi inévitablement, des centaines de millions sinon des milliards de morts ?
Or, dans le prolongement de cet état d'esprit, se répand le sentiment qu'après tout, cela sera très bien ainsi, car l'humanité est déjà bien trop nombreuse, quoiqu'on en dise »
Cynisme ,Culture morbide ?
Au Rwanda tous les gouvernants savaient qu’un génocide allait avoir lieu, que pensez vous qu’ils firent ?
Ils retirèrent leurs troupes,ce qui fut interprété comme le signal du début des massacres. Ils envoyèrent leurs média et leurs ONG
Dur !
Eric Campion
Oui, nos sociétés modernes, fortement technologiques, sont fragiles. Cette fragilité est connue, en principe, mais les mesures à prendre, soit pour éviter les risques, quand cela est possible, soit pour pallier leurs conséquences, restent souvent théoriques
La question des risques naturels et technologiques occupe une place importante dans tous les grands pays industriels ,on ne peut pas dire que l’on soit démuni face aux dangers toujours possibles.. Il existe des check-lists , des routines de sauvegarde résultant d'une expérience empirique.
.Avec le développement d'exploitations industrielles ou de laboratoires de recherche susceptibles de provoquer des accidents majeurs, par exemple dans le nucléaire ou l'industrie chimique, une véritable science du danger et de la prévention s'est développée, sur des bases susceptibles d'être généralisées à la plupart des organisations civiles et militaires.
Les sciences du danger, sont aujourd'hui enseignées dans les grandes écoles et concernent des sujets intéressant les gestionnaires d'entreprises, de collectivités territoriales, de systèmes de santé.
Mais peut on lutter contre les risques en diminuant sans arrêt les effectifs. ?
Pourquoi ne pas entériner les principes d'anticipation et de prévention ,ça couterait peut ètre moins pour la société que de gérer les conséquences des problèmes de tout ordre, climatiques, sociaux ,de santé , ... Dans la Santé, par exemple, n’allons nous pas sur la voie de réserver les soins à ceux qui peuvent les payer, ce qui favorise de fait des entreprises privées, cliniques, entreprises pharmaceutiques, travaillant pour cette « élite » ?
Ainsi se détruit rapidement le lien que représentent l'hôpital public et l'assurance sociale généralisée. Mais est ce que les économies censées résulter d'un abandon des moins favorisés ne se traduisent pas par des coûts induits autrement plus élevés ?
La santé n'est que le sommet d'un iceberg invisible où se retrouvent toutes les causes – en grande partie évitables - contribuant à la dégradation physique et morale des individus et des organisations » esprit de fatalisme ? conduite comptable ? Garde fou de populations favorisées ?
Chaque société génère un esprit collectif constitué par l'accumulation de nombreuses informations véhiculées par les réseaux de communication modernes. De plus en plus de gens considèrent, à tort où à raison, que les catastrophes vont se multiplier dans les prochaines décennies.
Elles provoqueront, quasi inévitablement, des centaines de millions sinon des milliards de morts ?
Or, dans le prolongement de cet état d'esprit, se répand le sentiment qu'après tout, cela sera très bien ainsi, car l'humanité est déjà bien trop nombreuse, quoiqu'on en dise »
Cynisme ,Culture morbide ?
Au Rwanda tous les gouvernants savaient qu’un génocide allait avoir lieu, que pensez vous qu’ils firent ?
Ils retirèrent leurs troupes,ce qui fut interprété comme le signal du début des massacres. Ils envoyèrent leurs média et leurs ONG
Dur !
Eric Campion