mardi 9 avril 2013

L’ACTION C’EST MAINTENANT !


L’inquiétante et désastreuse dérive de notre démocratie justifie la légitimité du RASSEMBLEMENT CITOYEN pour lequel vous avez manifesté un réel intérêt.

L’urgence commande une traduction rapide des paroles en actes, sur le terrain en proximité.
Il vous appartient de devenir acteur, mobilisé, en créant des RASSEMBLEMENTS locaux ou en rejoignant ceux qui sont d’ores et déjà en place.

Dans un contexte de populisme facile et porteur de tous les dangers, dans un climat de défiance définitive vis-à-vis des partis politiques traditionnels, et de leur personnel, englués dans leurs contradictions et intérêts, le citoyen doit être acteur de son destin.

C’est la force du RASSEMBLEMENT CITOYEN, coopérative confédérale, respectueuse des sensibilités mais intransigeante sur les valeurs.
Un RASSEMBLEMENT qui met la parité, toues les parités, en règle de base.

Un RASSEMBLEMENT qui déni à tout élu, porteur d’un mandat actuel, la moindre primauté.

Un RASSEMBLEMENT, qui plaide pour une citoyenneté active, une démocratie sans tâche, et une mise en perspective dynamique de nos territoires, à dire souverain et éclairé, du citoyen acteur.

Le RASSEMBLEMENT CITOYEN a la chance de compter dans ses rangs, des Français et Françaises, issus de tous les milieux, de toutes les sensibilités, qui sont mus par une conviction partagée : l’avenir de nos enfants commande de nouvelles règles de comportement, de consommation, et une hiérarchie revisitée des valeurs et des priorités.

Tout est à construire, beaucoup est à inventer. Face à la métamorphose de notre monde, nous devons interroger sans faiblesse nos structures politiques, économiques et sociales.

Mutualisons nos idées et nos forces.

Si vous pouvez consacrer un peu de temps à cette belle perspective, faites vous connaitre, vous serez les bienvenu(e)s.

vendredi 22 février 2013

La fin du cumul des mandats c'est .......
MAINTENANT Mr LE PRESIDENT !!!


La fin du cumul des mandats est une exigence et une attente de la grande majorité des français.

LIBR'ACTEURS, associé à Corinne LEPAGE, ancienne Ministre de l'Environnement, au parti DU VOTE BLANC et à de très nombreuses personnalités au rang desquelles,
Pierre RAHBI, Serge GUERIN, Serge ORRU , vous invite à signer la pétition jointe et à la relayer puissamment.

Pour ce faire, une adresse spéciale est crée pour l'occasion :

petition.libracteurs@gmail.com

Pour signer la pétition, merci de porter en message : "J'ai lu et signe la pétition" et d'indiquer vos noms, prénoms et département d'origine.

Vos adresses seront à l'intention exclusive de Libr'Acteurs, nous nous engageons à ne les divulguer sous aucun prétexte.

Retrouver aussi cette pétition sur le site MesOpinions.com

Merci à toutes et à tous.

R HASSELMANN
Président de LIBR'ACTEURS, "Pour un citoyen acteur de son destin"



La pétition :

Monsieur le Président de la République,

Parmi les réformes souhaitées et attendues avec impatience par l’immense majorité des Français, la fin du cumul des mandats est une priorité absolue.
Cet engagement que vous aviez pris durant la campagne est en passe d’être renié, du fait de manœuvres savamment orchestrées par des cumulards de tous bords.
Il s’agit pourtant de la mère de toutes les réformes, la seule de nature à restaurer la confiance de l’électeur dans l’élu.
Il faut mettre fin sans faiblesse et rapidement à un particularisme français, qui explique en large part la situation économique et sociale de notre pays qui se délite, faute du courage politique que seuls peuvent avoir ceux qui ne font pas métier des mandats cumulés.

Il n’est donc plus tolérable que des parlementaires élus au nom de tous les citoyens refusent par auto-protection une réforme voulue majoritairement par l’électeur citoyen.

En conséquence, compte tenu de l’état de notre droit, nous vous demandons très solennellement, d’user de votre pouvoir de recourir à un référendum pour trancher cette question, sur proposition du gouvernement de la République.

L’article 11 de notre constitution organise parfaitement le dispositif , s’agissant d’une question qui porte à l’évidence sur l’organisation des pouvoirs publics et relève donc bien du champ référendaire.

La voie référendaire vous est ouverte sans qu'il soit besoin de chercher le fallacieux prétexte d’une majorité des 3/5 au parlement.
Vous avez là l’occasion de mettre en évidence votre sens de la démocratie, sans craindre tel ou tel parti, qui serait mal venu de s’opposer à une réforme aux quels les citoyens sont attachés.

Monsieur le Président, vous le savez, la suspicion est le cancer de la confiance, en matière de justice, de finances et plus encore en terme de démocratie. Vous ne pourrez pas bâtir sans éradiquer cet abcès.
Votre prédécesseur a fait modifier l’article 11, avec de belles gesticulations, mais en se gardant bien de faire voter la loi organique indispensable à son entrée en vigueur. Le référendum d’initiative populaire reste donc à faire naître, avec des conditions d’organisation largement assouplies.

Dans l’instant, le référendum relève donc de votre autorité et en le mettant en œuvre vous redonnerez confiance à vos concitoyens. Vous leur permettrez d’accéder aux formes modernes de la gouvernance en rappelant au monde que la France est une grande démocratie.

Avec nos sentiments déférents.

dimanche 17 février 2013

Le vote blanc pour une nouvelle nuit du 4 août


Trop c’est trop.
La réflexion de François REBSAMEN, le président du groupe socialiste au Sénat, « Respecter le Parlement, ce n’est pas de le faire travailler jusqu’au 7 août », à une déclaration du ministre des relations avec le Parlement, Alain VIDALIES, annonçant un programme « très chargé » et « probablement » une session extraordinaire, est la goutte d’eau qui risque de faire déborder le vase de notre exaspération.

Le sénateur maire de Dijon reproche au gouvernement de « sombrer dans l’inflation législative » et d’oublier qu’il n’a la maîtrise de l’agenda législatif que « deux semaines sur quatre ». Il est vrai que le nombre de projets de lois à examiner est important, mais on ne peut faire grief à un président dont on a soutenu la candidature de vouloir respecter ses engagements et de soumettre trop de textes correspondant à ces mêmes engagements.
Comme souvent, il faut savoir lire entre les lignes et parmi les lois à examiner, il en est une qui n’arrange pas les sénateurs qui l’ont refusée le 18 janvier dernier, c’est celle proposée par le ministre de l’Intérieur concernant l’élection des conseillers départementaux (jusqu’à présent appelés conseillers généraux), des conseillers municipaux et communautaires et le report des élections départementales et régionales en 2015. Désormais, les conseillers départementaux se présenteront en binôme (une femme et un homme) pour assurer une stricte parité, ce qui signifie qu’il n’y a plus un candidat et son suppléant mais deux candidats élus en fonction d’un redécoupage des cantons dont un sur deux sera supprimé. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 13,9 % de conseillères générales et 5,0% de présidentes de conseils généraux.
Le second volet du texte portant sur la réforme du mode de scrutin où les listes seront obligatoires à partir de 1000 habitants au lieu de 3500 semblait faire consensus malgré des chiffres éloquents : 35% de conseillères municipales et 13,8% de femmes maires.
Nous n’allons pas entrer dans tous les détails de la loi qui sera adoptée, mais le but du Sénat est clair. Le rejet permet de gagner du temps avec la navette et la procédure d’adoption allongée qui en découle et l’on peut légitimement se demander si tout cela n’est pas un jeu entre le pouvoir exécutif et législatif qui est détenu par la même majorité. Le prétexte invoqué par Monsieur REBSAMEN de « l’embouteillage législatif » sert ses intérêts à commencer par sa propre réélection en 2014.

Le propos n’est pas innocent après la récente annonce du report de la loi sur le cumul à 2017 par le président de l’Assemblé nationale Claude BARTOLONE, ni au moment où débute la campagne de communication du gouvernement sur l’objectif de déficit du budget à 3% qui ne sera pas tenu malgré les déclarations péremptoires qui avaient précédé.
Il est impératif d’organiser une nuit du 4 août pour mettre fin à cette nouvelle féodalité et à ces privilèges qui permettent aux élus de s’affranchir de toute éthique pour préserver leurs intérêts et disposer librement de nos votes sans contrôle.

Nous avons à notre disposition une arme redoutable : le vote blanc qui vient en discussion au Sénat le 28 février prochain après que les députés aient décidé qu’ils seront séparés des bulletins nuls, mais pas comptabilisés comme suffrages exprimés. Un nombre important de bulletins blancs pourra modifier sensiblement le résultat attendu par des candidats qui espéraient une réélection facile. Essayons de réfléchir au meilleur usage que nous pouvons en faire pour les scrutins de 2014.

LIBR’ACTEURS, est en relation étroite avec des associations et en particulier avec le PARTI du vote BLANC, pour réfléchir aux modalités d’actions de sensibilisation, et à une traduction concrète, dans les urnes en 2014.

B. MALAGUTI.

Crédits image : Le HuffPost avec AFP

mercredi 6 février 2013

L'Europe ... parlons en !


"Le Président a planché à Strasbourg sur L'EUROPE dont les faiblesses ont été cruellement mises à nues avec l’épopée solitaire de la France au MALI.
Libr'Acteurs pensent qu'il faut se poser les bonnes questions.
C'est en partie le sens de la collecte faite ci-dessous."
Les Libr'Acteurs.


L’Europe, les hommes d’État en avaient un schéma ; les hauts-fonctionnaires aussi. Deux modèles, des ébauches intellectuelles, pas des projets parfaitement définis.

Pour les uns, une association respectant chaque Nation, son passé, ses coutumes, son chemin historique, une association, mais au-delà du bien au-delà d'un simple arrangement commercial, d'un marché commun, d'une organisation de libre change.

Pour les autres, un État fédéral, dont la forme serait à étudier, voisine de la structure des Etats-Unis d'Amérique.

Deux possibilités, deux écoles, deux visions du monde et pourtant le débat n'a jamais eu lieu et aujourd'hui encore une bonne partie des problèmes provient de cette absence de clarification.

Pas de choix exprimés publiquement, pas de politique et, par conséquent, pas de stratégie.

Et peu à peu s’est auto-créé un appareil commun d'aspect purement fonctionnel dont le contenu politique s’avère invisible aux yeux de la plupart des citoyens.

La monnaie commune a figé une Europe bâtie en dehors de toutes réflexion politique, en dehors de toute vision du futur.

La monnaie commune est un moyen et sa gestion relève du domaine de la tactique , un moyen de cette politique économique commune et d’une politique fiscale intégrée inexistante.

Quelle est l'Europe souhaitée ?

Quelle est la gouvernance de l'Union européenne ?

Peut on parler d'Europe avec une Grande -Bretagne qui n'a jamais consenti à se sentir, donc à se comporter, comme continentale et qui s’emploie à créer une ambiance permanente de zizanie, à introduire sur tous les plans tous les freins possibles pour empêcher l'Europe de devenir une entité puissante sur le plan international.

Bref, l’ Union européenne nous est lointaine, au mieux étrangère, au pire une nuisance.

Et pourtant, fondamentalement parlant, nous lui devons la PAIX.

L'Europe reste donc à faire...avec les pays qui veulent affirmer sa place dans le concert international, son influence sur l'évolution du monde, sa maîtrise du marché qu'elle représente.

Et pourquoi pas un "amaigrissement" accompagné d'une tactique d'association offerte aux nations qui ne souhaiteraient pas une reconsidération des objectifs ?

Mais cela entraînerait trop de bouleversements sociaux et sociétaux.

Ou il faudrait s’inspirer de François 1er devant la Sorbonne dépassée : créer une structure parallèle à laquelle seraient peu à peu dévolus les pouvoirs et les moyens de la précédente, vidée peu à peu de sa réalité.

Eric CAMPION

samedi 2 février 2013

CUMUL DES MANDATS : OSONS L’INDISPENSABLE ET COURAGEUSE REFORME !


LIBR’ACTEURS, avec d’autres, travaille et plaide depuis des années pour que notre fonctionnement démocratique soit fondamentalement révisé.

Pour avoir côtoyé de très près et depuis très longtemps des élus de toute envergure, et notamment des petits maires ruraux, pour avoir étudié puis analysé notre fonctionnement démocratique, nous avons identifié le NON CUMUL DES MANDATS comme devant être la réforme fondamentale.

Evacuons si vous le voulez bien le « tous pourris » ridicule et contre productif car il séquestre d’emblée la réflexion au fond.
Laissons de côté les pitoyables sorties de certains grands élus, ardents défenseurs du KYR, du CASSOULET ou de la ROSETTE de Lyon, et du statu quo en terme de cumul.

Attachons nous à des données objectives, et à des constats pour le moins inquiétant comme celui qui révèle un formidable don : l’UBIQUITE pour un élu Conseiller Régional d’ILE DE France et Député de Haute Garonne. Le même, charmant au demeurant, est Secrétaire National aux élections pour son parti, c’est tout dire !!!

Rien, ne justifie le cumul de mandats et notamment de mandats exécutifs. Le Président de La République, habile tacticien, et orfèvre en consensus, l’a bien senti. Il propose la fin du cumul des mandats de parlementaires nationaux avec des mandats exécutifs locaux (Maires, Présidents et Adjoints de collectivités locales et groupements). Il ajoute, en évidence, qu’il suffit d’être simple Conseiller Municipal ou Communautaire, pour être au fait des problématiques de proximité. Il coupe ainsi l’herbe sous les pieds de vieux barons, sénateurs notamment, qui poussent des cris d’orfraie, invoquant la rupture avec l’échelon local !

Nous estimons avec révérence gardée que c’est bien, mais nous devons aller au-delà. Dès les années 80, spécialistes de droit constitutionnel, nous avons observé des dérives dans ce particularisme français. En 1986 une étude publiée dans l’actualité juridique de droit administratif (AJDA) (JC MASCLET) indiquait que sous la troisième république, 36% des parlementaires cumulaient un mandat local, chiffre porté à 42% sous la Quatrième République.
On frise en moyenne 70% depuis 1958 pour culminer désormais à prés de 90%, avec 50% de députés également maires….ils n’étaient que 27% en 1956.

Nous n’allons pas abreuver les lecteurs de chiffres, mais à l’heure des économies de deniers publics, il faut économiser les indemnités et frais de mandats, de manière à disposer d’un nombre suffisant d’élus là où ils sont nécessaires. Nous l’avons déjà signalé, tous les ratios CITOYEN/ELU montrent que la France est en surpopulation d’élus, par rapport à toutes les autres grandes démocraties.

Dans un récent ouvrage, Pierre CALAME (« Sauvons la Démocratie » Ed CL MAYER 2012) souligne que la démocratie parlementaire est dépassée par internet. Elle avait un sens au temps de la lettre, de la lenteur des transports et justifiait les réunions physiques de délégués.
Nous n’irons pas jusque là, mais cet éclairage montre combien la démocratie peut être réelle, plus exigeante et plus vaste dans la participation citoyenne. Là nous paraphraserons BERGSON en constatant que le champ démocratique s’agrandit, cela requiert donc un supplément d’âme. L’enquête IPSOS pour CEVIPOF qui vient d’être publiée est également riche d’enseignements (à lire ici).

Ce supplément d’âme, ou de courage, doit, peut être, conduire à faire disparaître purement et simplement le SENAT, et les Conseils Généraux. Il est temps de se donner des élus concernés et compétents. Nous avons pratiqués des micros-trottoirs, en ville et en campagne, avec des questions simples :
Connaissez-vous le nom de votre Conseiller Général ?
Citez le nom d’un des sénateurs de votre département ?
L’ignorance est accablante !

Un HOMME (une FEMME) Un MANDAT, ce principe simple peut être légèrement aménagé mais point trop. LIBR’ACTEURS préconise ainsi un cumul éventuel avec tous autres, des mandats municipaux et intercommunaux non exécutifs, et étudie l’impact d’un cumul du mandat de maire de commune de moins de 3500 habitants.

Il faut se persuader que ce particularisme français stérilise le renouvellement de notre terreau républicain, à l’heure où une nouvelle génération de citoyens frappe à la porte.
Le cumul, paradoxalement, nourrit l’irresponsabilité, est le lieu privilégié du conflit d’intérêts et du clientélisme, et est très souvent « mortifère » pour l’équilibre familial de l’élu cumulard.

Le Cumulard exerce de fait une influence beaucoup plus importante qu’il n’y paraît directement et indirectement, et par le cumul il s’installe dans une longévité politique que nous dénonçons également.
Cumuler, c’est détenir des pouvoirs d’impulsion ou de blocage dans de nombreux secteurs, voire de les mettre en coupe réglée.

« Tout Mandat impératif est nul » cette règle est évoquée comme une injonction paradoxale par les uns et les autres. Elle n’empêche pas les votes GODILLOTS, ou les libertés prises par rapport au mandant de base par l’élu cumulard au gré des niveaux ou le cumul lui donnent accès.
Des parlementaires nationaux, Européens ou Régionaux avec un seul mandat, c’est l’assurance de prise de décisions dans l’intérêt national et régional .Ici nous pouvons renvoyer à une saine prise de conscience d’une jeune députée du DOUBS et à son billet sur LE MONDE.fr (à lire ici)

Pour le local et l’intercommunal, nous disposerons d’élus de proximité accessibles et identifiables. N’oublions jamais qu’un parlementaire national, dès qu’il est élu, représente le peuple dans son ensemble et non pas un petit particularisme local. Dès lors, une Assemblée nationale constituée de 3 ou 4 élus par département, peut paraître largement suffisante.

Pour toutes ces raisons et d’autres que nous développerons si nécessaire, LIBR’ACTEURS entend faire de cette question l’axe central du débat public. Il ne s’agit pas d’une question subsidiaire ou symbolique, mais bien de la mère de toutes les réformes.
Si l’on veut redonner confiance en l’élu, il faut qu’il soit irréprochable dans le mandat qu’il porte et qu’il l’exerce avec constance et attention. Il faut également véritablement prendre en compte et traduire en siège le poids d’un vote « blanc » souvent significatif.

En ne portant qu’un seul mandat, le temps à y consacrer sera plus long et laissera de surcroît la faculté de rester en phase avec son métier d’origine, pour y revenir dans de bonnes conditions après le temps du politique cantonné à 12 ou 15 ans en continuité .Il faut mettre fin au rôle pervers des appareils politiques, pour dire qui a droit à l’investiture. Nous avons connu des candidats qui auraient pu porter avec talent un mandat, et des élus bien incapables de justifier l’honneur qui leur échoit !!

Une telle réforme, est la seule à pouvoir servir de charpente à un statut de l’élu ambitieux et légitime.
Il n’y aurait plus de régime de retraite spécial ou de garantie « chômage électoral » mais des cotisations chômage et retraite versées aux régimes dont dépendent le citoyen élu, des cursus de carrière théorique poursuivi, des stages de mise à niveau durant le mandat, des assurances raisonnables de réintégration, et surtout un accès, si nécessaire, en fin de mandat à de l’ « OUT PLACEMENT » très renforcé en termes de durée et d’accompagnement.

Que tous ceux et celles qui lisent et partagent notre analyse réfléchissent aux moyens d’actions pour que 2013 soit l’année de la prise de conscience et 2014 celle de la mise en œuvre effective, par la sanction de tous les cumulards lors des scrutins à venir.

Vos idées, messages et propositions, sur notre adresse : libracteur@gmail.com, seront les bienvenus.

R HASSELMANN

Crédit Image : DELIGNE / La Croix

jeudi 24 janvier 2013

PARTENAIRES SOCIAUX… !


Nous revenons ici, sur une actualité sociale foisonnante et paradoxale, qui ne doit abuser personne !
Nous ne pouvons que nous réjouir qu’un syndicat réformiste comme la CFDT, accompagné de la CFTC et de la catégorielle CGC, ait trouvé un terrain d’entente avec le MEDEF pour assouplir le marché du travail, tout en sécurisant au maximum les salariés.

Mais cela ne cache pas la réalité du syndicalisme à la française qui est un vrai problème à l’heure ou il faut mobiliser toutes les énergies et faire montre d’audace et de réactivité.

Que l’on ne se méprenne pas, nous sommes pour un syndicalisme obligatoire de tous les salariés, dans des centrales représentatives, et pour un financement clair par prélèvement sur la feuille de paie.

Cette voie est la seule, qui nous permettra de sortir des faux semblants et du ridicule, et peut être d’éradiquer du paysage des apparatchiks qui ont totalement perdu le sens des réalités.

Les récents accords portent en eux, une menace pour la liberté du salarié et la survie des vraies mutuelles, et constituent une vraie bombe à retardement, au profit des lobbies.
Je veux parler de l’obligation de proposer une complémentaire santé collective par branche, qui ouvre la voie aux seuls grands groupes assurantiels et aux institutions paritaires, otages des ….centrales syndicales.
Qui croyez vous, qui a pesé pour obtenir cela…..les centrales CGT et surtout FO, qui savaient d’emblée qu’elles ne signeraient pas l’accord.
Les mêmes centrales qui ont bloqué l’antenne de France Inter pendant une semaine, pour s’opposer à la suppression par redéploiement de 4 postes de techniciens d’antenne !
Se faisant, l’auditeur s’est reporté sur d’autres stations pour découvrir ici le charme d’EUROPE 1, de RTL ou RMC voire de RADIO NOSTALGIE. Beaucoup ne reviendrons pas affaiblissant l’ensemble de la station et les emplois !

La Charte d’AMIENS de 1906 qui fonde le syndicalisme français a édicté l’étanchéité entre le parti politique et le syndicat, la Mutuelle ou l’Association. Cela est confortable pour beaucoup mais n’abuse personne. Les principaux leaders des syndicats ouvriers sont membres éminents de partis politiques de gauche et certains meneurs du syndicalisme patronal encartés à droite.
Étanchéité à géométrie variable quand on entend le secrétaire général de FO, écrire au Président de la République pour peser sur l’acte 3 de la décentralisation, exigeant notamment, on croit rêver, l’arrêt du processus visant à unifier en une seule collectivité les 2 départements alsaciens.
C’est à croire, que le syndicalisme Français qui malheureusement, comme les partis politiques ne regroupe qu’une très petite part des salariés de ce pays, se croit porteur d’une légitimité démocratique.
Convenons de surcroît que cette sortie venant du Secrétaire général de FO, nourrit dans le sérail et les jupes de son prédécesseur, vaut son pesant de cacahouètes !

R HASSELMANN

Crédit image : Fortune

mercredi 16 janvier 2013

Regard d’un citoyen sur un monde qui le déroute


Cet article, est commis a la demande du Président de LIBR’ACTEURS, il est long, un peu décousu, et je demande pardon d’une sincérité et d’une naïveté qui risquent par moment de choquer.

En premier lieu, le tapage médiatique sur notre Obélix national prêterait à sourire s’il ne posait d’autres questions. Dans ses vœux, le président de la République a fixé une priorité : « Tout pour l'emploi, la compétitivité et la croissance vers un seul but : inverser la courbe du chômage d'ici un an coûte que coûte. » Convenez que le diable se cache dans les détails, c’est le « coute que coute » qui pose question, notre vedette a bien compris que pour elle ça coute et ça risque de durer malgré les dénégations des ministres concernés. Le gouvernement va-t-il engager des réformes structurelles importantes pour diminuer le poids de l’appareil étatique et dégager des marges de manœuvre ou sortir le chéquier sans provision en créant des emplois subventionnés par l’argent du contribuable. C’est bien entendu la seconde solution qui a été choisie : Ces emplois aidés, subventionnés de 1 à 3 ans par l'État à hauteur de 75% environ, s'adresseront pour l'essentiel au secteur public, et en tout cas non marchand, notamment les associations ou les sociétés mutualistes mais aussi un petit peu au secteur privé. "On va faire une expérimentation dans le secteur privé, à la marge, pour les secteurs de services aux personnes" a déclaré le premier ministre. Autrement dit on refait les emplois jeunes de Martine AUBRY, on fabrique du travail en créant de la dette publique dont on sait qu’elle est de plus en plus couteuse et qu’elle nous prive de marges de manœuvre, on est dans le piège infernal du surendettement.

En deuxième lieu qui vient directement dans le prolongement du premier, le secteur public emploie un Français sur quatre avec un taux de rémunération de 20% supérieur à celui du privé. Ce n’est pas moi qui l’affirme, mais le très sérieux Rapport sur l’état de la fonction publique, les plus courageux liront les 572 pages du rapport principal et les annexes. Je pense pour ma part que payer des agents de l’État pour rédiger des pavés aussi indigestes est une manière de nous enfumer et ne constitue pas la mission première du service public. La fonction publique a vu ses effectifs augmenter de 10% en 10 ans. Une fois encore, nous oublions de nous poser la bonne question : d’où viennent les ressources qui permettent de financer ces emplois ? Essentiellement des richesses produites par le secteur privé à qui on demande à chaque fois plus pour assurer le confort d’une minorité qui perçoit 20% de plus que les payeurs, inconscience ou incivisme ?

Enfin last but … dernier sujet sans doute le plus important car il y va de notre survie : « Préparer le monde de demain et préserver des valeurs essentielles qui sont l’ADN de notre civilisation ». Avant toutes choses un petit retour sur les vœux des différents responsables politiques de notre pays, un Premier Secrétaire du PS qui veut nous « rassembler dans les valeurs de la République… ces valeurs ce sont celles des socialistes » autre version du vous avez juridiquement tort car vous êtes minoritaires, les « anti-vœux » de l’anti tout leader du FDG, Le Président « en sursis de l’UMP, qui nous explique : « préparons la reconquête… nous sommes 315 000 (adhérents à l’UMP) » et termine par : « je vous embrasse », L’Amiral de l’UDI qui n’a qu’un mot à la bouche : «résistez » qu’il a repris à Stéphane HESSEL, Autre tonalité: «Notre pays va connaître en 2013 la pire crise économique et sociale de son histoire récente » c’était en direct de POLE EMPLOI la vision du président de DEBOUT LA REPUBLIQUE. Fidèle a elle-même, MARINE: « Je veux remettre l'intérêt de la France et des Français au cœur de la vie publique et du débat politique », c’est alléchant mais comme disait Laurent FABIUS il y a presque trente ans : « le Front National pose les bonnes questions mais n’apporte pas les bonnes réponses ». Franchement quand vous entendez tout cela, au mieux vous vous dites qu’ils vous prennent pour une bille, au pire vous pensez que c’est foutu. Et puis deux petits rayons de soleil, le premier de François BAYROU : « depuis les Pyrénées ensoleillées… on a tous les atouts…. il nous faut trois vertus : la lucidité, la volonté et l’unité », le second de Corinne LEPAGE : « nous ne sommes pas en crise, nous sommes dans un changement de monde…. Nous avons beaucoup à découvrir et à créer… » Je vous le dis tout net, ces propos-là me plaisent parce qu’il est inutile de se voiler la face, nous devons changer nos comportements. Nous devons avancer avec le reste du Monde, en restant à la pointe de l’innovation qui passe par la formation dès le plus jeune âge aux nouvelles technologies, et « des têtes bien faites plutôt que des têtes bien pleines ». Ces deux messages sont porteurs d’avenir et doivent être le but vers lequel il faut mettre en commun toutes nos forces, C’est plus mobilisant et dynamique.

Le second volet dans le droit fil d’un monde qui change concerne les affaires récentes du Mali et de la Somalie qui nous rappellent à de dures réalités. Le monde entier ne converge pas vers les mêmes valeurs, pas seulement en matière de politique énergétique et de développement durable, mais aussi pour atteindre des objectifs beaucoup plus violents et contraires aux principes qui fondent nos démocraties. Le défi qui nous est lancé par des minorités agissantes depuis 2001 est, soyons lucides, l’affrontement de deux modèles, l’un pour lequel la tolérance et la liberté sont des valeurs intangibles, l’autre qui prétend imposer un nouvel ordre reposant d’abord sur des préceptes religieux. La question qui nous est posée et je l’écris avec toute la réserve et le respect qui s’impose est la suivante : quelle est la ligne rouge au-delà de laquelle nous considérons que les valeurs de notre civilisation sont bafouées ?

Je l’écris avec beaucoup de fierté, le président HOLLANDE a assumé ses responsabilités et le message qu’il fait passer au monde entier doit rester bien présent à l’esprit de ceux qui seraient tentés de l’oublier.

Enfin, et j’espère que LIBR’ACTEURS ne regrettera pas son absolue fonctionnement démocratique, je veux revenir sur une dernière urgence, c’est justement l’urgence démocratique et c’est d’elle que dépend le succès du redressement. Des élus exemplaires d’abord, il est inadmissible même si elle a obtenu l’autorisation du Président que la ministre de la culture ne s’interdise pas de passer ses vacances à l’Ile Maurice, apparemment l’épisode ALLIOT-MARIE est déjà oublié, de la même manière il est inacceptable que le « monsieur Propre » de l’économie accusé d’avoir détenu un compte caché en Suisse ait encore son portefeuille ministériel tant qu’il n’a pas apporté la preuve de son innocence, Depardieu au moins payait ses impôts en France ! Ensuite le mauvais sort fait à la commission JOSPIN dont je trouvais les mesures insuffisantes ne doit pas être occulté par l’actualité, les élus du PS ont majoritairement trahi leur engagement pris avant les élections de renoncer à cumuler les mandats et feront tout pour faire capoter le projet de loi, le citoyen se sent de plus en plus loin de ses représentants et les années qui viennent n’augurent pas de grands changements sauf si la crise sociale s’aggrave et on peut alors craindre le pire. Et il est urgent que des citoyens rassemblés autour de quelques idées fortes prennent le relais d’une classe politique autiste et arrogante. J’entends ici et là parler de la société civile, elle a des compétences évidentes, la difficulté est de lui donner une légitimité et une responsabilité opposables dans une démocratie représentative. Monsieur MONTI, sénateur à vie, se targuant de représenter la société civile, montre les limites de l’exercice, il est populaire auprès de ses pairs mais pas de ses concitoyens et il refuse le suffrage du fait de son statut.

Bernard MALAGUTI

Image : JH d'après Tuts Ps