La République recherche et défend l'intérêt général. Elle fait toujours prévaloir le bien commun sur les intérêts particuliers. Elle ne prend pas partie pour une religion plutôt qu'une autre. Elle garantit la liberté de culte : chacun peut exercer librement sa religion, à la condition que l'exercice de cette liberté ne remette pas en cause ce qui est commun à tous. C’est ça la laïcité !
L'Etat n'a donc pas à faire la promotion d'une religion en particulier ou des religions en général. C'est pourtant ce qu’a fait le Président de la République lors de son discours au Vatican il y a peu. Un homme, serait-il le plus intelligent du monde, ne peut pas remettre en cause des siècles de construction collective de l'Etat républicain. La personnalisation à outrance de la politique telle que nous la connaissons aujourd'hui en France est inquiétante.
Pour revenir à la spiritualité (caractère de ce qui appartient à l’esprit), il pourrait être du ressort de l'Etat d'encourager celle-ci, mais elle ne pourrait alors être que républicaine. Il ne s’agit évidemment pas de rétablir l’Être suprême ou une quelconque autorité de l’Etat sur la conscience, le for intérieur des citoyens. Que serait alors cette spiritualité républicaine ?
Une spiritualité qui encouragerait la connaissance de soi (qui est permise notamment grâce à l'introspection, à la méditation, à la philosophie, à la psychologie...), la connaissance de nos richesses intérieures mais également de nos parts d'ombre afin de mieux les maîtriser. Car les guerres sont souvent le résultat de l'addition de névroses individuelles, de sentiments d'injustice et de désamours profonds. Sentiments qui, de façon générale, sont à l'origine de la violence (qu'elle soit contre soi, contre les autres, contre la planète...).
Une spiritualité qui inviterait l'être humain à s'accepter et à s'aimer lui-même, à aimer les autres, à aimer la terre et l'univers dans lequel nous vivons. Les religions n’ont pas le monopole du cœur ! L'homme est un animal social. Il a fondamentalement besoin de relations humaines riches et sincères pour être heureux. Ce qui nous fait avancer et exister, c'est l'amour qu'on porte aux autres et que les autres nous portent (pour reprendre l'expression du psychologue Guy Corneau, nous sommes de « l'amour sur pattes » !).
Concrètement, l’éducation nationale pourrait commencer par intégrer des cours d’initiation à la philosophie et à la psychologie dans ses programmes avec un contenu digne de ces matières. Ce serait un bon début pour donner à chacun les outils pour affronter et aimer la vie. Car le pouvoir d’achat, c’est important mais ça ne remplit pas une vie.
Nicolas FROISSARD
L'Etat n'a donc pas à faire la promotion d'une religion en particulier ou des religions en général. C'est pourtant ce qu’a fait le Président de la République lors de son discours au Vatican il y a peu. Un homme, serait-il le plus intelligent du monde, ne peut pas remettre en cause des siècles de construction collective de l'Etat républicain. La personnalisation à outrance de la politique telle que nous la connaissons aujourd'hui en France est inquiétante.
Pour revenir à la spiritualité (caractère de ce qui appartient à l’esprit), il pourrait être du ressort de l'Etat d'encourager celle-ci, mais elle ne pourrait alors être que républicaine. Il ne s’agit évidemment pas de rétablir l’Être suprême ou une quelconque autorité de l’Etat sur la conscience, le for intérieur des citoyens. Que serait alors cette spiritualité républicaine ?
Une spiritualité qui encouragerait la connaissance de soi (qui est permise notamment grâce à l'introspection, à la méditation, à la philosophie, à la psychologie...), la connaissance de nos richesses intérieures mais également de nos parts d'ombre afin de mieux les maîtriser. Car les guerres sont souvent le résultat de l'addition de névroses individuelles, de sentiments d'injustice et de désamours profonds. Sentiments qui, de façon générale, sont à l'origine de la violence (qu'elle soit contre soi, contre les autres, contre la planète...).
Une spiritualité qui inviterait l'être humain à s'accepter et à s'aimer lui-même, à aimer les autres, à aimer la terre et l'univers dans lequel nous vivons. Les religions n’ont pas le monopole du cœur ! L'homme est un animal social. Il a fondamentalement besoin de relations humaines riches et sincères pour être heureux. Ce qui nous fait avancer et exister, c'est l'amour qu'on porte aux autres et que les autres nous portent (pour reprendre l'expression du psychologue Guy Corneau, nous sommes de « l'amour sur pattes » !).
Concrètement, l’éducation nationale pourrait commencer par intégrer des cours d’initiation à la philosophie et à la psychologie dans ses programmes avec un contenu digne de ces matières. Ce serait un bon début pour donner à chacun les outils pour affronter et aimer la vie. Car le pouvoir d’achat, c’est important mais ça ne remplit pas une vie.
Nicolas FROISSARD
Comment un Président de la République peut-il annoncer que dans la transmission des valeurs et dans l’apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l’instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur ? Bien que catholique et pratiquante, je ne comprends pas qu’un Président Français annonce sa propre conviction au nom de tous les Français. Un Président de la république est garant des lois constitutionnelles qui prévoient la laïcité de l’Etat Français.
RépondreSupprimerVous insistez sur la spiritualité, merci, merci de rappeler que la spiritualité n’est pas le privilège d’une religion, mais c’est souhaiter lire ou relire sa vie pour y donner un sens, la placer au-delà de soi-même, de se libérer de sa culpabilité afin de se réconcilier avec soi-même et trouver l’ouverture à la transcendance.
Cette approche peut être appuyée par un homme de religion, par un homme de science, par un éducateur mais d’abord et avant tout, par l’éducation silencieuse que nous ont léguée nos parents.
Je rejoins le commentaire de CHLOE,et votre spiritualité républicaine est une bonne idée.
RépondreSupprimerL'idée que l'on doit se faire des valeurs qui fondent une nation. En ce sens votre volonté de partir d'un référentiel de valeurs est également digne d'interêt.Vous vaez bien cerné l'EXEMPLARITE, vous avez bien recadrée l'AUTORITE, nous attendons la suite car cela doit servir de cadre a un vrai programme POLITIQUE avec un grand P et non un petit "pet", digne de qui vous savez.Comment allez vous inrevenir dans les prochaines municiaples et cantonales?
@Capucine,
RépondreSupprimerNous redisons que LIBR'ACTEURS n'est pas un parti politique.Association LOI 1901, enregistrée, ce collectif compte un certains nombre de membres qui vont s'investir dans les municipales et m^me les cantonales.
par contre tous les membres de LIBR'ACTEURS vont peser sur les municipales en demandant des comptes. Des comptes aux sortants qui briguent de nouveau la confiance pour 6 ans, des comptes aux nouveaux postulants, qui pensent avoir inventé le fil a couper le beurre.
La gestion et l'animation d'une commune, aussi petite soit elle, demande un minimum de vision, d'expertise et de convictions, nous allons poser la question.
Ce sera aussi l'occasion de parler cumul des mandats, car cette mére de toutes les réformes, semble oubliée par beaucoup!!
Je crois que vous prêchez dans le désert0.C'est bien d'essayer, et votre évocation d'une analyse financière des communes est originale, mais le niveau moyen est tombé tellement bas....
RépondreSupprimerBonne nuit les petits!
Bravo vous tenez la route et vos commentaires aussi.
RépondreSupprimerAvec mon speudo, vous devinez que je sois vigilant pour éradiquer les imposteurs.
Demander des comptes a tout ce beau monde, ce devrait être le rôle de la Cour des Comptes et de la Cour de discipline bugétaire et financière, mais encore faudrait-il qu'elles soient véritablement libres!