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samedi 15 décembre 2012
TRANSITION ENERGETIQUE et DEBAT NATIONAL
Au moment où s’achève le sommet de DOHA, où enfle les controverses sur NOTRE DAME DES LANDES, le TUNNEL LYON/TURIN, et enfin et peut-être surtout l’EPR de FLAMANVILLE, essayons de nous poser calmement, en spectateur un peu averti, et en citoyen impartial……non convié au débat national piloté par D BATHO.
L’histoire de la France ingénieuse est truffée de réussites (TGV) ou d’échecs (filière graphite gaz). Ce n’est pas une raison pour ne pas reconnaître notre formidable capacité d’innovation, bridée par les lourdeurs administratives, les querelles de chapelles, le « mille feuille » de nos décideurs et financeurs, et la disparition d’un véritable ÉTAT STRATÈGE qui impulse.
C’est dommage car notre appareil économique a besoin de nouvelles directions d’actions stratégiques (DAS) porteuses de croissance, et la transition énergétique en est une.
LIBR’ACTEURS estime qu’il faut tenir compte d’une réalité désormais incontournable.
Le changement climatique quelle qu’en soit les raisons, la fin programmée des énergies fossiles, mais plus généralement la diminution d’autres ressources comme l’eau, et les atteintes fatales a la biodiversité sous toutes ses formes.
En contre point une augmentation de la population mondiale, un allongement de la vie, et un rééquilibrage global en terme de géopolitique.
Il faut donc avoir le courage de DIRE LES CHOSES, et poser les questions qui fâchent.
Il ne s’agit pas de s’engouffrer tète baissée dans des voies sans issues, ou sur des positions mal préparées.
A ce propos une information est passée trop inaperçue. Le land du SCHLESSWIG-HOLDSTEIN en pointe dans l’éolien, est gros jean comme devant. Les Éoliennes, produisent bien une électricité, non stockable, en quantité attendue. Reste à l’acheminer, et là, hiatus, on a oublié d’augmenter les réseaux d’acheminement. En résultat, un formidable gaspillage d’énergie, mais aussi d’€, car la production acheminée ou volatilisée a été préachetée.
Cette petite histoire, rend urgente la mise en place d’un nouveau Commissariat au plan (on parle de Commissariat général a la stratégie et a la prospective) et une lecture sans complaisance des dérives financières.
Il semble acquis que nous voulions sortir de notre dépendance au nucléaire (FUKUSCHIMA aidant), il semble acquis que nous regardions avec méfiance les gaz et huiles de schistes.
Il est tout aussi évident qu’en regard des GES, et autres émissions nocives, la remise en service de la houille noire est sujette à caution.
Il nous reste donc effectivement les énergies nouvelles et renouvelables (ENR) dont le SER (Syndicat des énergies renouvelables) a dressé un tableau assez exhaustif.
Ce sera dans tous les cas pas pour demain et probablement largement insuffisant.
Dés lors il nous faut changer radicalement nos comportements et nos modes de vie ou admettre que le mixe énergétique ne pourra pas se passer totalement de l’apport d’un nucléaire vraiment sécurisé et transparent.
Tout cela est bel et bon mais cela aura un cout, combien sommes nous prêts à payer ?
Alors efficacité énergétique chère à JM JANCOVICI, ou modes de vie changés selon NEGAWATT.
La réponse est sans doute à mi chemin, comme par exemple l’ardente obligation qu’il y a a raccourcir le trajet domicile/travail, ou à exacerber toutes les facettes du télétravail .C’est le sens de nos réflexions sur les circuits courts au sens large, qui dépassent largement les réponses connues des AMAP ou autres propositions pertinentes de l’ESS.
R HASSELMANN
Crédits Photo : OBERHAEUSER/CARO FOTOS/SIPA
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dimanche 9 décembre 2012
NOSTALGIE de la génération écolo....la vraie !
" LIBR'ACTEURS compte en ses rangs des amoureux de la terre, pionniers des luttes, contre les barrages sans objet,les routes , voies ou infrastructures défigurantes, les terres cultivées mitées par le lotissement, l'oubli de la saisonnalité des fruits et légumes et beaucoup encore.
Nous ne pouvons résister au plaisir de proposer à nos sympathisants cette petite histoire ..."
À la caisse d’une supérette une dame largement sexagénaire prend un sac en plastique pour ranger ses achats.
La caissière lui reproche alors de ne pas se mettre à « l’écologie » et lui dit :
"Votre génération ne comprend tout simplement pas le mouvement écologique.
Seuls les jeunes vont payer pour les anciens qui ont gaspillé toutes les ressources !"
En réglant ses achats la dame s’ excusa auprès de la caissière et expliqua :
"Je suis désolée, nous n’avions pas de mouvement écologique dans mon temps.".
Elle rangeât tranquillement ses courses sous le regard réprobateur de la queue essentiellement composée de personnes n’ayant pas atteint la quarantaine. La jeune caissière, gonflée par l’approbation intrinsèque des autres clients, en rajouta alors une couche :
"Ce sont des gens comme vous qui ont ruiné toutes les ressources à nos dépens.
C’est vrai, vous ne considériez absolument pas la protection de l’environnement dans votre temps !"
La dame la regarda alors bien droit dans les yeux et, d’une voix toute tranquille qui contrastait avec l’attitude plutôt agressive de la préposée, énonça en prenant soin de légèrement hausser le ton à chaque affirmation :
"Demoiselle, il est vrai qu’à notre époque, on retournait les bouteilles de lait, les bouteilles de Coca et de bière au magasin.
Le magasin les renvoyait à l’usine pour être lavées, stérilisées et remplies à nouveau ; on utilisait les mêmes bouteilles à plusieurs reprises. À cette époque,
les bouteilles étaient réellement recyclées, mais on ne parlait pas d’écologie !!
De mon temps, on montait l’escalier à pied, nous n’avions pas d’escaliers roulants dans tous les magasins ou dans tous les bureaux. On marchait jusqu’à l’épicerie du coin aussi.
On ne prenait pas sa voiture à chaque fois qu’il fallait se déplacer de deux rues.
Mais, c’est vrai, on ne parlait pas d’écologie !!
À notre époque, on lavait les couches de bébé, on ne savait même pas ce qu’étaient les couches jetables.
On faisait sécher les vêtements dehors sur une corde à linge au grand vent, pas dans une machine avalant 3000 watts à l’heure, en fait on faisait dans l’éolien et dans le solaire avant l’heure !!
On recyclait systématiquement les vêtements qui passaient d’un frère ou d’une sœur à l’autre.
Et les bébés bénéficiaient des accessoires qui avaient été soigneusement remisés par la famille ...
On ne devait pas acheter des poussettes qui valent le prix d’un petit véhicule ou des sièges qui soit disant sont totalement sécurisés et qui finiront peu de temps après dans tel ou tel vide grenier ...
Mais c’est bien vrai ! On ne connaissait pas le mouvement écologique.
De notre temps on n’avait qu’une TV ou une radio dans la maison, pas une dans chaque chambre.
Et la télévision avait un petit écran de la taille d’une boîte de pizza, pas celle d’un tableau du Titien !! .
Dans la cuisine, on s’activait pour fouetter les préparations culinaires et pour préparer les repas, on ne disposait pas de tous ces gadgets électriques spécialisés pour tout préparer sans efforts et qui bouffent autant d’énergie que nous bouffons de calories !!
Quand on emballait des éléments fragiles à envoyer par la poste, on utilisait des boites à chaussures que l’on avait soigneusement gardé et comme rembourrage du papier journal, pas des emballages vendus à prix d’or qui ne sont sensés ne servir qu’une fois et des bulles en mousse de polystyrène ou de plastique qui finiront dans une poubelle sélective !!
On tondait le gazon en poussant, on coupait notre bois avec une scie à main et on se débarrassait des ronces en écobuant, on n’avait pas de tondeuses à essence auto-propulsées ou auto portées, des tronçonneuses qui fument et des débroussailleuses qui nous polluent par leur bruit.
On marchait, on faisait du vélo, on travaillait physiquement, on se déplaçait pour aller voir les amis ...
On n’avait pas besoin d’aller dans un club de gym pour courir sur des tapis roulants qui fonctionnent à l’électricité.
Mais, vous avez parfaitement raison, on ne savait point ce qu’était le mouvement écologique.
De notre temps, quand on avait soif, on pouvait boire de l’eau à la fontaine en la prenant dans sa main ou on se penchait pour se désaltérer dans un torrent qui n’était pas pollué par des pesticides.
De surcroit, on n’utilisait pas de verres et de bouteilles en plastique dont certains de VOTRE génération se débarrassent de nos jours même dans les coins les plus éloignés et les plus beaux de la planète.
On remplaçait les lames de rasoir au lieu de jeter le rasoir après chaque rasage,
on se lavait avec des savonnettes naturellement parfumées, on remplissait les flacons d’eau de Cologne, on vidait le filtre à café au pied des plantes, on tricotait des pulls, on ressemelait les chaussures, les gens prenaient le bus, le métro et les enfants prenaient leur vélo pour se rendre à l’école, ces mêmes enfants qui gardaient leur cartable durant plusieurs années, qui remplissaient leurs stylos plumes dans une bouteille d’encre au lieu d’acheter un nouveau stylo, qui utilisaient leurs cahiers d’une année sur l’autre, qui retaillaient leurs mêmes crayons de couleurs, qui nettoyaient leurs gommes, affutaient leur taille-crayon
et changeaient les mines de leurs compas ...
En fait leurs accessoires scolaires allaient durer tant qu’ils pouvaient ...
Il est vrai que de notre temps on ne faisait pas les gros titres du 13 heures avec le prix du cartable moyen !!
A la maison il y avait une prise de courant par pièce, pas une bande de multiprises pour alimenter toute la panoplie des accessoires électriques indispensables à la génération d’aujourd’hui.
On ne passait pas sa vie l’oreille collée à un téléphone qu’il va vous falloir changer tous les ans faute désormais de passer pour des ringards, ces mêmes téléphones dont vous ne saurez que faire sinon le remiser dans un coin ..
On ne vivait pas dans les ondes diverses, des ondes dont on ne peut désormais se passer et dont personne, pour des motifs purement économiques n’ose dire qu’elles sont vraiment nuisibles !
On ne se gargarisait pas avec l’installation de panneaux solaires dont on sait très bien que la durée de vie est limitée et que le recyclage est quasi impossible ...
Et, cerise sur le gâteau, on ne se cassait pas la tête à faire un tri sélectif dans des poubelles parce que les nôtres ne contenaient guère de plastique, d’emballages envahissants...
Les déchets allaient aux poules ou dans le jardin, le verre resservait et le carton servait le matin à allumer la cuisinière !!!
" Au fait, la petite dame est repartie à pied !"
Crédits Photo : JHOne - 2006
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mercredi 16 avril 2008
Citoyens libres et consomm’acteurs
Redoutons les tremblements financiers de la planète, annonciateurs peut-être de convulsions dangereuses tant elles peuvent nuire aux circuits économiques et déboucher sur la violence. La question est essentielle et Libr’acteurs est là pour tirer la sonnette d’alarme, pour dénoncer ces mécanismes pernicieux du commerce de l’argent, de l’économie financiarisée à outrance.
Je veux d’ailleurs adjoindre la question de la publicité qui en est la fille naturelle et tout aussi insidieuse. Certes, nous nous sommes tellement habitués à ce qu’elle soit partout que ma question paraitra incongrue à beaucoup de gens. D’autant plus que, à défaut de proposer une solution, cette question éducative autant que politique conduit forcément à des conclusions aussi extrémistes qu’inacceptables.
Pourtant, et surtout si l’on regarde l’évolution sur quelques décennies, nous devons affirmer que la publicité est l’instrument d’aliénation au service, à la solde, du capitalisme libéral.
Malheur à ceux qui auraient le courage ou l’indépendance de sortir de la norme que nous imposent les marques ! D’ailleurs, individuellement, avons-nous un comportement suffisamment exemplaire ?
Comment un jeune, enfant, adolescent, ou moins jeune, grand ou éternel adolescent peut-il s’en affranchir face à la pression du groupe d’appartenance ? Et adulte du poids social ?
Comment ne pas faire le lien entre publicité et excitation de toute nature qui rend les individus de plus en plus insatisfaits alors même que notre société, dans sa globalité certes, n’a jamais été aussi riche ? A l’évidence nous sommes dans une problématique d’addiction, de dépendance, à des degrés variables selon les individus.
Au rebours des discours convenus et surtout comptables, je pense que le problème est double :
1) Les uns ne savent plus quoi faire de leur argent pendant qu’un nombre croissant d’individus s’enfoncent dans la précarité et le besoin.
2) Mais le seul rééquilibrage comptable, au demeurant nécessaire, n’est pas la solution. Un plus « éducatif et culturel », une « contre publicité » est indispensable. Une alternative, une résistance passive au consumérisme reste à inventer.
Ne faut-il pas, dès lors, explorer la piste du « local », dans nos campagnes, dans nos quartiers et dans nos cités ?
Ne faut-il pas tout faire pour stimuler beaucoup plus le lien social, la vie associative et l’engagement bénévole, le plaisir du projet ?
Au plan politique, cela voudrait dire nous donner les moyens de mettre la machine en route : moyens en locaux conçus à cet effet, animateurs spécialisés, charte qui annonce la couleur, régime fiscal des associations et règles de leur subventionnement…
Les nouvelles équipes municipales ne devraient-elles pas y penser ?
Je suis assez enclin à un certain optimisme malgré tout. Car beaucoup de gens ont ce besoin, conscient ou sommeillant, mais sont « bâillonnés » par le collectivement convenu. Les associations sont nombreuses et nous pouvons communiquer aujourd’hui plus aisément.
En ce sens, Libr’acteurs peut contribuer à cette prise de conscience de ce qui pourrait devenir un jour un contre pouvoir associatif, celui des « consomm’acteurs » dont les politiques devront bien, pour leur survie dans leur job, finir par tenir compte.
Christian LIEBER
Je veux d’ailleurs adjoindre la question de la publicité qui en est la fille naturelle et tout aussi insidieuse. Certes, nous nous sommes tellement habitués à ce qu’elle soit partout que ma question paraitra incongrue à beaucoup de gens. D’autant plus que, à défaut de proposer une solution, cette question éducative autant que politique conduit forcément à des conclusions aussi extrémistes qu’inacceptables.
Pourtant, et surtout si l’on regarde l’évolution sur quelques décennies, nous devons affirmer que la publicité est l’instrument d’aliénation au service, à la solde, du capitalisme libéral.
Malheur à ceux qui auraient le courage ou l’indépendance de sortir de la norme que nous imposent les marques ! D’ailleurs, individuellement, avons-nous un comportement suffisamment exemplaire ?
Comment un jeune, enfant, adolescent, ou moins jeune, grand ou éternel adolescent peut-il s’en affranchir face à la pression du groupe d’appartenance ? Et adulte du poids social ?
Comment ne pas faire le lien entre publicité et excitation de toute nature qui rend les individus de plus en plus insatisfaits alors même que notre société, dans sa globalité certes, n’a jamais été aussi riche ? A l’évidence nous sommes dans une problématique d’addiction, de dépendance, à des degrés variables selon les individus.
Au rebours des discours convenus et surtout comptables, je pense que le problème est double :
1) Les uns ne savent plus quoi faire de leur argent pendant qu’un nombre croissant d’individus s’enfoncent dans la précarité et le besoin.
2) Mais le seul rééquilibrage comptable, au demeurant nécessaire, n’est pas la solution. Un plus « éducatif et culturel », une « contre publicité » est indispensable. Une alternative, une résistance passive au consumérisme reste à inventer.
Ne faut-il pas, dès lors, explorer la piste du « local », dans nos campagnes, dans nos quartiers et dans nos cités ?
Ne faut-il pas tout faire pour stimuler beaucoup plus le lien social, la vie associative et l’engagement bénévole, le plaisir du projet ?
Au plan politique, cela voudrait dire nous donner les moyens de mettre la machine en route : moyens en locaux conçus à cet effet, animateurs spécialisés, charte qui annonce la couleur, régime fiscal des associations et règles de leur subventionnement…
Les nouvelles équipes municipales ne devraient-elles pas y penser ?
Je suis assez enclin à un certain optimisme malgré tout. Car beaucoup de gens ont ce besoin, conscient ou sommeillant, mais sont « bâillonnés » par le collectivement convenu. Les associations sont nombreuses et nous pouvons communiquer aujourd’hui plus aisément.
En ce sens, Libr’acteurs peut contribuer à cette prise de conscience de ce qui pourrait devenir un jour un contre pouvoir associatif, celui des « consomm’acteurs » dont les politiques devront bien, pour leur survie dans leur job, finir par tenir compte.
Christian LIEBER
Crédit et copyright image
REMIAN
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lundi 14 janvier 2008
Expérimentation et exemplarité : Du boulot pour les « écolo intégrés » !
Méfiance à l’égard de la "religion convenue" de la consommation et inquiétude sur la dégradation de l’environnement.
Nous ne pouvons plus nous « contenter » de dénoncer.
Nous devons sans doute joindre le geste à la parole et faire de notre expérimentation un témoignage exemplaire, c’est à dire crédible et pédagogique : montrer ce qui est possible, montrer que l’on peut avec bonheur se comporter autrement…au sein de notre catégorie sociale d’individus intégrés, voire de « nantis », monter d’un cran dans la crédibilité honteusement abandonnée par les « élites » pour nous mettre au service de la réflexion collective et de l’éducation. Et accessoirement - mais ne devrais-je pas dire principalement ?-,
Ne serait-ce pas l’occasion d’offrir à nos enfants une alternative crédible à ce modèle consumériste qui les asservit ?
Car pour ma part je crois que cette course au « toujours plus consumériste », fruit monstrueux de cette union perverse entre libéralisme et technologie, érige toutes ces formes d’addiction en norme sociale, en modèle sociétal et éducatif.
Je crois donc, comme beaucoup, que notre consommation dévastatrice nous condamne à l’autodestruction et que par conséquent nous n’avons pas le choix, nous devons inventer une « consommation douce et responsable » qui place l’être avant l’avoir. Ce qui n’est pas simple car nous avons contre cette idée la conjonction objective des « pouvoirs économiques » et de la multitude de ceux qui ont bien du mal à imaginer autre chose que leur mode de vie actuelle, ou qui, parce qu’ils ne croient pas en l’autre, se sont repliés sur eux-mêmes.
C’est en ce sens que je pense que si nous voulons avancer, nous devons expérimenter des comportements qui permettent de constater que l’on peut vivre, matériellement pas plus mal et moralement mieux, « autrement » tout en étant pleinement intégrés dans la vie sociale et économique.
Comment pouvons-nous traduire ces propos subversifs dans la pratique ?
Sans doute en nous invitant mutuellement, nous et nos sympathisants, à nous manifester et à témoigner par l’expérimentation sur un blog comme celui-ci. Ce sera le moyen de recueillir des témoignages dont nous pourrions rendre compte de manière synthétique. Bien entendu, certaines conditions devraient être respectées :
1 - Avoir une vie sociale intégrée et « ordinaire » à l’exclusion de ceux qui ont fait le choix de la marginalité, voire de l’intégrisme.
2 - Rendre compte brièvement et périodiquement de ses expériences, sans idéologie et avec pragmatisme, tout en rendant compte des difficultés rencontrées.
3 - Être identifié (sous un pseudonyme si nécessaire) : age, type de localisation, situation sociale et professionnelle, vie de famille, engagements, loisirs, religion …
Ces participants, curieux et pragmatiques, pourraient constituer un groupe de réflexion et de travail qui aura à cœur de publier périodiquement son « recueil des bonnes pratiques écolo-intégrées ».
En ce sens l’exemplarité de ces comportements et de ces expérimentations renforceront beaucoup la crédibilité du mouvement d’opinion auquel Libr’acteurs entend apporter sa contribution.
Christian LIEBER
Crédit photomontage
Le Potlatch
Nous ne pouvons plus nous « contenter » de dénoncer.
Nous devons sans doute joindre le geste à la parole et faire de notre expérimentation un témoignage exemplaire, c’est à dire crédible et pédagogique : montrer ce qui est possible, montrer que l’on peut avec bonheur se comporter autrement…au sein de notre catégorie sociale d’individus intégrés, voire de « nantis », monter d’un cran dans la crédibilité honteusement abandonnée par les « élites » pour nous mettre au service de la réflexion collective et de l’éducation. Et accessoirement - mais ne devrais-je pas dire principalement ?-,
Ne serait-ce pas l’occasion d’offrir à nos enfants une alternative crédible à ce modèle consumériste qui les asservit ?
Car pour ma part je crois que cette course au « toujours plus consumériste », fruit monstrueux de cette union perverse entre libéralisme et technologie, érige toutes ces formes d’addiction en norme sociale, en modèle sociétal et éducatif.
Je crois donc, comme beaucoup, que notre consommation dévastatrice nous condamne à l’autodestruction et que par conséquent nous n’avons pas le choix, nous devons inventer une « consommation douce et responsable » qui place l’être avant l’avoir. Ce qui n’est pas simple car nous avons contre cette idée la conjonction objective des « pouvoirs économiques » et de la multitude de ceux qui ont bien du mal à imaginer autre chose que leur mode de vie actuelle, ou qui, parce qu’ils ne croient pas en l’autre, se sont repliés sur eux-mêmes.
C’est en ce sens que je pense que si nous voulons avancer, nous devons expérimenter des comportements qui permettent de constater que l’on peut vivre, matériellement pas plus mal et moralement mieux, « autrement » tout en étant pleinement intégrés dans la vie sociale et économique.
Comment pouvons-nous traduire ces propos subversifs dans la pratique ?
Sans doute en nous invitant mutuellement, nous et nos sympathisants, à nous manifester et à témoigner par l’expérimentation sur un blog comme celui-ci. Ce sera le moyen de recueillir des témoignages dont nous pourrions rendre compte de manière synthétique. Bien entendu, certaines conditions devraient être respectées :
1 - Avoir une vie sociale intégrée et « ordinaire » à l’exclusion de ceux qui ont fait le choix de la marginalité, voire de l’intégrisme.
2 - Rendre compte brièvement et périodiquement de ses expériences, sans idéologie et avec pragmatisme, tout en rendant compte des difficultés rencontrées.
3 - Être identifié (sous un pseudonyme si nécessaire) : age, type de localisation, situation sociale et professionnelle, vie de famille, engagements, loisirs, religion …
Ces participants, curieux et pragmatiques, pourraient constituer un groupe de réflexion et de travail qui aura à cœur de publier périodiquement son « recueil des bonnes pratiques écolo-intégrées ».
En ce sens l’exemplarité de ces comportements et de ces expérimentations renforceront beaucoup la crédibilité du mouvement d’opinion auquel Libr’acteurs entend apporter sa contribution.
Christian LIEBER
Crédit photomontage
Le Potlatch
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