A l’heure ou l’on cherche l’efficacité optimale du denier public investi, nous assistons a une diminution des emplois dans la fonction publique d’Etat, et souvent dans des domaines ou il faudrait y regarder a deux fois (sécurité, justice, emplois notamment).
Cela dit avouons que les fonctions publiques offrent des verges pour se faire fouetter, car le grand public comprend vite, que l’emploi marchand doit être privilégié.
Une information a filtré concernant les emplois dans l’éducation nationale laissant apparaître, tenez vous bien environ 20000 emplois, non comptabilisés.
On croit rêver, quand on lit que dans le cadre de la préparation du budget 2011, on découvre des emplois existants et donc rémunérés mais non comptabilisés.
C’est assez dire de la fiabilité des budgets, de la RGPP, et plus généralement de la réalité des suppressions de postes ou des départs en retraites …. non remplacés.
Le plus grave c’est que la seconde fonction publique, la fonction publique locale ne fait pas mieux, elle fait même pire.
Lieu privilégié de tous les clientélisme et népotisme, cette armée est une épée de Damoclès qui pèse sur chaque citoyen à l’heure ou les dotations de l’Etat vont se raréfier et ou la suppression de la taxe professionnelle va poser question..
Nous ne reviendrons pas sur les doublons entre communes et intercommunalités, sur les cabinets pléthoriques du moindre roitelet local, ni sur un absentéisme récurrent, mais nous nous attacherons a la performance de chaque agent, à l’aune des besoins des usagers.
Plus qu’ailleurs un citoyen, fonctionnaire territorial doit avoir conscience de sa mission. Rémunéré par les autres citoyens, il doit avoir conscience de son ardente obligation de servir.
Nous n’ignorons pas, que les emplois territoriaux permettent d’asseoir un élu, nous n’ignorons pas qu’un fonctionnaire territorial est un puissant vecteur de propagande, mais cela n’est pas une excuse.
A cet égard nous recommandons la lecture roborative de « Absolument débordée…. » de Zoé SHEPARD (Albin Michel éditeur), car en dépit de certaines outrances, nous pouvons vous dire, par expérience, que l’essentiel est malheureusement vrai.
C’est dommage, au moment ou la troisième fonction publique, la fonction publique hospitalière, a vraiment besoin d’emplois et de revalorisation salariale, au moment ou le pays vieilli, et ou l’on se préoccupe du cinquième risque, celui de la dépendance.
Cette fonction publique, est moins utile pour conserver un mandat électif, elle demande de vraies qualifications, mais elle nous paraît toute aussi digne d’intérêt et de considération car elle touche à l’humain, et chacun de nous aura besoin d’elle, a un moment ou a un autre par la maladie ou le vieillissement..
Richard HASSELMANN
Crédit photo
Préfecture de l'Ain
Cela dit avouons que les fonctions publiques offrent des verges pour se faire fouetter, car le grand public comprend vite, que l’emploi marchand doit être privilégié.
Une information a filtré concernant les emplois dans l’éducation nationale laissant apparaître, tenez vous bien environ 20000 emplois, non comptabilisés.
On croit rêver, quand on lit que dans le cadre de la préparation du budget 2011, on découvre des emplois existants et donc rémunérés mais non comptabilisés.
C’est assez dire de la fiabilité des budgets, de la RGPP, et plus généralement de la réalité des suppressions de postes ou des départs en retraites …. non remplacés.
Le plus grave c’est que la seconde fonction publique, la fonction publique locale ne fait pas mieux, elle fait même pire.
Lieu privilégié de tous les clientélisme et népotisme, cette armée est une épée de Damoclès qui pèse sur chaque citoyen à l’heure ou les dotations de l’Etat vont se raréfier et ou la suppression de la taxe professionnelle va poser question..
Nous ne reviendrons pas sur les doublons entre communes et intercommunalités, sur les cabinets pléthoriques du moindre roitelet local, ni sur un absentéisme récurrent, mais nous nous attacherons a la performance de chaque agent, à l’aune des besoins des usagers.
Plus qu’ailleurs un citoyen, fonctionnaire territorial doit avoir conscience de sa mission. Rémunéré par les autres citoyens, il doit avoir conscience de son ardente obligation de servir.
Nous n’ignorons pas, que les emplois territoriaux permettent d’asseoir un élu, nous n’ignorons pas qu’un fonctionnaire territorial est un puissant vecteur de propagande, mais cela n’est pas une excuse.
A cet égard nous recommandons la lecture roborative de « Absolument débordée…. » de Zoé SHEPARD (Albin Michel éditeur), car en dépit de certaines outrances, nous pouvons vous dire, par expérience, que l’essentiel est malheureusement vrai.
C’est dommage, au moment ou la troisième fonction publique, la fonction publique hospitalière, a vraiment besoin d’emplois et de revalorisation salariale, au moment ou le pays vieilli, et ou l’on se préoccupe du cinquième risque, celui de la dépendance.
Cette fonction publique, est moins utile pour conserver un mandat électif, elle demande de vraies qualifications, mais elle nous paraît toute aussi digne d’intérêt et de considération car elle touche à l’humain, et chacun de nous aura besoin d’elle, a un moment ou a un autre par la maladie ou le vieillissement..
Richard HASSELMANN
Crédit photo
Préfecture de l'Ain